<image>Résumé : Paris, 1612. Un jeune peintre, qui ne sait pas qu'il deviendra le grand Nicolas Poussin. Et face à eux, Frenhofer, un vieil artiste, envoûtant et inquiétant, qui cache jalousement le chef-d'oeuvre de sa vie. Poussin et Porbus découvriront-ils le tableau de Frenhofer ? Et qu'y verront-ils vraiment ?
La nouvelle de Balzac pose avec force l'énigme, toujours irrésolue, de la création artistique, aux antipodes du marché médiatique moderne.
Attention : mon avis peut dévoiler une partie de l'intrigue ! Mon avis : Cette nouvelle m'a vraiment plu. J'ai été très intriguée au début et rapidement séduite par l'écriture de l'auteur. Ce livre parle d'art, il contient beaucoup de références très enrichissantes. Le réalisme de cette oeuvre est incroyable, tout comme les descriptions que je trouve extraordinaires ! Balzac, en voulant décrire la peinture le plus justement possible a su rendre son livre vivant, les mots sont maniés à la perfection. Je trouve cela fabuleux qu'il ai réussi, entre autres, à définir le vide, on peut se représenter ce qu'il écrit comme si nous étions dans l'histoire avec les personnages.
Attention, ce passage dévoile l'intrigue de la nouvelle :
L'illusion dans laquelle vit Frenhofer est fascinante et effrayante. Je me suis demandée si finalement, ce n'est pas lui qui a raison, Catherine Lescault pourrait vraiment exister, c'est juste que nous ne sommes pas capable de la voir. Balzac aborde donc le thème de la folie et il me semble que peu de nouvelles m'ont fait m'interroger sur l'histoire à ce point, comme si je faisais partie intégrante de la nouvelle et que je vivais en même temps que les personnages. D'ordinaire, je ne suis pas attirée par ce genre de livres, mais je suis troublée par cette lecture. Cette nouvelle m'effraie par sa force.
Le seul point négatif que je pourrai trouver n'en ai pas vraiment un : la folie de Frenhofer n'est pas assez expliquée dans le sen où l'on ne sait rien de cet homme. En même temps, après avoir relu le livre, je me rends compte de l'attachement qu'éprouve le peintre à l'égard de son chez d'oeuvre depuis le déut, et c'est, il me semble, cette chute finale qui est la plus terrifiante. Comment peut-on être dans l'illusion avec autant de conviction ? Comment peut-on confondre la réalité et le rêve à ce point ? Pour ces questions, je peux dire que ce livre est une oeuvre époustouflante. Je suis tentée de croire que cette illusion ne peut pas être complètement fausse, il y a forcément une part de réalité dans un tel rêve, un tel désir. Mais celui d'atteindre la perfection est vraiment une folie.
Balzac est vraiment un auteur que j'aime et que j'adore.
En bref : Nouvelle.Titre : Le chef-d'oeuvre inconnu.
Auteur : Honoré de Balzac.
Nombres de pages : 60.
Points + : Réalisme époustouflant, descriptions et écriture splendides.
Points - : La fin se déroule trop rapidemant.