Synopsis
Ecrites en vers libres, les ritournelles de la chère Dorothy encensent (à sa manière, polissonne) la vie de bureau, les résidences d'été, le théâtre, les films et les livres : « Je hais les livres, ils me fatiguent les yeux... » Elle fracasse le roman d'amour : « L'intrigue est toujours la même, ils [l'homme et la femme] n'arrivent jamais à s'entendre ! », et met en miettes le « roman réaliste, un étouffe-chrétien de cinq cents pages [qui] offre un tableau du train-train de la vie de famille. La petite Rosemary veut poignarder grand-père, papa souhaite que maman soit bientôt raide dans sa tombe, et Bobby veut épouser son grand frère... ». Grande tendre à la langue de vipère, la Parker, née en 1893 et décédée en 1967, défie le temps. Impossible de ne pas y reconnaître quelques zozos d'aujourd'hui, impossible de ne pas s'y reconnaître...
Première édition en français des "Hymnes à la haine" de Dorothy Parker. Pendant l'année 1916, elle donne à Vanity Fair une série de pièces en vers où elle assassine tout ce qu'elle n'aime pas. Par exemple, la bohême intellectuelle et la bourgeoisie qui ne pense pas, les épouses, leurs maris, les théâtreux..
Première édition en français des "Hymnes à la haine" de Dorothy Parker. Pendant l'année 1916, elle donne à Vanity Fair une série de pièces en vers où elle assassine tout ce qu'elle n'aime pas. Par exemple, la bohême intellectuelle et la bourgeoisie qui ne pense pas, les épouses, leurs maris, les théâtreux..
Titre original : The hate verses (2010)
Moyenne
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BON
2 éditions pour ce livre
2010 
Editions Phebus (Libretto)
106 pages
2002 Editions Phebus
103 pages
24 mars 2002
ISBN : 9782859408039
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Une plume cynique, amère voir insolente mais qui pourtant révèle une part de vérité sur la nature humaine. Hommes, femmes, famille, monde professionnel tout y passe. Un pavé dans la marre qui peut sembler exagéré mais sur certains aspects tout à fait délectable.
Je comprends ce que le recueil peu avoir de drôle et de mordant, mais je n'ai pas réussi à passer cette première impression d'une femme qui se plaint de tout et pour rien. Elle et moi n'avons probablement pas le même humour.
Ce recueil m’a tout bonnement réconcilié avec la poésie. Moi qui ait toujours trouvé ça ennuyant, j’ai ri de ces vers que nous offre la drollissime Dorothy Parker. Tout le monde y passe : les hommes, les femmes, les acteurs, les fêtes, les livres… On comprend bien pourquoi elle avait tant d’ennemis, elle qui travaillait dans le milieu qu’elle critiquait férocement! C’est drôle, c’est facile à lir