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Lorsqu'en 1922 Einstein se rendit en France pour prononcer une série de conférences, les savants, les philosophes et plus largement l'opinion l'accueillirent de manière diverse. Les uns venaient entendre de vive voix une version de la théorie de la relativité, autour de laquelle les polémiques étaient vives ; les autres, Bergson en particulier, écoutaient Einstein pour mettre à l'épreuve une conception du temps et de l'espace ; quant à l'opinion, elle se déchira autour de la signification de cette étrange théorie : quelle part le savant peut-il prendre à ce déchainement d'irrationnel? Comment faut-il comprendre l'affirmation du caractère relatif de toute mesure du temps ? Comment se forment les concepts scientifiques alors qu'il s'agit justement d'éviter toute référence ? Sont-ils coupés de la réalité sensible? La science est-elle autonome? Garde-t-elle la maitrise de ses effets sur l'opinion? Quelle est la part de responsabilité de la science dans la crises des valeurs? Quelle part faut-il attribuer à la subjectivité du savant dans l'invention scientifique ? La science et la philosophie partagent-elles les mêmes conceptions de l'espace et du temps? Y a-t-il quelque complémentarité entre l'artiste et le savant?
Ronald Bonan présente, précise et commente dans cet essai les réponses que Merleau-Ponty apportait à ces questions.
1997 Editions Autoédité
Langue française | 104 pages
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