Synopsis
La littérature fantastique, qu’Irène Fernandez préfère appeler « féerique », est aujourd’hui dans une situation doublement paradoxale. Devenue florissante, avec Tolkien, au moment même où les observateurs de la modernité littéraire annonçaient la mort du conte, elle rencontre le mépris ou l’indifférence du public cultivé et de la critique littéraire.
Irène Fernandez montre ici que ces réactions ne sont aucunement justifiées. Elle s’appuie principalement mais non exclusivement sur les quatre œuvres les plus célèbres dans ce domaine – Le Seigneur des anneaux, Les Chroniques de Narnia, Harry Potter, Twilight –, et soutient que le genre littéraire dont elles relèvent n’est pas un genre secondaire ou réservé à un jeune public, comme on peut s’en convaincre en allant de L’Odyssée à Faust (y compris son avatar moderne, le Dr Faustus).
Ces sagas sont des œuvres littéraires à part entière, qu’il faut apprécier ou critiquer comme telles. La littérature féerique, au-delà des qualités narratives qu’elle partage avec le roman, permet de traiter de thèmes majeurs où le roman est moins à l’aise, comme la responsabilité dans le choix du bien ou du mal, ou le sens (s’il y en a un) de la mort. En défamiliarisant le monde, elle invite à poser des questions sur la nature de la réalité. Enfin la « happy end » qui la caractérise traditionnellement, loin d’être réductrice ou naïve, élargit l’horizon des possibles.
Irène Fernandez montre ici que ces réactions ne sont aucunement justifiées. Elle s’appuie principalement mais non exclusivement sur les quatre œuvres les plus célèbres dans ce domaine – Le Seigneur des anneaux, Les Chroniques de Narnia, Harry Potter, Twilight –, et soutient que le genre littéraire dont elles relèvent n’est pas un genre secondaire ou réservé à un jeune public, comme on peut s’en convaincre en allant de L’Odyssée à Faust (y compris son avatar moderne, le Dr Faustus).
Ces sagas sont des œuvres littéraires à part entière, qu’il faut apprécier ou critiquer comme telles. La littérature féerique, au-delà des qualités narratives qu’elle partage avec le roman, permet de traiter de thèmes majeurs où le roman est moins à l’aise, comme la responsabilité dans le choix du bien ou du mal, ou le sens (s’il y en a un) de la mort. En défamiliarisant le monde, elle invite à poser des questions sur la nature de la réalité. Enfin la « happy end » qui la caractérise traditionnellement, loin d’être réductrice ou naïve, élargit l’horizon des possibles.
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2011 Editions Philippe Rey
192 pages
15 décembre 2011
ISBN : 9782848762074
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