Synopsis
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Cesar Aira le dit de la manière la plus juste : «La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c'est de ne pas s'adapter au futur modèle;
Par contraste, il nous permet de mesurer ce qu'a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s'est établi dans la vie et l'oeuvre de Pizarnik.
[.] Ce qui est précieux dans ce livre, c'est son caractère d'antériorité; [.] chose qui démontre le caractère de construction délibérée de l'oeuvre-vie de Pizarnik.» Trois raisons alors de publier ce livre renié et resté inédit :
1/ parce que les volontés des grands écrivains nous auraient privés de grands oeuvres si à un moment donné, après leur mort, quelqu'un d'absolument admiratif et compétent ne les avait pas sauvées de l'oubli. 2/ parce que les premiers pas d'Alejandra montrent les empreintes du sol dont son oeuvre s'est nourri : l'écriture automatique et un certain surréalisme. 3/ cet «autre» livre, où d'un premier coup d'oeil on ne reconnaît pas l'image convenue, déjà figée, d'Alejandra Pizarnik, nous demande justement d'aller au-delà. C'est un commencement et la fin de notre édition des oeuvres complètes d'Alejandra Pizarnik (au moins pour le moment !)
1 édition pour ce livre
2015 Editions Ypsilon
Langue française | Traduit par JACQUES ANCET | 72 pages | Sortie : 8 octobre 2015 | ISBN : 9782356540607
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