Synopsis

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Un père... Un fils... Jean et Jean-Pierre Giraudoux... L'Electre de l'un est créée en 1937, celle de l'autre en 1985. Orgueilleuse provocation ou humble soumission au destin ?
"La famille des Atrides offre bien des ressources à qui veut étudier les raffinements et les brutalités de la nature humaine." Mais l'Electre de Jean-Pierre Giraudoux n'a, au fond, rien à voir - ou presque rien - avec celle de Jean Giraudoux.
Une intrigue policière forme la trame de l'oeuvre, souvent comique ou grinçante, et la question "qui a tué Agamemnon ?" ne trouvera sa réponse qu'à la fin.
Un choeur - de six personnages populaires - double les six protagonistes nobles de l'action : chacun d'entre eux s'est choisi un favori et commente à sa manière "la tragédie qui progresse".
Jean Giraudoux, dans une langue riche, ample, colorée, avait montré en Electre la recherche difficile et cruelle de la Vérité. Dans un dialogue ferme, ciselé, condensé à l'extrême, Jean-Pierre Giraudoux met à nu des coeurs royaux dans leur quête de l'amour, du plaisir, du pouvoir également, et surtout de l'impossible Pureté.
Une Electre passionnante, à mi-chemin entre Racine et Agatha Christie... Hommage d'un fils toujours inspiré par un père avec lequel il garde ses distances.

1 édition pour ce livre

1991 Editions Gallimard (Le Manteau d'Arlequin – Théâtre français et du monde entier)

Française Langue française | 105 pages

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