[J. Heska] Un monde idéal où c'est la fin

Pas de souci pour le tutoiement, au contraire :)

Quelques petits tuyaux "d'écrivains" sur l'inspiration  :
– Avoir toujours un petit truc sur soi pour noter les idées (parce que l'inspiration devant une page blanche ne vient pas en général, c'est en vivant qu'elle arrivant)
– Ne jamais se lancer sans avoir d’idées au préalable, et en disant ” on verra bien”
– Ne jamais céder à la facilité du type : « Oui, mes personnages sont inconsistants, mais bon, j’ai une bonne histoire pour compenser ! »
– Ne jamais (jamais) négliger l’étape de correction. Un roman, c’est 10% de création pure (l’étape la plus sympa) et 90% de transpiration pour polir le diamant brut. C'est souvent là que viennent les petites idées complémentaires qui font le charme d'un livre.
– Rester « AWARE » (copyright Jean-Claude Van Damme). Écouter, voir, ressentir, rêver :-)

Tout dépend du moment et de l'inspiration, ça peut aller très vite (un roman premier jet en deux semaines)  comme trèèèèèèèèèèèèèèèès lentement (dans la douleur, dans ces cas-là, faut pas insister).
Mais l'étape la plus longue est la correction, et là, ça peut vraiment prendre très longtemps, qu'elle que soit la "rapidité" de l'écriture car il faut réfléchir, relire, vérifier, etc. :-)

Hi, hi, celle-là a fait couler beaucoup d'encre numérique ;-)
Le fait que je sois pour ou contre n'a pas franchement d'intérêt car cette nouvelle, comme toutes les autres, ne véhicule pas de message particulier : elle s'inscrit dans la continuité des autres nouvelles de ce recueil : un humour grinçant, cynique, second degré, et ne constitue en rien l'émission d'une opinion, quelle qu'elle soit d'ailleurs (je n'ai pas cette prétention).

Mais pour couper court aux accusations, je ne suis pas homophobe, bien au contraire (j'ai trouvé la polémique autour du mariage pour tous ridicule). J'ai de nombreux amis gays, certains ont aimé la nouvelle, d'autres l'ont trouvé nulle. Mais  sincèrement, j'ai tellement fait dans le caricatural et le grotesque pour cette histoire que je ne pensais pas une seule seconde qu'elle puisse être prise au premier degré.

Je sais que cette nouvelle a vraiment choqué et même perturbé la lecture de certains, je suis désolé si cela a été le cas !

Oh oui, c'est ma marque de fabrique totalement assumée !
J’ai grandi dans les années 90. J’ai été élevé à la B.D., au cinéma à grand spectacle (Indiana Jones, Retour vers le futur, Star Wars, etc.), à l’Internet naissant et aux romans d’action « tout en muscle », avec une prédilection pour le genre S.F. Je m’inscris donc dans cette époque sans complexe et n’hésite pas à piocher à droite à gauche des petits clins d’œil qui vont nourrir à la fois l’histoire, mais également la narration en elle-même. Mon style s’en ressent naturellement.

Merci, c'est un compliment que j'apprécie beaucoup :-)

Personnellement,  je l'ai plus vécue dans le sens de l'humour et de l'inversion des rôles. 
Un peu comme la nouvelle avec les légumes tueurs.
Mais je comprends la question car tout est interpretable.

Est ce aussi pour cela que tu t es lancé dans l'aventure de l'edition ? Pour avoir plus de liberté dans ce que tu ecris ?