Synopsis
Paru en cinq livraisons, de 1946 à 1958, Paterson est sans conteste le «grand œuvre» de William Carlos Williams, et l’une des bornes majeures de la poésie nord-américaine du XXe siècle. Construit autour de la ville ouvrière du New Jersey qui lui donne son titre, et suivant le cours métaphorique de la rivière Passaic, ce long poème offre le portrait éclaté d’une ville américaine à travers son paysage immédiat, ses scènes contemporaines, mais aussi les multiples strates de son histoire coloniale, culturelle, industrielle… Williams a conçu son ouvrage comme un vaste montage, où alternent séquences versifiées — à la syntaxe tourmentée — et collages de proses quotidiennes : archives locales, coupures de presse, lettres et documents divers… La tension majeure du livre réside bien sûr dans cet écart, entre un projet épique (mais hanté par une déroute historique et sociale) et l’extraordinaire invention dont le poète fait preuve, dans la recherche d’une prosodie visuelle qu’il aura été l’un des premiers à concevoir.
Paterson avait été publié une première fois chez Flammarion, en 1981. À l’occasion de cette nouvelle édition, Yves di Manno a entièrement relu, corrigé et refondu sa traduction.
Paterson avait été publié une première fois chez Flammarion, en 1981. À l’occasion de cette nouvelle édition, Yves di Manno a entièrement relu, corrigé et refondu sa traduction.
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2005 Editions José Corti
Traduit par Yves di Manno
272 pages
ISBN : 2714308929
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Ce monument de la poésie américaine – et de la littérature moderne en général, dont je mesure désormais l'impact – déroule un langage neuf, insaisissable plus qu'hermétique, au souffle épique. Le signifié (souvent historique, social, parfois poésie pure) est toujours là mais comme derrière un voile, qui se dérobe par moments pour laisser saisir une image très claire, comme dans un rêve.