Synopsis
La terre la plus étrangère, paru en 1955, et jamais réédité avant l'édition des oeuvres complètes chez Lumen dans le volume de Poesia completa, est le tout premier livre de Flora Alejandra Pizarnik, qui le supprimera de sa bibliographie. Considéré comme une oeuvre de jeunesse par Alejandra Pizarnik, qui n'avait que 19 ans, c'est le seul livre signé de son vrai prénom «Flora», auquel elle ajoute celui qui sera son seul prénom par la suite, prénom d'écrivain «Alejandra». Elle rejette ce livre qui serait extérieur et non antérieur à l'oeuvre, mais qu'on reconnaît aujourd'hui avoir une place absolument à part et aussi essentielle dans sa singulière étrangeté.
Cesar Aira le dit de la manière la plus juste : «La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c'est de ne pas s'adapter au futur modèle;
Par contraste, il nous permet de mesurer ce qu'a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s'est établi dans la vie et l'oeuvre de Pizarnik.
[.] Ce qui est précieux dans ce livre, c'est son caractère d'antériorité; [.] chose qui démontre le caractère de construction délibérée de l'oeuvre-vie de Pizarnik.» Trois raisons alors de publier ce livre renié et resté inédit :
1/ parce que les volontés des grands écrivains nous auraient privés de grands oeuvres si à un moment donné, après leur mort, quelqu'un d'absolument admiratif et compétent ne les avait pas sauvées de l'oubli. 2/ parce que les premiers pas d'Alejandra montrent les empreintes du sol dont son oeuvre s'est nourri : l'écriture automatique et un certain surréalisme. 3/ cet «autre» livre, où d'un premier coup d'oeil on ne reconnaît pas l'image convenue, déjà figée, d'Alejandra Pizarnik, nous demande justement d'aller au-delà. C'est un commencement et la fin de notre édition des oeuvres complètes d'Alejandra Pizarnik (au moins pour le moment !)
Cesar Aira le dit de la manière la plus juste : «La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c'est de ne pas s'adapter au futur modèle;
Par contraste, il nous permet de mesurer ce qu'a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s'est établi dans la vie et l'oeuvre de Pizarnik.
[.] Ce qui est précieux dans ce livre, c'est son caractère d'antériorité; [.] chose qui démontre le caractère de construction délibérée de l'oeuvre-vie de Pizarnik.» Trois raisons alors de publier ce livre renié et resté inédit :
1/ parce que les volontés des grands écrivains nous auraient privés de grands oeuvres si à un moment donné, après leur mort, quelqu'un d'absolument admiratif et compétent ne les avait pas sauvées de l'oubli. 2/ parce que les premiers pas d'Alejandra montrent les empreintes du sol dont son oeuvre s'est nourri : l'écriture automatique et un certain surréalisme. 3/ cet «autre» livre, où d'un premier coup d'oeil on ne reconnaît pas l'image convenue, déjà figée, d'Alejandra Pizarnik, nous demande justement d'aller au-delà. C'est un commencement et la fin de notre édition des oeuvres complètes d'Alejandra Pizarnik (au moins pour le moment !)
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1 édition pour ce livre
2015
Editions Ypsilon
Traduit par JACQUES ANCET
72 pages
8 octobre 2015
ISBN : 9782356540607
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