Synopsis
Longtemps, dans la Bibliothèque de la Pléiade, les Chants de Maldoror de Lautréamont furent mariées en un volume avec les oeuvres poétiques de Germain Nouveau. Aujourd'hui, Isidore Ducasse, dit Lautréamont, possède son volume propre, regroupant les Chants, Poésie 1 & 2 et sa Correspondance.
C'est dire le changement de perspective qui s'est opéré concernant cet écrivain météoritique, né en 1847, mort en 1870, auteur anonyme à 22 ans, en 1868, du premier des Chants.
Analysée comme preuve d'une folie délirante par Bloy et Gourmont, redécouverte par Breton qui recopie les Poésies à la Bibliothèque nationale et en parle à son compagnon de chambrée, Louis Aragon, qui s'inspirera de Lautréamont dans ses premiers textes en prose, l'oeuvre entre dans la Pléiade à l'orée des années 1970, grâce à Jean Paulhan.
Mais, en 1966, paraît un Lautréamont par lui-même, dû à Marcelin Pleynet qui l'enseigne à Chicago. Cet ouvrage, aujourd'hui repris dans la collection « Tel », constitue la deuxième redécouverte de Lautréamont après celle des surréalistes. L'auteur, le personnage, le mythe littéraire, les jeux des sources : tout est mis à plat, mis au jour, mis à jour, par Marcelin Pleynet L'ouvrage inspire alors deux articles fondamentaux par deux écrivains qui se définissent au miroir d'Isidore Ducasse : Aragon dans les Lettres françaises et Philippe Sollers dans Critique (« La science de Lautréamont »).
Quelques années plus tard, à la lumière de cette deuxième redécouverte, Lautréamont fera sa deuxième entrée dans la Pléiade, cette fois par la grande porte, avec un volume qui lui est consacré, et comporte précisément en annexes les textes suscités par l'ouvrage de Marcelin Pleynet.
C'est dire le changement de perspective qui s'est opéré concernant cet écrivain météoritique, né en 1847, mort en 1870, auteur anonyme à 22 ans, en 1868, du premier des Chants.
Analysée comme preuve d'une folie délirante par Bloy et Gourmont, redécouverte par Breton qui recopie les Poésies à la Bibliothèque nationale et en parle à son compagnon de chambrée, Louis Aragon, qui s'inspirera de Lautréamont dans ses premiers textes en prose, l'oeuvre entre dans la Pléiade à l'orée des années 1970, grâce à Jean Paulhan.
Mais, en 1966, paraît un Lautréamont par lui-même, dû à Marcelin Pleynet qui l'enseigne à Chicago. Cet ouvrage, aujourd'hui repris dans la collection « Tel », constitue la deuxième redécouverte de Lautréamont après celle des surréalistes. L'auteur, le personnage, le mythe littéraire, les jeux des sources : tout est mis à plat, mis au jour, mis à jour, par Marcelin Pleynet L'ouvrage inspire alors deux articles fondamentaux par deux écrivains qui se définissent au miroir d'Isidore Ducasse : Aragon dans les Lettres françaises et Philippe Sollers dans Critique (« La science de Lautréamont »).
Quelques années plus tard, à la lumière de cette deuxième redécouverte, Lautréamont fera sa deuxième entrée dans la Pléiade, cette fois par la grande porte, avec un volume qui lui est consacré, et comporte précisément en annexes les textes suscités par l'ouvrage de Marcelin Pleynet.
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2013 Editions Gallimard (Tel)
224 pages
13 juin 2013
ISBN : 9782070141029
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