Synopsis
Pourquoi le blanc, si précieux aux peintres de toutes les cultures et essentiel aux calligraphes chinois et japonais, n'est-il évoqué en Occident qu'en termes d'absence, ou de manque? On n'y conçoit pourtant jamais cette couleur, Wittgenstein lui-même l'avait noté, comme transparente: elle demeure toujours celle d'une surface lumineuse et impénétrable. L'hypothèse qui est avancée dans ce livre est que notre ignorance, ou plutôt notre refus, du blanc tient au modèle de pensée que nous devons à l'alphabet. En inventant ta transcription de la parole par voyelles et par consonnes les Grecs ont transformé l'écriture en code graphique, provoquant ainsi dans son histoire une mutation qui, de la création des systèmes idéographiques à celle de écriture sémitique, n'avait jamais été envisagée: l'exclusion de la part visuelle de l'écriture, sa lecture, de ses principes de fonctionnement. On trouvera ici les éléments d'un dossier sur le sujet, et quelques preuves. Preuves de l'ostracisme du blanc par la culture occidentale, du rôle qu'y a joué l'alphabet, et de ses conséquences jusque dans la conception que cette culture se fait du signe. Mais preuves aussi des trouvailles auxquelles la redécouverte du blanc a donné lieu, dans l'image d'abord, picturale et photographique, mais également dans ta création littéraire, à l'ère de l'imprimerie.
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2009
Editions Vrin
224 pages
ISBN : 9782711621972
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