Synopsis
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Pirotte veut-il écrire un texte sur la rue qui abrite sa demeure qu’il se laisse aller à un vagabondage digressif sur son style, sur ses inspirations, comme un enfant rêveur qui regarde à la fenêtre. On voit passer Dhôtel, Chardonne, Follain, Lubin, Thomas, Jaccottet… On y découvre les ponts entre l’auteur et ses références, notamment son goût de la description lente des lieux. Et bien qu’in fine on ne sache quasiment rien de la rue des Remberges, ce séjour d’où tout aujourd’hui nous parvient, ce sanctuaire ultime, tout en est dit au travers cette réminiscence des lectures, par cette évocation mélancolique des éléments fondateurs d’une écriture et au-delà, de la personnalité même de l’écrivain.
La flânerie reste le maître mot et la psychologie s’efface derrière l’espèce de sensualité tendre qui accompagne cette promenade, cette errance au grès des résurgences. L’ambiance s’approche du recueillement et les péchés que confesse Pirotte sont ceux d’une certaine idée de la littérature, celle des poétiques terroirs. Plus qu’une profession de foi, ce texte rend hommage ; plus qu’un aveu, c’est une déclaration, sans emphase, un regret aussi, emprunt d’une suave mélancolie, une lettre d’amour. Pour connaître mieux Pirotte : ce livre le découvre, et également incite à vagabonder au milieu d’une inappréciable famille d’esprit.
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