Romances sans paroles suivi de CellulairementPaul Verlaine2002

Synopsis

En 1874, lorsque Verlaine reprend à Felix Mendelssohn le titre de ses courtes pièces pour piano, Romances sans paroles, cette sorte de chanson entrée en littérature à l’époque romantique relève déjà d’une tradition désuète. Mais l’essentiel ici est qu’elle nous dise la primauté du chant dans une poésie à la fois naïve et savante dont le lyrisme mélancolique exprime de manière alors neuve ce que le poète lui-même appelait « le vrai vague » où fusionnent des sensations diverses. Et ce recueil à l’atmosphère noyée, il suffit que le sens simplement y murmure.
Romances sans paroles n’était pas encore publié quand Verlaine fut arrêté pour avoir tiré sur Rimbaud, et Cellulairement fut écrit pendant son séjour en prison. Les poèmes, pourtant, font peu de place à la vie carcérale, et retracent surtout une crise d’identité sans pareille dans la vie du poète. Désormais, Verlaine ne joue plus avec une réalité douloureuse : il la vit et cherche à fuir.

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2 commentaires

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  • avatar GabrielleBouquine
    15 / 20 Le 30 Décembre 2020 à 08:32 GabrielleBouquine

    Un bon recueil dont j’ai préféré la première moitié, c’est à dire Romances sans paroles et les premiers poèmes de Cellulairement. La suite, avec des poèmes très longs, m’a fait perdre le fil des mots de Verlaine.

  • avatar Art de Livre
    12 / 20 Le 25 Juin 2018 à 18:10 Art de Livre

    Le premier recueil contenu dans ce livre est assez court, mais très agréable à lire. Les poèmes sont, pour la plupart, mélancoliques et tendres, représentatifs de l’œuvre de l'auteur. Malheureusement, le second recueil peut sembler répétitif aux yeux d'un lecteur connaissant Verlaine, et les longs poèmes de fin ressemblent à des fables de La Fontaine... Un livre qui n'est pas indispensable.