Synopsis
Fille de Jean-François Revel, sœur de Matthieu Ricard, Ève Ricard est atteinte depuis douze ans de la maladie de Parkinson. Refusant de se soumettre à la fatalité, elle se bat contre les atteintes dégénératives, évolutives et définitives de son mal. Elle réussit même - ce qui représente un exploit dans la thérapie de cette maladie cérébrale - à se passer de Dopamine, seul médicament censé bloquer la dégénérescence des tissus, et qu’on ne peut prendre que pendant dix années.
Dans ce texte, où est à l’œuvre une force peu courante face à ce fléau redouté, Ève Ricard affirme que si « elle n’appartient plus depuis longtemps à la famille des gens normaux, elle n’appartient pas plus à celle des parkinsoniens, et ne vit pas comme eux ».
Pour elle, « parler de la maladie n’est pas témoigner d’un malheur, mais dire qu’elle n’est pas un malheur serait une tromperie ». D’ailleurs son frère Matthieu, que tout le monde connaît grâce à sa place auprès du Dalaï-Lama, précise, en bouddhiste convaincu, dans sa préface : « Le bonheur ne nous est pas donné, ni le malheur imposé. Nous sommes à chaque instant à une croisée de chemins, et il nous appartient de choisir la direction à prendre. »
Il ne fait aucun doute, à la lecture de ce texte à la fois douloureux et fécond d’espoirs, que nous sommes en présence d’un sauvetage par l’art, et que ces quelques pages, qui rendent visible l’invisible, sont le cri d’un poète. « La nuit, je souffre, mais, au petit matin, je suis encore là. Ma vie est sauve. Chaque nuit me fait accoucher de la vie. »
Dans ce texte, où est à l’œuvre une force peu courante face à ce fléau redouté, Ève Ricard affirme que si « elle n’appartient plus depuis longtemps à la famille des gens normaux, elle n’appartient pas plus à celle des parkinsoniens, et ne vit pas comme eux ».
Pour elle, « parler de la maladie n’est pas témoigner d’un malheur, mais dire qu’elle n’est pas un malheur serait une tromperie ». D’ailleurs son frère Matthieu, que tout le monde connaît grâce à sa place auprès du Dalaï-Lama, précise, en bouddhiste convaincu, dans sa préface : « Le bonheur ne nous est pas donné, ni le malheur imposé. Nous sommes à chaque instant à une croisée de chemins, et il nous appartient de choisir la direction à prendre. »
Il ne fait aucun doute, à la lecture de ce texte à la fois douloureux et fécond d’espoirs, que nous sommes en présence d’un sauvetage par l’art, et que ces quelques pages, qui rendent visible l’invisible, sont le cri d’un poète. « La nuit, je souffre, mais, au petit matin, je suis encore là. Ma vie est sauve. Chaque nuit me fait accoucher de la vie. »
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2004
Editions Arléa
76 pages
août 2004
ISBN : 9782869596733
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