[Suivi lecture] diablounette

Bonsoir !

Hmmmmmm n'étant pas venue laisser un message sur mon suivi lecture depuis longtemps, j'ai forcément du retard à rattraper, bon je ne lis pas une vitesse grand V mais quand même, je vais tenter de rattraper tout ça :)

Ciboulette : comme je te réponds fin février, au moins, la période des fêtes est finie et bonne nouvelle, ma tendinite aussi ! j'ai trouvé un kiné vraiment très bien et par chance je n'avais pas une tendinite de "longue durée". J'ai parfois encore un peu mal mais rien de comparable à avant, j'ai repris le sport en faisant attention, et je croise les doigts pour l'instant ça va plutôt bien, ouf !

Côté perso, et bien ça va, je pense qu'enfin j'ai arrêté de me dévaloriser et surtout de me poser mille questions sur ma légitimité en tant que manager, comme je n'ai eu que des retours positifs, aussi bien de mon équipe que de mon responsable, je me sens maintenant "à ma place" et même si bien sûr je n'ai pas fini de m'améliorer et d'apprendre, je me suis retirée du stress là-dessus. J'essaie toujours de passer une heure sans écran avant de dormir, il y a parfois des ratés mais ça m'aide à mieux dormir, la reprise du sport m'a fait beaucoup de bien au moral aussi car par contre j'avais du mal à accepter d'avoir repris du poids. Bref, je me reprends en main et ça fait du bien !

Alors voyons voir côté lecture, je vais reprendre dans l'ordre.

Pour ceux que ça intéresse, voici ma chronique du Talisman de la Villette de Claude Izner ici

Ma dernière lecture de 2021 a été Grossir le ciel de Franck Bouysse, c'était certes une lecture particulière en fin d'année mais quelle claque, j'ai vraiment adoré cette écriture à la fois poétique et rude, c'est un polar rural, très proche d'un roman noir. Vraiment, je suis plus que contente d'avoir découvert cet auteur et j'encourage tout le monde à le lire, bon, sauf si vous êtes déprimé parce que c'est sur, ce n'est clairement pas très gai. Ma chronique est là

Ensuite, changement total d'ambiance j'ai lu Bash de Rudy Gobert, il s'agit d'un comics français que j'ai reçu grâce à Babélio, c'était une lecture vraiment très sympa. L'histoire se passe dans un environnement futuriste et le héros de l'histoire, un jeune garçon, rêve de devenir champion de Bash, un basket plus violent et qui est à la fois un sport et une religion. Je m'attendais à un scénario plus enfantin et j'ai vraiment été agréablement surprise. Les dessins sont vraiment pas mal du tout, l'histoire est agréable à suivre et honnêtement, j'ai même hâte de lire le deuxième tome, la fin n'en étant pas une, il s'agit plutôt d'un tome d'introduction. Si vous voulez lire ma chronique, c'est ici

J'ai également ENFIN terminé Le nom de la rose, ouf ! alors, comment dire, je suis partagée sur ce roman, très contente d'avoir lu ce pavé mythique mais honnêtement, si j'enlève tout ce qui a vraiment un lien avec l'enquête, il y a des digressions, énumérations... très longues et pas forcément très faciles à comprendre. Je ne nie pas du tout qu'Umberto Eco avait une culture incroyable, c'est indiscutable, mais pour ma part, lire autant de passages en latin sans traduction, jusqu'à l'ultime phrase que je n'aurais pas pu traduire sans Internet, je trouve ça vraiment très très frustrant. Je vois beaucoup de critiques super élogieuses, en disant que ce roman est leur livre de chevet, qu'ils le relisent régulièrement euh... et bien personnellement, jamais je ne vais me réimposer ça car vraiment, j'ai aimé tout ce qui tournait autour des meurtres et la résolution de tout ça était vraiment géniale mais tout le reste était parfois indigeste et vraiment compliqué pour moi à lire. Honnêtement je trouve cela plutôt élitiste ce manque de traduction, et en tant que lectrice j'ai l'impression qu'on me reproche de ne pas lire le latin couramment, et c'est vraiment dommage car cela a gâché pour moi une bonne partie de ma lecture. Ma chronique est là

J'ai pris le temps après avoir fini la série de mangas Trait pour trait d'en écrire une chronique et moi qui lis des mangas depuis peu, je recommande plus que chaudement de les lire. Déjà parce qu'il n'y a que 5 tomes, et surtout parce que c'est à la fois drôle, touchant, et aussi très enrichissant pour en apprendre plus sur le métier de mangaka. Il s'agit d'une série autobiographique de la mangaka Hakiko Higashimura où elle raconte sa jeunesse en tant qu'étudiante, et surtout sa relation avec son professeur de dessin, son mentor. Ici il ne s'agit vraiment pas d'amour, mais réellement de comment une jeune fille rencontre un professeur aux méthodes... particulières (il frappe parfois ses élèves avec une baguette en bambou). Un homme intransigeant, dur, qui ne vit en fait que pour le dessin. Hakiko est sans concession envers elle-même, elle ne cache pas ses défauts, ses erreurs. J'étais triste de finir cette série et il est fort possible que je relise ces mangas un jour car c'est au final un hommage magnifique d'une élève à son professeur, et j'ai adoré leurs interactions, souvent improbables mais tellement vraies. Ma chronique est ici

Attention, à présent je vais parler d'un coup de coeur, il s'agit du roman Les nus d'Hersanghem d'Isabelle Dangy. J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique rentrée littéraire de janvier de Babélio et mon dieu quel bonheur c'était !! Ici, nous faisons d'abord connaissance dans la préface de Grégoire Arakelian, muté à Hersanghem, il habitait à Marseille et arrive seul dans cette ville car sa fiancée n'a pour le moment pas décidé de le rejoindre. Puis, dans chaque chapitre, via un lieu emblématique de la ville, nous faisons connaissance avec des habitants d'Hersanghem. J'ai adoré ce principe, découvrir la ville via ses habitants, retrouver Grégoire en fil rouge et en plus à chaque fin de chapitre, le même événement vient bouleverser les protagonistes, et forcément cela intrigue de plus en plus le lecteur. Bref, l'auteure m'a vraiment embarquée avec elle dans cette histoire qui pourrait sembler décousue, et pourtant tout se rejoint. J'aurais aimé que ce livre ne finisse jamais... Quelle lecture incroyable, ma chronique est là (Lisez ce roman, vraiment, il mérite d'être connu).

Et enfin, j'ai aussi lu Les enfants de la liberté de Marc Levy. Changement total d'ambiance pour cet auteur puisque nous nous retrouvons dans l'histoire romancée mais proche de la réalité de son père et de son oncle qui faisaient partie d'un réseau de résistance pendant la seconde guerre mondiale. Je n'ai pas lu énormément de livres sur ce sujet car il m'a fallu du temps pour accepter de me plonger dans cette période de l'histoire encore très récente et donc cruellement réaliste. En roman pur, mon seul point de comparaison est Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay qui m'avait bouleversé. Et ici malgré le fait que l'auteur raconte une histoire bien plus réelle, je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé. Je n'ai jamais été réellement aux côtés des héros, j'aurais vraiment aimé, mais je suis restée un peu en dehors, plus en spectatrice, et pourtant certains passages m'ont touché ou révolté, mais parfois avec Elle s'appelait Sarah, je devais fermer le livre un peu, reprendre mon souffle car j'étais réellement émue. Je conclus donc qu'il manquait malheureusement du sentiment dans ce roman, ce qui est dommage car c'est un très bel hommage, mais un peu trop froid pour moi. Ma chronique est ici

Nous pouvons maintenant passer à mes lecture en cours, et comme toujours, j'en ai 2 :

Les orphelins du mal de Nicolas d'Estienne d'Orves, oui c'est un titre plutôt racoleur et la couverture des éditions France Loisirs ne l'est pas moins (mais je ne peux pas faire la fine bouche, puisque c'est un livre qui vient d'une boite à livres). C'est un beau pavé aussi, d'environ 750 pages (mais c'est écrit gros), avec une alternance passé - présent. Le sujet du livre est le Lebensborn, ces "haras humains" où les nazis tentaient de créer la "race supérieure". L'introduction est vraiment bien, mais j'avoue que le personnage principal de la journaliste, Anaïs m'agace prodigieusement. Les passages dans le passé m'intéressent beaucoup plus mais je crois que je suis face à un petit souci. Ce procédé narratif me semble de plus en plus utilisé, et cette alternance commence à me lasser. J'ai bien avancé, et je n'ai pas envie d'abandonner mais bon, une chose est sûre, ça ne sera pas un coup de coeur, parce qu'il y a un peu trop d'accumulation de sensationnalisme, mais ça reste facile à lire, il ne faut pas trop réfléchir à la vraisemblance.

Les déferlantes de Claudie Gallay : c'était bizarrement ma professeure d'anglais en entreprise qui m'avait parlé de ce roman avec enthousiasme il y a quelques années. Aussi lorsque je l'avais trouvé dans une boite à livres, je n'ai pas hésité à le prendre. Et enfin je le lis, une chose est sûre, je ne m'attendais pas à un style aussi particulier. Des phrases très brèves, hachées, et au départ, j'avais un peu de mal à m'y retrouver dans les personnages (je ne sais pas trop pourquoi car ça ne m'arrive pas souvent). Pour être honnête, il m'a fallu environ 150 pages pour m'habituer à l'écriture et apprécier ma lecture. Là je suis dans les 200 pages et enfin je suis vraiment avec les protagonistes, et j'apprécie de retrouver ce livre. A suivre !

Bonsoir !

Et bien, je ne passe vraiment pas régulièrement en ce moment argh ! je lis pourtant toujours tous les jours, au moins un peu, mais bon, j'avoue que j'ai eu un gros passage à vide sur mon blog et ici. Je lis les suivis lecture assez souvent, mais vraiment, écrire, je n'y arrivais plus :( j'essaie de reprendre un meilleur rythme, car par contre, j'ai bien repris le sport. Le travail me prend pas mal d'énergie, mais il faut que je fasse attention à faire autre chose à côté aussi.

Petit message pour la toujours fidèle Ciboulette : je vais parler de Qui ? un peu plus bas, ce fut une très bonne surprise !

Donc, depuis mon dernier passage, j'ai tout de même lu quelques livres.

Qui ? de Jacques Expert : j'ai lu et chroniqué ce livre, mais je n'ai pas encore publié mon avis sur le net. J'ai beaucoup aimé ce roman, sa lecture était vraiment addictive, on a toujours envie de tourner les pages, de savoir qui est le coupable. J'ai émis plusieurs hypothèses mais en fait je m'étais trompée. J'ai trouvé que les personnages étaient bien définis, bien qu'ils soient dans leur ensemble assez proches de ce que j'appellerais des beaufs. Cependant, l'auteur décrit bien tous les protagonistes, il sème bien le doute et la construction du livre est plutôt originale, ça me change des alternances passé/présent. La fin est un peu abrupte, ce qui ne m'empêchera pas de relire un roman de Jacques Expert avec plaisir.

Les oiseaux chanteurs de Christy Lefteri : j'ai eu la chance grâce à Babélio de recevoir de nouveau un roman de Christy Lefteri après L'apiculteur d'Alep. Ce livre raconte l'histoire de la disparition de Nisha qui travaille en tant que nourrice (entre autre...) pour Petra à Chypre. L'histoire est racontée en alternance par Petra, qui est donc l'employeuse de Nisha et Yiannis qui était son amant. Il s'agit d'un roman qui s'inspire de faits réels qui se sont déroulés il y a quelques années à Chypre, et on sent que l'auteure s'est beaucoup documenté pour écrire ce livre. Malgré le sujet qui n'est pas facile, il y a de très beaux passages, j'ai souvent été révoltée par la passivité de la police face à la disparition de Nisha qui n'était "qu'une employée de maison" ainsi que par la façon dont sont traitées ces femmes en général. C'était une belle lecture, ma chronique complète est ici

Le mystère Henri Pick de David Foenkinos : c'est tout récent car j'ai terminé ce livre ce matin et c'était vraiment une belle surprise. En effet, malgré la popularité de cet auteur, c'était le premier roman de lui que je lisais. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, je l'ai trouvée malicieuse, questionnant les raisons du succès d'un roman, et effectivement ensuite on s'interroge en tant que lecteur sur nos propres choix. J'ai vu dans certaines critiques que pas mal de lecteurs sont nuancés sur ce livre, pour ma part, je pense que je l'ai apprécié car déjà, je n'en attendais rien de spécial, je l'ai lu longtemps après son succès, et contrairement à certaines fois où j'ai été déçue par des romans très mis en avant, j'ai totalement adhéré à l'intrigue. Personnellement  je n'avais pas du tout vu venir la fin. Très belle découverte pour moi de ce romancier.

Vous n'allez pas me croire, mais je n'ai toujours pas terminé Les déferlantes, ça ne devrait pas tarder, mais je n'avance vraiment pas rapidement dessus, sans que ça me gêne vraiment. Peut-être que je crains d'avance le moment où j'écrirai ma chronique car l'écriture est très particulière, et à la fois, j'aime bien ce que ça raconte. Je verrai bien quand j'arriverai au bout !