Synopsis
Celui qu'on appelle le " Rimbaud " japonais eut plus que des affinités avec le poète voyant, dont il traduisit les Poésies et des lettres à Verlaine. La fulgurance de son talent - ses premiers poèmes furent publiés en revue à treize ans -, la liberté de sa vie vouée à l'art et à un amour impossible pour une jeune femme, sa disparition prématurée à trente ans, ont très tôt entouré Nakahara Chûya (1907-1937) d'une aura de légende. Aujourd'hui encore, il est l'un des poètes les plus lus et les plus aimés de la jeunesse. Dans un constant renouvellement des formes poétiques, il " chante la solitude d'un homme qui veut échapper aux menaces d'une société particulièrement contraignante et retrouver ces moments où l'enfance nous ouvre l'infini de la présence au monde ". Traduits par Yves-Marie Allioux, voici 66 poèmes, accompagnés de textes critiques et de documents sur sa vie, de celui qui " rêvait les rêves " d'un " monde d'avant les mots ", comme une île au trésor dont on aurait perdu la voie d'accès.
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Je suis vraiment ravie par ma découverte de Nakahara Chûya. J'ai été touché par beaucoup de ses poèmes, me laissant sublimement songeuse devant les émotions qui s'en dégagent. C'est richement documenté ce qui nous permet d'approfondir davantage notre lecture. Les touches de chagrin, de mélancolie débordent de ses poèmes et regorgent également d'effets musicaux jouant d'une sensibilité des mots.
Un recueil de poèmes, dudit "Rimbaud japonais", mêlant ivresse des sentiments et intertextualité. L'édition est d'ailleurs très documentée ce qui est fort appréciable.