Seule New-York peut nous voir
Laura Cardinal

New York, 1984. Dakota Van Orton, jeune architecte issue de la bourgeoisie new-yorkaise s’est réveillée, 40 ans en arrière, dans un East Village méconnaissable. Ce quartier est sombre et dangereux, comme il l’était autrefois. Tout est resté derrière elle : le confort de sa vie moderne, son agence d’architecture florissante, mais aussi l’homme violent qu’elle venait de quitter.

Sans repère, Dakota se retrouve en bas de l’échelle sociale, devant travailler dur pour subsister et surtout s'adapter à des mœurs bien différentes. Rien n'est plus déstabilisant pour elle que d'évoluer dans une société où les femmes sont peu considérées. Du moins, c'est ce qu'elle pense, car sa rencontre avec James, une rock star charismatique et tourmentée, va bousculer ses certitudes.

Reniant son attirance naissante pour ce musicien qu’elle juge d’abord irrespectueux, Dakota lutte pour se faire une place dans un milieu qui n’est pas le sien, chaque choix l’emmenant un peu plus loin de sa zone de confort. Mais, au-delà de ces défis, une question obsédante demeure : pourquoi le destin l’a-t-il conduite ici ? Pourquoi a-t-elle constamment l’impression que des ombres rôdent, tissant autour d’elle des mystères trop flagrants pour être le simple fruit du hasard…?