DépositionLéon Werth

Journal 1940-1944

"Vous ne vous êtes pas contenté de vivre votre temps, ce temps noir et lumineux à la fois, vous l'avez pensé. On ne pourra pas en écrire l'histoire spirituelle sans recourir à un tel témoignage."
Claude Aveline. Mai 1947

"Par son admirable sincérité, par la probité d'une logique qui habille tous les faits, tous les hommes, tous les propos, sur mesure, Déposition est pour l'historien un des témoignages les plus directes et les plus précieux dont il puisse disposer pour recomposer l'évolution des esprits dans un coin de terre française, entre les temps nauséeux de l'armistice stagant et cette grande année de la Libération."
Lucien Febvre. Les Annales 1948

"L'intérêt du témoignage est soutenu par le plaisir de la lecture : l'humour est souvent féroce, servi par une langue belle, doué, précise, toujours nerveuse, qui se garde de toute envolée lyrico-ennuyeuse, comme de tout pédantisme. (...)
Werth n'oublie pas cette formulation de Febvre : "Au fond de l'histoire, il y a des sentiments". Cette quête des ambivalence, cette complexité des portraits pourtant composés avec une si féroce netteté, cette prise en compte de toutes les composantes, c'est ce que recherchent aujourd'hui, plus que naguère sans doute, les historiens qui travaillent sur cette période. C'est ce qui rend ce texte à tous égards singulièrement moderne.
Un texte hors du commun."
Jean-Pierre Azéma. Juillet 1992