Synopsis
Les religions semblent retrouver une nouvelle vie dans des sociétés à la fois désertées par la vie de la pensée et livrées à de profondes mutations démographiques. Abusée, l'opinion en oublie que la République laïque s'est construite sur l'affirmation de la liberté de conscience par rapport à la religion. Tout citoyen est libre de croire ou de ne pas croire. Il ne saurait être d'emblée assigné à une identité religieuse, sous peine de régression historique.
À l'ère de la liberté éclairée de l'individu et de la souveraineté du peuple, cultes et croyances restent nécessairement confinés à la sphère privée. S'il y a des religions sur le territoire de la République, aucune ne peut être dite "de la République". L'auteur s'emploie donc à décrypter les nouvelles recettes idéologiques par lesquelles un cléricalisme médiatique s'évertue à tarauder la conscience critique du citoyen. Obnubilé par ses "racines", celui-ci ne conçoit plus l'universalité de l'intérêt public, il consent à être traité en individu mineur et ordonné à des tâches subsidiaires.
Les mêmes illusions toxiques de l'absolu révélé imbibent autant les préjugés religieux que les dogmes idéologiques de notre époque. Comme l'explique Philippe Forget, la publicité des "minorités visibles", l'apologie du "multiculturalisme" et le culte de l'Autre aboutissent à ruiner l'unité républicaine du peuple qui dès lors macère dans ses mémoires, aux dépens du progrès commun. Les "élites" parasitaires prospèrent sur l'usure morale et politique de la conscience collective qu'elles privent ainsi d'horizon.
L'urgence de l'heure ne commande pas de restaurer une prétendue identité canonique de la nation, mais de repousser l'idolâtrie politico-médiatique des fétiches religieux. Il y va de la liberté des individus, de la souveraineté des citoyens et de l'indépendance de la patrie. La République ne se partage pas avec les meutes et troupeaux du dieu de soumission. L'enjeu est de remettre le citoyen et sa République sur leurs pieds.
À l'ère de la liberté éclairée de l'individu et de la souveraineté du peuple, cultes et croyances restent nécessairement confinés à la sphère privée. S'il y a des religions sur le territoire de la République, aucune ne peut être dite "de la République". L'auteur s'emploie donc à décrypter les nouvelles recettes idéologiques par lesquelles un cléricalisme médiatique s'évertue à tarauder la conscience critique du citoyen. Obnubilé par ses "racines", celui-ci ne conçoit plus l'universalité de l'intérêt public, il consent à être traité en individu mineur et ordonné à des tâches subsidiaires.
Les mêmes illusions toxiques de l'absolu révélé imbibent autant les préjugés religieux que les dogmes idéologiques de notre époque. Comme l'explique Philippe Forget, la publicité des "minorités visibles", l'apologie du "multiculturalisme" et le culte de l'Autre aboutissent à ruiner l'unité républicaine du peuple qui dès lors macère dans ses mémoires, aux dépens du progrès commun. Les "élites" parasitaires prospèrent sur l'usure morale et politique de la conscience collective qu'elles privent ainsi d'horizon.
L'urgence de l'heure ne commande pas de restaurer une prétendue identité canonique de la nation, mais de repousser l'idolâtrie politico-médiatique des fétiches religieux. Il y va de la liberté des individus, de la souveraineté des citoyens et de l'indépendance de la patrie. La République ne se partage pas avec les meutes et troupeaux du dieu de soumission. L'enjeu est de remettre le citoyen et sa République sur leurs pieds.
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2013 Editions Berg International
152 pages
6 novembre 2013
ISBN : 9782917191903
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"Comme l'usure organisée soumet la liberté et le progrès à un péril radical, le citoyen a le droit encore plus radical de reconstituer sa situation humaine et publique. La force juste de la raison populaire sait reconnaître les raisons justes de la force populaire."