Synopsis
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Le livre présent ne comporte cependant aucun de ces textes au ton virulent et qui osent ruiner les assurances si comiquement prétentieuses de tant de nos écrivants – bien davantage qu’écrivains – contemporains, relayés par des pseudo-critiques ne sachant plus rien faire d’autre que recopier de creuses fadaises journalistiques appelées « argumentaires » et autres « éléments de langage » qui mériteraient bien davantage d’être qualifiés de langages rudimentaires. C’est la raison pour laquelle cet ouvrage ne regroupe que les textes que nous pourrions dire de pure célébration, même si, bien sûr, l’exigence critique n’est jamais mise de côté, puisque s’y trouvent des analyses sur les œuvres pour le moins aussi variées que profondes de Malcolm Lowry, Ernesto Sabato, Joseph Conrad, W. G. Sebald, William Faulkner, László Krasznahorkai et bien d’autres encore, œuvres remarquables qui toutes tournent autour de ce que José Bergamín appela le monstre du romanesque, sans toutefois jamais devoir tomber dans sa gueule menaçante.
En somme, Le temps des livres est passé se veut une illustration, sombre peut-être mais point complètement désespérée, de la mission que Sainte-Beuve assigna aux critiques littéraires consistant à faire l’office de la vigie, et notre cri de découverte sera lui aussi toujours mêlé d’émotion et de joie.
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