Synopsis
Le propre de l’ironie est le double discours. Sous la forme elle-même ambiguë de l’essai, d’Holbach fait ici l’apologie de l’art singulier de ramper, nécessaire au maintien du courtisan dans la Cour du Roi. Art du maintien, de la bonne façade et du savoir-vivre hypocrite, ramper est une manœuvre subtile, fondée sur l’abnégation. D’Holbach moque l’intelligence des conventions sociales, tissées d’hypocrisie et d’arrivisme. Car c’est n’avoir que peu d’orgueil et de passion que de devoir revêtir le costume de l’hypocrite pour, au fond, conforter le pouvoir des puissants. La position de l’auteur à l’égard de ces courtisans n’a d’égale que celle des courtisans face à leurs pairs et à leur maître. En décrivant les masques dont doit se revêtir le courtisan, d’Holbach met bas les mécanismes mêmes de la dissimulation et de la pantomime.
Moyenne
17.1
7 votes
TRES BON
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2 chroniques de blog
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01 Mai 2012SkrittLire la chronique
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02 Avril 2012zazy20 / 20Lire la chronique
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3 commentaires
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17 / 20 Le 10 Août 2019 à 13:54 Elouan
Mais franchement, si on pouvait changer cette affreuse couverture... (celle-ci est mieux : http://www.editions-allia.com/files/book_85_image_cover.jpg) Se complète bien avec Le Neveu de Rameau.
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20 / 20 Le 02 Avril 2012 à 17:32 zazy
Hélas toujours d'actualité. Une écriture savoureuse, une belle description de cet animal domestique et domestiqué. A lire absolument
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20 / 20 Le 19 Mars 2012 à 16:17 Marylivres
J'ai juste adoré ! L'essai lui-même ne fait que 14 pages, mais c'est juste excellent !