Synopsis
Les zones pavillonnaires, affublées à l’occasion du joli nom de lotissement, envahissent inexorablement les abords des villes et des villages, selon un modèle administratif et économique qui, indifféremment du lieu, se reproduit à l’identique. Elles incarnent un idéal et un mode de vie fondés sur l’aliénation désirée. L’obsession de l’hygiène et de la sécurité, le culte de la marchandise et de la propriété privée ont remplacé les solidarités et la culture de résistance des classes populaires. L’expérience de la relation à autrui se réduit au désir mimétique de posséder les mêmes signes de la réussite individuelle. Cet univers, parfaitement structuré, enferme l’imaginaire dans un espace étriqué, accentue le repli sur soi et appauvrit la vie sociale.
L’espace, quadrillé, découpé en plans de circulation, repose sur une logique de flux. La notion de «?ville?» –?et bientôt de «?campagne?»?– s’efface. Désormais réduites à leur centre historique, les villes sont cernées par des zones spécialisées?: industrielles, commerciales, résidentielles, vertes, de loisir… Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits dans l’organisation de l’espace social. Tout système politique peut être analysé au travers de son architecture. Ce livre permet de comprendre celui dans lequel nous vivons.
04/07/12
« Le cauchemar pavillonnaire »
Recension du Cauchemar pavillonnaire dans Archiscopie.
« L'auteur dresse dans cet essai un panorama à la fois politique, social et esthétique du mode de vie pavillonnaire et des lotissements créés selon des modèles standardisés répétés à l'envi. Une fois dépeint "l'univers pavillonnaire", il en[...]
05/06/12
« Le cauchemar pavillonnaire »
Recension du Cauchemar pavillonnaire par Thierry Paquot dans Le Monde diplomatique.
« Et si le "rêve pavillonnaire" se révélait un cauchemar ? C'est la conviction de l'auteur, pour qui le lotissement est l'expression d'une idéologie – l'individualisme –, d'une classe sociale – les couches moyennes de la classe... moyenne –[...]
L’espace, quadrillé, découpé en plans de circulation, repose sur une logique de flux. La notion de «?ville?» –?et bientôt de «?campagne?»?– s’efface. Désormais réduites à leur centre historique, les villes sont cernées par des zones spécialisées?: industrielles, commerciales, résidentielles, vertes, de loisir… Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits dans l’organisation de l’espace social. Tout système politique peut être analysé au travers de son architecture. Ce livre permet de comprendre celui dans lequel nous vivons.
04/07/12
« Le cauchemar pavillonnaire »
Recension du Cauchemar pavillonnaire dans Archiscopie.
« L'auteur dresse dans cet essai un panorama à la fois politique, social et esthétique du mode de vie pavillonnaire et des lotissements créés selon des modèles standardisés répétés à l'envi. Une fois dépeint "l'univers pavillonnaire", il en[...]
05/06/12
« Le cauchemar pavillonnaire »
Recension du Cauchemar pavillonnaire par Thierry Paquot dans Le Monde diplomatique.
« Et si le "rêve pavillonnaire" se révélait un cauchemar ? C'est la conviction de l'auteur, pour qui le lotissement est l'expression d'une idéologie – l'individualisme –, d'une classe sociale – les couches moyennes de la classe... moyenne –[...]
Moyenne
11.5
2 votes
FAIBLE
1 édition pour ce livre
2012 Editions L'échappée (Pour en finir avec)
160 pages
ISBN : 2915830649
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Ca aurait pu être un bouquin hyper intéressant, étudiant de près le système pavillonnaire. Mais c'est écrit hyper bizarrement, tentant d'être presque poétique mais c'est juste mauvais. Au lieu de s'attaquer à la racine du problème, c'est à la limite du réactionnaire par moment, ridiculisant les habitants pavillonnaires, simples victimes d'un système capitaliste terrifiant. Je ne recommande pas.
Un livre qui aurait pu être bien plus intéressant sans ce ton pamphlétaire insupportable par moments et cette tendance à la caricature qui décrédibilise en partie le propos. Dommage, car ça aurait vraiment pu être une bonne analyse.