Le Capitalisme, c'est mauvais pour la santé
Anne Plourde2021

Synopsis

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EXCELLENT

La crise sanitaire, économique et sociale découlant de la pandémie de COVID-19 n’est qu’une «répétition générale» des catastrophes auxquelles sera confrontée l’humanité si elle ne parvient pas à limiter le réchauffement planétaire. Or, le réseau sociosanitaire québécois, affecté par 40 ans de réformes néolibérales, est très mal préparé pour affronter de tels bouleversements. Pour Anne Plourde, le diagnostic est clair: le capitalisme, c’est mauvais pour la santé.


Coupes massives, dégradation des conditions de travail, pénuries de personnel, rémunération indécente des médecins, bureaucratisation à outrance, modes de gestion autoritaires et privatisation croissante des services... Dans une analyse aussi limpide que pénétrante, Anne Plourde met en relief le rôle du capitalisme et de la lutte des classes dans cette détérioration du système public de santé québécois. En prenant appui sur l’histoire des Centres locaux de services communautaires (CLSC), elle livre une critique abrasive du modèle de soins dominant, centré sur «le bon docteur, l’hôpital et le pilulier».


Le capitalisme, de par sa nature même, crée des conditions de vie nocives pour les individus et la planète. Et en médicalisant les problèmes sociaux et politiques, il dépolitise les enjeux liés à la santé. Heureusement, ce n’est pas la seule avenue possible. Lutter pour dépasser ce système basé sur l’exploitation et la domination, bâtir des services de santé démocratiques et robustes, voilà ce qu’on peut faire de mieux pour garder la santé!

1 édition pour ce livre

2021 Editions Ecosociété

Française Langue française | 288 pages | Sortie : 1er avril 2021 | ISBN : 9782897197032

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1 commentaire

  • terrystad Le 14 Juillet 2021 à 02:11
    Dépenses publiques, profits privés: p. 260 Ne reste plus qu’à mettre fin à la privatisation des profits qui découle de ce modèle « public-privé » et à mettre fin en même temps au détournement des fonds publics qui, dans un tel modèle, servent en partie à financer les profits des entrepreneurs propriétaires de ces établissements (et non aux personnes soignantes ni aux bénéficiaires).

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