#108 10 Décembre 2017 01:13:43
Désolée de ne plus avoir répondu concernant les images des couvertures... j’avais la tête ailleurs et le cœur palpitant avant l’opération. Ça c’est plus ou moins bien passé, mais il va me falloir un temps de réadaptation.
(sans en dire plus... vraiment pas envie de m’étaler là-dessus :angry:)Je vais donc reprendre mon suivi, mais sans bavardages, façon « journal de bord » style sténo.
Donc lu depuis :
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Noel sanglant de Kjetil Try. (Polar)
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1e RP d’un publiciste norvégien dans un style d’écriture naturel et très accessible. Chapitres courts et rapides pour un intrigue lent, se passant autour de Noël, mettant en scène un tueur qui donne dans la « décoration » macabre. Il faut vraiment attendre l’extrême finale, après de multiples fausses pistes, pour comprendre les mobiles démentiels de l’assassin. Les personnages des (quatre) flics sont crédibles, humaines et bien campés et je me suis rapidement attachée à l’inspecteur principal, (sensiblement de mon âge, se posant les mêmes questions sur les aléas de la vie).
Mais je rajouterai que j’avais très rapidement deviné les aboutissants de l’histoire, dès que j’avais lu les premiers chapitres dans mon livre grand format et aperçu ensuite l’édition poche dont l’image de la couverture dévoile tout ! Ce fut néanmoins une lecture plaisante, grâce surtout à l’équipe policière, dépeinte de manière réaliste.
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Fortune Cookies de Silène Edgar. (Novella SF)
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Une histoire plus anticipative que réellement science-fictive dans laquelle l’auteure nous miroite un futur qui est presque devant nos portes. Un avenir dans lequel il est question d’une nouvelle crise économique, d’une Xe guerre et des « cachotteries » du gouvernement français (ces dernières étant d’ailleurs déjà notre quotidien).
À travers le récit de Blanche, principale protagoniste, nous apprenons ce que cache le Black-out, provoqué par le gouvernement. Nous la suivons dans de courts chapitres alternant « l’avant » (quand Blanche et son mari décident d’aller chercher leur fille, partie en vacances avec ses grand-parents, parcourant une France qui connaît rapidement restrictions, chaos, émeutes et rabrouements policières) et « l’après » (quand Blanche, trois mois plus tard, a intégré un groupe de résistants).
Ainsi en trois mois, et approchant la quarantaine, non seulement Blanche arrive à se remettre complètement en question, mais également à faire un choix que (en tant que mère de trois enfants) j’ai du mal à concevoir. Autant vous dire que je n’ai guère ressenti de l’empathie pour elle.
C’est peut-être dû aussi à l’écriture de Silène Edgar qui m’a semblé parfois manquer de spontanéité. Si dans « l’avant » les relations et sentiments de Blanche sonnent très naturels, ce n’est pas toujours le cas dans « l’après », comme si l’auteure réfléchissait trop afin de justifier le revirement de Blanche par des propos qui sont alors moins de l’ordre de l’émotionnel et plus politiques.
Bien évidemment, ce court roman est une mise en garde par rapport à ce qui pourrait nous pendre au nez, mais une bonne histoire passe aussi par des personnages crédibles.
Je ne demande pas non plus à ce qu’une histoire me livre toutes les réponses aux questions que je me pose, ou que l’intrigue soulève, or, j’attends à ce que l’auteur(e) m’en donne au moins un minimum. Ici, il y a trop d’interrogations et pas suffisamment de certitudes... après une finale qui arrive de façon trop abrupte.
Ce n’était certes pas un « mauvais » bouquin, s’attaquant au reste intelligemment à une possibilité réaliste d’un totalitarisme qui peut survenir à tout moment, mais a trop suggérer... il n’est pas arrivé à me convaincre.
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Jean Cherchemers de Félix Vega Encida. (Intégrale, 4 BD,s)
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Cette intégrale de « Les quatre voyages de Juan Buscamares » du scénariste et talentueux (!) dessinateur Felix Vega Encida, (trop) méconnu en France, a été réédité en 2016 sous le titre « Jean Cherchemers ».
L’album de 200 pages n’a, hélas, pas rencontré plus de succès que les éditions d’origine. Et c’est bien dommage puisqu’il vaille bien qu’on s’y arrête quelques heures pour regarder avec engouement les dessins quasi-réalistes aux couleurs chaudes, dans un univers qui, au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire devient de plus en plus surréel.
Si le récit commence dans la pure « traditionnelle » SF post-apocalyptique, violente à la « Mad Max » (avec la différence qu’ici ce sont des bateaux qui roulent sur le sable des déserts parce que toutes les mers du monde se sont asséchées...), l’histoire devient de plus en plus étrange, plus empreinte de poésie aussi, pour se terminer avec une conclusion onirique dans laquelle on trouve les réponses qu’on se pose pendant la lecture. (pourquoi « Le petit Prince » visite régulièrement Jean quand ce dernier est en danger ou se sent perdu, p.e.)
Au début de l’album, il est écrit (en petites lettres) que l’auteur dédie « ce récit [...] à la mémoire des peuples indigènes du continent américain » et il s’agit de ne pas l’oublier quand on lit l’épilogue.
Une bien belle découverte !
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Green worldz, tome 1. (Manga. Série dont je ne lirais pas les suites)
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Un manga seinen aux accents post-apocalyptiques qui se déroule dans un Tokyo ré-arborisé d’un proche avenir et dans lequel Dame Nature prend sa revanche sur les humains.
Plantes géantes carnivores et autres monstruosités mutantes s’en prennent à des survivants qui doivent également lutter contres les tensions internes du groupe. (comme souvent dans les « survivals »)
Joliment dessiné avec un scénario de facture très classique (hommes versus monstres dans une effusion d’hémoglobine et de membres dévorés). Lecture non-déplaisante pour aficionados des trames gores mais rien de transcendant non plus.
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American gothic. (BD)
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« American gothic » est le 1e tome dans la nouvelle collection « Dark muséum » chez Delcourt et qui a pour but de présenter des interprétations d’oeuvres d’art dans le genre horrifique.
Cette BD qui part d’un tableau de 1930 connu de Grant Wood nous raconte la Grande Dépression dans l’état de l’Iowa et ses fermiers ruinés et affamés.
C’est bien la faim (et l’impuissance) qui pousse un de ces pauvres hères à l’ignominie, qui dans cette histoire de l’Histoire américaine, va lentement crescendo pour se montrer sous un angle des plus sombres et cauchemardeux.
Le scénario est porté par un excellent graphisme en encre et aquarelle, dans les couleurs dominantes de gris... comme la poussière du Dust Bowl, et de rouge... comme le sang qui sera versé...
J’ai encore quelques livres à lire pour les challenges avant le 31/12/2017, donc je ne m’attarde pas trop sur les suivis... désolée oops,
d’autant que j’ai encore un peu de mal à me concentrer et que je pars parfois inopinément dans une sieste
Dernière modification par Verdorie (10 Décembre 2017 01:18:08)
