Synopsis
Une révolution est nécessaire dans les sciences du vivant. La génétique – fondamentalement déterministe – ne tient pas la route face à la somme des données expérimentales démontrant que le hasard est omniprésent dans le vivant, y compris dans le fonctionnement des « gènes ». La génétique, que ce soit dans sa version forte (un gène détermine un caractère d’un être vivant) ou dans sa version adoucie appelée « épigénétique » (le déterminisme du gène est tempéré par d’autres facteurs, dont l’environnement), est ainsi ébranlée dans son fondement : le désordre règne là où était censé régner un programme. Mais plutôt qu’abandonner cette théorie erronée, les biologistes pratiquent un double discours qui consiste à osciller en permanence entre les deux versions de la génétique (forte et adoucie), ce qui a pour effet de la transformer en une idéologie infaillible.
Pour sortir de cette impasse, il est temps d’accepter la part anarchique du vivant, c’est-à-dire la variation aléatoire qui en est la propriété première, et d’en tirer les conséquences. Il n’existe aucun ordre biologique intrinsèque qui déterminerait la vie. Les êtres vivants ne sont pas des sociétés centralisées de cellules obéissant aux ordres du génome ou de l’environnement, mais des communautés de cellules anarchistes, libres et actrices de leur destin, grâce au hasard qu’elles utilisent à leur profit. Ni gène, ni environnement, une nouvelle voie s’ouvre ici à la recherche biologique.
Jean-Jacques Kupiec (Docteur en biologie, Habilité à diriger des recherches) a d’abord pratiqué la biologie moléculaire en tant qu’ingénieur de recherche à l’Inserm. Il a, entre autres, cloné et séquencé plusieurs génomes viraux. Il a ensuite créé et encadré pendant quinze ans le séminaire d’histoire et philosophie de la biologie au Centre Cavaillès (ENS). Il est l’auteur d’une théorie qui a conduit à des expériences démontrant le rôle crucial joué par le hasard dans le développement embryonnaire.
Pour sortir de cette impasse, il est temps d’accepter la part anarchique du vivant, c’est-à-dire la variation aléatoire qui en est la propriété première, et d’en tirer les conséquences. Il n’existe aucun ordre biologique intrinsèque qui déterminerait la vie. Les êtres vivants ne sont pas des sociétés centralisées de cellules obéissant aux ordres du génome ou de l’environnement, mais des communautés de cellules anarchistes, libres et actrices de leur destin, grâce au hasard qu’elles utilisent à leur profit. Ni gène, ni environnement, une nouvelle voie s’ouvre ici à la recherche biologique.
Jean-Jacques Kupiec (Docteur en biologie, Habilité à diriger des recherches) a d’abord pratiqué la biologie moléculaire en tant qu’ingénieur de recherche à l’Inserm. Il a, entre autres, cloné et séquencé plusieurs génomes viraux. Il a ensuite créé et encadré pendant quinze ans le séminaire d’histoire et philosophie de la biologie au Centre Cavaillès (ENS). Il est l’auteur d’une théorie qui a conduit à des expériences démontrant le rôle crucial joué par le hasard dans le développement embryonnaire.
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2019 Editions Les Liens qui Libèrent (LLL)
247 pages
23 octobre 2019
ISBN : 9791020907936
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