Synopsis
Moyenne
-
0 vote
-
La réponse à cette question est moins évidente qu'il n'y paraît. D'où l'importance de cet essai, où Michel Terestchenko l'affronte dans toutes ses dimensions. Historique d'abord, car les techniques d'« interrogatoire coercitif » sont le fruit de recherches scientifiques entreprises par l'US Army dès les années 1950. Juridique ensuite, avec les justifications légalisées par le Congrès américain, qui a permis la création d'un véritable archipel mondial de la torture. Philosophique et morale, enfin et surtout, avec une réfutation serrée de l'« idéologie libérale de la torture ». L'auteur explique notamment pourquoi son argument central, l'hypothèse de la « bombe à retardement » justifiant la torture de l'individu qui l'a posée, n'est en réalité qu'une fable perverse, popularisée notamment par la série télévisée « 24 heures ».
Ainsi légitimée, démontre l'auteur, la torture devient le venin de la démocratie : en acceptant de briser les corps des hommes et des femmes « ennemis », elle mine inévitablement les principes mêmes de l'État de droit, corrompant la société tout entière.
1 édition pour ce livre
2008 Editions La Découverte
Langue française | 216 pages | Sortie : 1er octobre 2008 | ISBN : 2707149837
Aucune chronique pour ce livre
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog dans cette zone ! M'inscrire !
0 commentaire
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez commenter ce livre. M'inscrire !