[ECRITURE] Avez-vous du mal à faire souffrir/tuer vos héroïnes

Pour ma part et la troisième personne, c'est un peu compliqué ==' en gros je répète la scène dans ma tête une dizaine de fois jusqu'à la trouvé "au point" et je me met à la place de chacun des personnages un à un pour savoir ce qu'ils pensent (ça c'est la version technique, en vérité sauf scènes complexes, ça se fait tout seul :(  ). Puis quand il faut écrire, je remet tout (en triant ^^) car j'utilise un narrateur omniscient, où on peut facilement passer des pensées d'un perso à un autre sans utiliser la première personne.

Concernant le fait d'aimer les persos en difficulté, ça me fait penser à cela:
"Les choses bonnes à avoir et les jours bons à passés sont tôt racontés et n'offrent pas grand intérêt. Tandis que les choses inconfortablement palpitantes, de nature même à donner le frisson, peuvent faire une bonne histoire et, en tout cas, appellent une longue narration." je vous laisser quelques jours pour trouver de qui est cette citation (ne trichez pas avec google!)

En enfin, il y a un auteur qui a pensé à mettre ses héros plus dans le pétrin que ce qu'ils n'étaient déjà... l'auteur des Orphelins Baudelaires? ^^

hi,hi wen! Et bien, je me rends compte que c'était sur un forum que j'avais vu des conseils (en faisant une recherche google héros dans le pétrin à l'instant), donc auteur ou non, j'ignore! Mais bon, c'est vrai que les orphelins se mettent toujours dans le pétrin un peu comme des héros en fuite qui arrivent à la rivière pour semer leurs poursuivants, mais qui entendent déjà le grondement des chutes - à force de le voir, je n'ai plus la surprise des rapides/chutes !

Nouvelles questions: vos personnages  vous en veulent-ils quand vous les faites souffrir ? Avez-vous déjà dû faire face à une rébellion ?
Pour ma part, j'ai dû me construire un bunker secret pour éviter leur colère (et parfois celle des lecteurs).

Non c'est très clair. Moi aussi quand j'écris je ressens à leur place, mais après j'aime faire des "annexes" d'interviews de personnages ou de BD humoristiques ou petites nouvelles sur le côté, et dans ces moments là je prend plus de recul et ils viennent me dire le fond de leur pensée... encore que des fois, au milieu (oui, on est vraiment fou, mais que voulez vous) d'une scène, ça arrive que je m'arrête en voyant clairement un des persos me regarder et dire "non mais pas folle oui! Je fais pas ça moi" et là ça devient grave... ok je sors ^^

C'est vrai que l'avis des lecteurs, c'est trèèèès difficile ! Quand ils aiment, c'est bien, ça donne envie de continuer, mais quand ils commencent à râler... j'ai ma béta-lectrice en chef qui m'a dit un jour 'ce perso, je veux pas qui meurt!'. J'ai été contrainte de le sauver... (il a eu de la chance!)