Synopsis
Que sait-on, finalement, de ces petites filles nées une nuit de mai 1934, à Corbeil, un bled perdu de l’Ontario, et qui, en quelques mois, devinrent le point de mire du monde entier ? Premières quintuplées à survivre, Émilie, Marie, Annette, Cécile et Yvonne Dionne furent arrachées à leurs parents par un bon docteur convaincu que des paysans ne sauraient s’en occuper adéquatement. Rapidement, les précieux poupons se transformèrent en mine d’or pour lui. De tractations en transactions, elles furent déclarées pupilles de la Couronne – le gouvernement ontarien y trouva également son profit. Confinées dans un hôpital construit en face de la demeure familiale, elles devinrent des bêtes de cirque qu’on exhibe deux fois par jour à un public en délire. Des petits chiens savants. Les profits de la vente de poupées à leur effigie a même dépassé pendant un moment ceux générés par la poupée Shirley Temple, alors l’idole de Hollywood. Les quintuplées ont huit ans quand leurs parents déboutent le gouvernement et récupèrent leurs fillettes, mais leur mère se demande avec appréhension si elle saura s’y prendre avec elles. Pourront-elles devenir des enfants comme les autres ? Elle avait raison de s’inquiéter, Elzire Dionne…
Émilie est morte à 20 ans et Marie, dans la trentaine. Annette, Cécile et Yvonne – décédée en juin 2001 – ont raconté le retour chez leurs parents, dans la grande maison construite pour elles. Un enfer ! Elles furent élevées devant les caméras et, pour résumer cette période, un seul mot leur vient à l’esprit : make-believe (de la frime). Les sœurs Dionne ont toujours travaillé, car les millions générés par la petite industrie montée autour d’elles ne sont pas allés dans leurs comptes en banque. Il y a quelques années, le gouvernement de l’Ontario leur versait une indemnité de dédommagement pour cette enfance perdue. Trop peu, trop tard ?
Émilie est morte à 20 ans et Marie, dans la trentaine. Annette, Cécile et Yvonne – décédée en juin 2001 – ont raconté le retour chez leurs parents, dans la grande maison construite pour elles. Un enfer ! Elles furent élevées devant les caméras et, pour résumer cette période, un seul mot leur vient à l’esprit : make-believe (de la frime). Les sœurs Dionne ont toujours travaillé, car les millions générés par la petite industrie montée autour d’elles ne sont pas allés dans leurs comptes en banque. Il y a quelques années, le gouvernement de l’Ontario leur versait une indemnité de dédommagement pour cette enfance perdue. Trop peu, trop tard ?
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1998
Editions Les Presses de la Cité
300 pages
ISBN : 9782258044166
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