[Kellerman, Jesse] Les visages

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Lorsqu’Ethan Muller, un jeune galeriste new-yorkais, découvre les incroyables dessins de Victor Cracke dans l’appartement de ce dernier, il décide aussitôt d’en exposer une partie, même si Victor a disparu sans laisser de traces. La photo de l’un de ces dessins, dans lequel on peut distinguer les visages de cinq enfants, paraît dans les journaux : c’est alors que Lee McGrath, un policier à la retraite en train de mourir d’un cancer, y reconnaît les visages de cinq petits garçons assassinés à la fin des années 60 et dont on n’a jamais retrouvé le meurtrier. Il contacte Ethan et ce dernier, bien que peu enthousiaste au début, finit également par s’intéresser à ces meurtres : avec l’aide du procureur Samantha McGrath, la fille de Lee, il entreprend alors de rouvrir l’enquête sur ces meurtres tout en cherchant à retrouver Victor Cracke.


J’ai adoré ce roman ! Les visages n’est pas un polar au sens classique du terme mais un thriller psychologique sur fond de secret de famille et il possède la particularité d’être desservi par une superbe écriture.

L’histoire nous est racontée par Ethan Muller, un narrateur très attachant. Le récit de son enquête est entremêlé d’anecdotes sur son enfance, sa vie dissolue d’étudiant et les mauvaises relations qu’il entretient avec son père ; et sa narration est de plus entrecoupée par des chapitres écrits à la troisième personne qui relate l’histoire de sa famille – bien entendu, les deux récits finiront par se rejoindre.

L’intrigue est passionnante : à partir du moment où Ethan découvre les dessins, on devient totalement fasciné par eux et tout comme Ethan, on n’a plus qu’une seule question en tête : qui est Victor Cracke et où est-il passé ?  Est-ce lui le tueur ? Il est pratiquement impossible de reposer le roman avant d’être parvenu à la dernière page, tant on est avide de connaître le fin mot de l’histoire.     


Enfin, le roman nous offre également un aperçu du monde de l’art contemporain et de ses rouages, avec une réflexion bien vue sur la façon dont les galeristes façonnent les tendances.



Mon coup de cœur du mois de mars ! A lire absolument !

oui c'est pas un polars habituel, mais j'ai bien aimé ce mélange de genre polar/saga familiale. En plus j'en ai appris un peu plus sur le milieu des galeristes.Le début est un peu long, mais il ne faut pas lâcher prise, ça vaut le coup. Bref, c'est un bon livre que je vous conseille. +1

Je fais parti des personnes qui n'ont pas aimé. Enfin... moyennent je vais dire. Autant l'écriture est très belle, coulante, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur.

Par contre l'histoire......... Rien de bien nouveau je trouve. Une histoire de famille, oui, bon. Bizarrement je m'y attendais depuis un moment à ce que ça ce termine comme ça. Je n'aurais pas classer ça chez les polar de Sonatine, ça m'a légérement déroutée^^ Une agréable lecture, mais pas un chef d'oeuvre. Je n'ai jamais été surprise.

moi, je n'ai pas vraiment aimé, mais je m'attendais à un polar, un truc qui fait peur, qui est gore, choquant... Bref, si je ne m'étais pas attendue à ça, je suis sûre que j'aurais adoré, car le style est bon, l'intrigue bien ficelée, mais quand on s'attend à un truc...

Comme j'avais lu quelques avis sur Les visages avant de le lire, je savais que ce n'était pas un thriller classique, je ne m'attendais pas à autre chose. De toute façon, je crois que je préfère les thrillers psychologiques...Ils sont souvent moins sanglants, moins "gore". Et les personnages y sont généralement plus développés.

Par contre, bien qu'il ne soit pas classique, ce roman peut quand même bel et bien être dénommé thriller, il en existe plusieurs styles : et les policiers/thrillers psychologiques n'en sont pas moins des policiers/thrillers :-)