Synopsis
Lorsque la Révolution éclate, les nouveaux gouvernants créent, en priorité, un comité de mendicité pour enquêter sur la misère, l'indigence et les moyens d'y mettre fin. Les résultats de cette enquête choquent les sensibilités et exigent une action immédiate. On estime qu'un français sur sept est économiquement faible et que les habitants des villes aussi bien que ceux des campagnes sont menacés.
Sous l'Ancien Régime, c'étaient essentiellement le clergé et les grands seigneurs qui venaient en aide aux pauvres. Mais pour les révolutionnaires, les idéaux catholiques de la charité sont une atteinte à la dignité de l'homme. Il faut trouver une solution nationale, fondée sur un programme législatif. Ainsi, pour la première fois, on va chercher à "nationaliser la misère". Si l'on en juge d'après les discours et les décrets, il s'agit d'un incontestable progrès. Mais le livre d'Alan Forrest s'intéresse moins aux intentions du gouvernement qu'aux résultats de sa politique. Ils sont loin d'être brillants. Les administrations locales restent à créer. L'inflation galope. Le coût de la guerre ne cesse d'augmenter. Et la guerre crée une nouvelle pauvreté, car les soldats sont pour la plupart recrutés parmi les couches laborieuses de la société.
En 1795, en dépit des bonnes intentions, le bilan est globalement négatif. Cinq ans plus tard, on est même contraint de restituer aux hôpitaux une partie de leurs revenus d'ancien régime.
Étude originale, objective et de lecture facile, cette analyse minutieuse de la période révolutionnaire illustre l'écart entre les intentions sur le plan national et les résultats dans les villes et les villages de la France profonde.
Sous l'Ancien Régime, c'étaient essentiellement le clergé et les grands seigneurs qui venaient en aide aux pauvres. Mais pour les révolutionnaires, les idéaux catholiques de la charité sont une atteinte à la dignité de l'homme. Il faut trouver une solution nationale, fondée sur un programme législatif. Ainsi, pour la première fois, on va chercher à "nationaliser la misère". Si l'on en juge d'après les discours et les décrets, il s'agit d'un incontestable progrès. Mais le livre d'Alan Forrest s'intéresse moins aux intentions du gouvernement qu'aux résultats de sa politique. Ils sont loin d'être brillants. Les administrations locales restent à créer. L'inflation galope. Le coût de la guerre ne cesse d'augmenter. Et la guerre crée une nouvelle pauvreté, car les soldats sont pour la plupart recrutés parmi les couches laborieuses de la société.
En 1795, en dépit des bonnes intentions, le bilan est globalement négatif. Cinq ans plus tard, on est même contraint de restituer aux hôpitaux une partie de leurs revenus d'ancien régime.
Étude originale, objective et de lecture facile, cette analyse minutieuse de la période révolutionnaire illustre l'écart entre les intentions sur le plan national et les résultats dans les villes et les villages de la France profonde.
Titre original : The French Revolution and the Poor (1981)
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1986 Editions Perrin
Traduit par Marie-Alix Revellat
233 pages
ISBN : 9782262004101
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