Synopsis
"Nous sentons, écrivait Schleiermacher en 1828, que notre langue ne peut vraiment développer sa pleine force que par les contacts les plus multiples avec l'étranger." De Herder à Hölderlin en passant par Novalis, Goethe, Humboldt et les frères Schlegel, l'acte de traduire occupe en effet une place centrale dans le champ culturel et littéraire allemand. Jamais la traduction, dans l'histoire de l'Occident, n'a été méditée de façon aussi riche et aussi vivante.C'est, pour le lecteur français, tout un domaine inconnu qui est ici dévoilé, exploré, analysé. Et, au-delà du problème spécifique de la traduction, c'est toute une série de questions fondamentales qui surgissent, questions que retrouve notre modernité : le rapport du "propre" et du "natal" à l'étranger, l'essence de l’œuvre, la nature de la langue.Cet essai, remarquablement conduit, à la fois érudit et clair, ouvre la voie à une nouvelle discipline (faudrait-il l'appeler traductologie ?) qui ferait enfin entrer la traduction dans le champ de l'histoire, du savoir et de la réflexion.
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Bien écrit et compréhensible si on a des références philosophiques sur le langage mais un peu long à mon goût. Je me serais contentée du manifeste, avant l'introduction, qui donne de bonnes pistes de réflexion quand on s'essaye à la traduction :)
C'est une lecture de haute-volée qui ne se laisse pas facilement appréhender, mais un effort de simplification notable d'une pensée romantique souvent alambiquée. Donne à penser. Mais je ne sais si j'ai été entièrement convaincu.