Synopsis
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BON
Qu'il prolonge et célèbre en métaphores somptueuses les images de quelques artistes qui lui sont chers, qu'il poursuive sa pérégrination solitaire dans le Mexique d'aujourd'hui, Octavio Paz ne se quitte pas. Marche tout à la fois déroutante et précise. Les trois grands poèmes écrits sous le signe de Mexico, Retour, Au milieu de cette phrase..., Pétrifiée pétrifiante, auxquels il importe d'adjoindre l'étonnant Nocturne de San Ildefonso, trahissent bien autre chose qu'une nostalgie. L'homme qui parle, l'homme qui déambule à travers les avenues d'un savoir défunt, cherche-t-il encore un écho, un profil de l'adolescent qu'il fut, lorsque l'avenir feignait d'être clair sous la lumière zénithale des certitudes? «Je marche sans me rapprocher. Je regarde à rebours.»
Ce qui persiste au terme, qu'est-ce donc, pour Octavio Paz, sinon cet acte ultime du poème, avec, à l'horizon, des mots que rien ne justifie, et qui s'éclairent cependant et nous éclairent, comme un astre au premier matin, exacts, entiers, inaltérables.»
Claude Esteban.
Titre original : Pasado en claro (1975)
1 édition pour ce livre
1990 Editions Gallimard (Poésie)
Langue française | Traduit par Claude Esteban, Roger Caillois et Jean-Claude Masson | 216 pages | Sortie : 1er mars 1990
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