Synopsis
Qu’est-ce qu’une nation, et qu’est-ce que le sentiment national qui fait que des individus s’identifient corps et âme à d’autres individus qu’ils ne connaissent pas et ne connaîtront jamais ? Dans ce classique de l’historiographie anglo-saxonne, Benedict Anderson montre que l’adhésion à l’idée de souveraineté nationale n’a rien de naturel. Les sociétés traditionnelles étaient bien incapables de la concevoir, quelle que fût la force de leurs attachements ethniques ou territoriaux. L’auteur analyse les facteurs historiques dont la conjonction – comme celle de l’émergence du capitalisme marchand et de l’invention de l’imprimerie – a permis la naissance de ces singulières « communautés imaginées » que sont les nations. Convoquant une riche gamme d’exemples, du Brésil à la Thaïlande, en passant par l’Europe centrale et l’Amérique latine, l’auteur étudie l’interaction complexe entre la logique populiste et démocratique du nationalisme et les stratégies des régimes impériaux et dynastiques à la fin du XIXe siècle. Écrit dans un style élégant teinté d’une ironie typiquement britannique, l’ouvrage d’Anderson – traduit dans toutes les grandes langues européennes – offre à la fois le plaisir d’un certain raffinement intellectuel et l’utilité d’une introduction originale à un thème trop souvent traité de façon superficielle.
Titre original : Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism (1983)
Moyenne
12.0
1 vote
FAIBLE
3 éditions pour ce livre
2006 Editions La Découverte (Poche)
Traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat
224 pages
11 septembre 2006
ISBN : 9782707150073
2016 Editions Verso
256 pages
13 septembre 2016
ISBN : 9781784786755
Qui a lu ce livre ?
13 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
22 membres veulent lire ce livre
12 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Ce livre a remis en cause certaines idées reçues que je pouvais avoir sur le développement des nationalismes dans le monde, et permet d'éviter une pensée trop simpliste sur le sujet.
L'auteur est clairement situé politiquement, ce qui évite une fausse neutralité. La chute de l'URSS et les nombreux changements des dernières décennies rendent caduques certaines analyses mais le fond est intemporel.