Synopsis
Quatrième de couverture
Venu du Havre, Jacques Prevel (1915-1951) arrive à Paris durant l'occupation. Autour de Saint-Germain-des-Prés, il connaît l'isolement et la misère car il renonce à toute situation pour écrire. Il ne trouve pas d'éditeur et doit publier à ses frais trois recueils : Poèmes mortels, Poèmes pour toute mémoire, De colère et de haine. En 1946, la rencontre d'Antonin Artaud est son illumination. De ce jour jusqu'à la mort d'Artaud, à Ivry, le 4 mars 1948, Jacques Prevel écrit le roman de sa vie, la quête quotidienne de la nourriture, de la drogue, de la poésie, recueillant les paroles d'Artaud, les textes qu'il lui dicte, les lettres qu'il lui lit. " L'intensité de sa vie me faisait entrer dans un absolu, le sien. J'étais pris dans son tourbillon. Je le suivais comme un somnambule. Et quand je le quittais à Jussieu ou quelque part dans la nuit, je revenais ivre, étrangement obsédé par ses paroles, par les chants qu'il psalmodiait, par son visage unique, par son regard poignant. Je marchais dans Paris sans penser ou plutôt je ne pensais qu'à lui. Ma vie était transformée, illuminée. Il y avait Antonin Artaud. Je vivais. " Epuisé par la tuberculose, Jacques Prevel meurt cinq ans jour pour jour après sa première rencontre avec Artaud, laissant un journal qui ne sera publié à titre posthume qu'en 1974.
Venu du Havre, Jacques Prevel (1915-1951) arrive à Paris durant l'occupation. Autour de Saint-Germain-des-Prés, il connaît l'isolement et la misère car il renonce à toute situation pour écrire. Il ne trouve pas d'éditeur et doit publier à ses frais trois recueils : Poèmes mortels, Poèmes pour toute mémoire, De colère et de haine. En 1946, la rencontre d'Antonin Artaud est son illumination. De ce jour jusqu'à la mort d'Artaud, à Ivry, le 4 mars 1948, Jacques Prevel écrit le roman de sa vie, la quête quotidienne de la nourriture, de la drogue, de la poésie, recueillant les paroles d'Artaud, les textes qu'il lui dicte, les lettres qu'il lui lit. " L'intensité de sa vie me faisait entrer dans un absolu, le sien. J'étais pris dans son tourbillon. Je le suivais comme un somnambule. Et quand je le quittais à Jussieu ou quelque part dans la nuit, je revenais ivre, étrangement obsédé par ses paroles, par les chants qu'il psalmodiait, par son visage unique, par son regard poignant. Je marchais dans Paris sans penser ou plutôt je ne pensais qu'à lui. Ma vie était transformée, illuminée. Il y avait Antonin Artaud. Je vivais. " Epuisé par la tuberculose, Jacques Prevel meurt cinq ans jour pour jour après sa première rencontre avec Artaud, laissant un journal qui ne sera publié à titre posthume qu'en 1974.
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