#1 26 Mai 2011 00:42:09
Salut à ceux qui se retrouvent sur cette page ! :pompom:
Oulalah! Je suis en retard, en retard !... :supersmiley: Non, détrompez-vous, je ne suis pas en train de lire Alice au Pays des Merveilles... ^^ Pas de lapin blanc à l'horizon donc - du moins pas pour le moment...
Non, actuellement je lis La Maison de Claudine, de Colette. Souvenirs autobiographiques d'une enfance passée à la campagne avec les bêtes, auprès d'une mère chérie.
Alors pour tout vous dire, j'ai dépassé la moitié du livre sans rien encore avoir posté sur mes impressions (je ne savais pas qu'on avait un espace spécialement dédié à ça), ce qui fait que ce suivi ne débutera pas par du goutte à goutte, comme c'est apparemment censé être le cas, mais par une bonne rasade qui j'espère rafraîchira la mémoire de vos propres ressentis à la lecture de cette oeuvre. Ou si vous ne vous êtes encore jamais plongé dedans, j'espère que ce qui suit vous donnera envie de le faire :)
Bon, c'est parti, je vais essayer de ne pas trop m'étaler (j'ai bien dit "essayer" ^^).
Début du livre :
Je découvre pour la première fois l'univers et l'écriture de Colette... J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle élégance de style (eh oui, c'est ça quand on a des lacunes culturelles - Merci Vashta Nerada de m'aider à les combler ;) ) ! Au bout de quelques chapitres, le fil conducteur qui relie les différents instants de vie de l'auteure se dégage, les points de repère se fixent, bref, tout se met en place, de sorte qu'on finit par jeter l'ancre dans le monde qui nous est représenté. Ça y est, j'suis d'dans ! :jelis:
En général:
Je savoure toutes les descriptions, parfois un brin métaphoriques, avec une touche de personnification, qui d'emblée me plaisent et m'invitent à entrer dans le décor... Ce que je fais de bon gré :-) Un des aspects fondamentaux qui me font adhérer à ce texte c'est bien cette capacité qu'a l'auteure de nous projeter dans ses souvenirs, de nous les faire vivre, le plus souvent avec des yeux d'enfant, aux côtés de la petite fille qu'elle était.
L'exemple qui me vient comme ça : celui du mariage de la domestique, quand la petite s'en va vers le potager avec une amie, puis vers la maison des époux où elle observe par la fenêtre la chambre de noce, avant de s'enfuir en pleurs (Remarque: j'adore la manière dont se clôt ce chapitre - cf dernière ligne)...
Ce que j'aime aussi c'est que malgré une certaine lucidité vis-à-vis de la face obscure du monde, des passions, le ton reste très tendre : l'émouvant côtoie le drôle (pour le drôle, voir "Ma mère et le curé" =)).
Et puis s'immerger dans la sphère de Colette, c'est retrouver des échos de ce qui est propre à l'enfance, et par conséquent se rappeler de notre propre enfance, même si nous vivons à une époque toute autre et n'avons pas forcément les mêmes 'trips' :-) Plusieurs passages en particulier m'ont bien fait sourire (cf "Épitaphes", "Le curé sur le mur" => l'histoire autour du mot 'presbytère') =) Ah! Nostalgie, quand tu nous tiens ! :D
Sur ce, je vous laisse parce qu'il est tard :zzz La suite au prochain épisode... ^^
(J'essaierai de faire en sorte que ce soit un peu plus distillé la prochaine fois)
En attendant, n'hésitez pas à faire part de vos avis : si vous aimez ce livre ou non, si vous avez envie de le lire ou non, si oui, si non : pourquoi...
A bientôt !