Je l'avais nommé " mouais non bof "

 
    • Kellin

      Chercheur de mots

      Hors ligne

      #1 10 Avril 2012 18:36:01

      Je relisais mes textes qui datent d'un bon bout de temps et comme je me marrais bien je me suis dis, allez pourquoi pas les partager XD
      Je tiens à signaler que cette " histoire " enfin ce machin, a été écrit il y a bien longtemps donc si il y a des fautes ou des trucs incompréhensibles c'est normal :lol:

      Je lance mes affaires sur le sol et m'affale de tout mon poids sur le canapé, une dure journée qui s'achève enfin alors que je n'en voyais pas le bout. Je laisse aller ma tête sur le dossier et fixe le plafond du sombre appartement. Doucement mes yeux se ferment et me voilà plongé dans un demi-sommeil. C'est le début d'un de mes cauchemars qui finit par me réveillé. En effet, je suis presque insomniaque. Je ne fais que des cauchemars depuis que j'ai croisé son regard, depuis que mes sentiments se sont emballés il m'est impossible de fermer l'oeil sans être hanté par lui... Je me lève et vais dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir et prends conscience que mes cernes se creusent de plus en plus, mon regard se fait de plus en plus fatigué et mon teint n'en est plus pâle que d'ordinaire. J'ouvres le robinet et me passe le visage sous l'eau froide. Pourquoi me rend-il comme cela ? Pourquoi suis-je si maladif à chaque fois que je le vois ? Je suis plongé dans une totale incompréhension. J'ai pourtant essayé de m'en sortir mais plus j'essais de trouver des réponses à mes questions et plus j'ai l'impression que le mur qui se dresse devant moi se fait de plus en plus infranchissable.
      Tout ceci est arrivé depuis que j'ai fais sa rencontre. Jusqu'alors tout allait pour le mieux dans ma vie, je menais mon train train quotidien avec bonne humeur, sans trop de souci jusqu'au jour où il est entré dans ma vie et a tout chamboulé. Je ne peux pas mettre entièrement la faute sur lui car au fond il n'y est pour rien, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme cela. Mais depuis que j'ai fais sa rencontre, je fais des rêves étranges, des cauchemards, j'en suis devenu insomniaque. Mes sentiments sont totalement bouleversés, je suis incapable de me contrôler face à lui. J'en ai des sueurs froides rien que d'y penser. Même s'il est plutôt de nature froide et impénétrable je l'ai trouvé fort sympathique lors de notre première rencontre. J'exclus le fait d'être amoureux, car je n'ai jamais ressentis ce genre de choses avant de le rencontrer. J'ai déjà eu à faire à des histoires d'amour et je sais très bien de quoi il retourne. Or, dans ce cas de figure tout y est différent. Il me rend malade, il me tue à petit feu.
      Je relève la tête puis me regarde à nouveau. J'ai les yeux injectés de sang. Je prends dans l'armoire à pharmacie deux trois somnifères puis je file dans ma chambre. Je m'étales de tout mon long sur le lit, sans même me changer, j'avales mes somnifères puis attends patiemment que le sommeil vienne me chercher. Cette fois il ne viendra pas me hanter. Je serai plus fort. Au bout de quelques minutes, ma vue se trouble de plus en plus pour laisser place au noir complet. Je suis enfin plongé dans un profond sommeil et rien ne m'y tirera cette fois c'est certain.
      Je vois au loin une silhouette qui m'est familière, je m'approche et distingue sa chevelure, son corps, son visage ... Que fais-tu ici cette fois encore ? Pourquoi me hantes-tu de cette manière ? Qu'est ce que je t'ai fais ? Réponds moi ... Il reste muet et se contente de me regarder avec un sourire, ce sourire que je n'ai jamais vu affiché sur son visage. Il s'approche, me prends dans ses bras puis me regarde droit dans les yeux :
      " L'enfer ... En croisant mon chemin, c'est dans l'infinité de l'enfer que tu t'es engagé. "
      Non, non cela ne ce peut pas !
      " Tu ne m'as jamais fais aucun mal depuis notre rencontre ! Pourquoi m'en voudrais-tu ainsi dans mes rêves ?! "
      Je ne comprends rien. Un couteau s'enfonce doucement dans mon ventre, le sang coule sans interruption, il rit aux éclats. Il rit de ma souffrance. Je retire la lame puis la lui plante en plein coeur.
      " Laisses-moi tranquille, sors de ma vie ... Je ne veux plus te voir, je te hais de me détruire de cette façon ! "
      Le voilà qui rit de plus belle :
      " Tu me hais de t'aimer autant ? "
      "  Qu'as-tu dis ?! Réponds ! Non ne pars pas ! Réponds moi ! "
      C'est totalement trempé de sueur que je me réveil. Le haïr de m'aimer autant ? Je ne comprends plus rien à rien, tout ce que je sais c'est qu'une nouvelle journée commence et que je vais encore devoir affronter son regard en faisant mine que rien ne s'est passé, alors que j'aimerai lui dire tout cela, j'aimerai lui faire comprendre que par sa faute je vis un enfer. Même si je ne peux lui en vouloir, il en est la cause ...