Poisons et Empoisonneuses Nessrine Chabi

L’histoire de la criminalité nous apprend que les femmes ne tuent pas comme les hommes. Souvent, elles évitent les confrontations et le contact direct avec le sang, préférant des méthodes insidieuses, lentes et soigneusement calculées. Le poison devient leur instrument de pouvoir et de contrôle, capable d’éroder une vie sans laisser de trace. Certaines empoisonneuses patientent des mois, voire des années, observant, testant et manipulant leur entourage jusqu’au moment exact où la mort devient inévitable. Pour elles, la vengeance se savoure froide, saupoudrée de cyanure et d’arsenic.

Qu’est-ce qui conduit ces femmes — mères de famille, infirmières, sages-femmes, religieuses ou aristocrates — à commettre de tels crimes ? Quels sont leurs mobiles ? Partagent-elles le même modus operandi ?

Au fil des dossiers et des procès, il apparaît que beaucoup échappent à la justice, dissimulant habilement leurs crimes derrière l’apparence du quotidien, un visage respectable et une vie ordinaire. « Les plus vicieuses portent le nom d’Elisabeth, les plus redoutables : Marie. Coïncidence ou archétype meurtrier ? Le secret se dérobe entre les lignes de ce livre. »

Poisons et empoisonneuses est une passion purement féminine, inscrite dans l’histoire criminelle et médico-légale. Ce livre analyse le rôle du poison comme instrument privilégié du crime au féminin, révélant des pratiques dissimulées derrière la normalité sociale et rendues visibles par l’expertise scientifique et les archives judiciaires.