Synopsis
Les anarchistes ont toujours accordé une grande importance à l'éducation, au sens large du terme. Dans leur optique, ce mot désigne toutes les formes de pensée et d'action qui tendent à élever physiquement, moralement et intellectuellement l'être humain. Ils en sont naturellement venus à parler d'éducation intégrale et à la considérer comme le meilleur moyen d'assurer le succès de la Révolution. Transformant les individus, elle permettrait d'établir définitivement une société nouvelle, juste et fraternelle. Contrairement aux marxistes, ils estiment que toute rénovation sociale, profonde et durable est étroitement subordonnée à un bouleversement dans le domaine pédagogique et à un changement radical des mentalités et des attitudes.
Cette idée fondamentale fut reprise et développée par la plupart des militants libertaires. Soucieux d'accorder leurs actes avec leur pensée, ils créèrent, dès la fin du XIXème siècle, de petites communautés où ils vérifièrent leurs conceptions pédagogiques et les complétèrent à la lumière de l'expérience. Les méthodes d'éducation active, qui commencent enfin à être officiellement reconnues et généralisées, sont nées dans ces laboratoires. Le plus célèbre d'entre eux fut incontestablement La Ruche, fondée par Sébastien Faure en 1904, près de Rambouillet. Soixante personnes environ y vécurent en permanence : une quarantaine d'enfants des deux sexes, issus des milieux les plus défavorisés, et une vingtaine d'adultes bénévoles. La guerre mit brutalement un terme, en 1917, à cette école de l'avenir qui associait harmonieusement les activités manuelles et intellectuelles.
Le présent ouvrage retrace, à partir de documents rares et des témoignages inédits, l'histoire de cette expérience autogestionnaire originale. Il s'adresse à tous ceux qui pensent - comme Léon Tolstoï - qu' << il n'y a qu'un seul critérium de la pédagogie : la liberté >>.
Cette idée fondamentale fut reprise et développée par la plupart des militants libertaires. Soucieux d'accorder leurs actes avec leur pensée, ils créèrent, dès la fin du XIXème siècle, de petites communautés où ils vérifièrent leurs conceptions pédagogiques et les complétèrent à la lumière de l'expérience. Les méthodes d'éducation active, qui commencent enfin à être officiellement reconnues et généralisées, sont nées dans ces laboratoires. Le plus célèbre d'entre eux fut incontestablement La Ruche, fondée par Sébastien Faure en 1904, près de Rambouillet. Soixante personnes environ y vécurent en permanence : une quarantaine d'enfants des deux sexes, issus des milieux les plus défavorisés, et une vingtaine d'adultes bénévoles. La guerre mit brutalement un terme, en 1917, à cette école de l'avenir qui associait harmonieusement les activités manuelles et intellectuelles.
Le présent ouvrage retrace, à partir de documents rares et des témoignages inédits, l'histoire de cette expérience autogestionnaire originale. Il s'adresse à tous ceux qui pensent - comme Léon Tolstoï - qu' << il n'y a qu'un seul critérium de la pédagogie : la liberté >>.
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Ce livre est une thèse d'histoire ce qui explique les nombreux chapitres à tendance historique. Cette base historique plus le développement du projet de La Ruche est vraiment intéressant car on a une vision globale de l'importance de l'éducation chez les anarchistes au début du 20è siècle, mais aussi de l'évolution du mouvement anarchiste dans cette période et ses divers conflits.