Petit point avant le démarrage des vacances synonyme de déconnexion…
- J'ai
enfin terminé
Le nom de la rose. Merci encore unchoco pour cette occasion de replonger dans cette ambiance particulière ! Je soupçonne que j'ai encore zappé suffisamment de pages pour que dans 20 ans, je puisse y découvrir des choses que j'ai laissé passer cette fois-ci. Certaines descriptions sont vraiment hallucinantes – le cauchemar-vision d'Adso, ça m'a fait penser à un tableau de Hiéronymus Bosch, tellement foisonnant de personnages qu'on s'y perdrait – , et la moindre réflexion est le prétexte à une faramineuse succession d'énumérations - Umberto Eco ne se satisfaisait visiblement pas d'un exemple pour expliquer une notion… J'ai finalement trouvé que c'était un peu touffu pour un roman, entre philosophie, histoire et religion. Je sais bien qu'il fallait donner le contexte pour développer les idées de Guillaume de Baskerville, mais c'était dense. Et je reste frustrée par la conclusion en latin : il a fallu que j'aille faire une recherche sur Internet pour comprendre cette dernière citation, moi qui n'ai jamais étudié le latin. :S
- J'ai lu un manga. Je crois bien que c'est la première fois, si l'on excepte les quelques tomes d'Akira que j'ai lus par curiosité à la Fnac à l'époque où le genre faisait sa timide apparition dans les rayonnages. J'ai donc trouvé à la bibliothèque municipale 2 tomes de
Ghost in the Shell. Mon dessin animé préféré, autant pour le sujet que pour la musique ! Et j'ignorais complètement (ou j'avais oublié) que c'était adapté d'une BD ! C'était marrant de retrouver les personnages, de reconnaître l'intrigue, et de constater les immenses différences. Notamment, l'auteur passe son temps à expliquer les notions de science-fiction qu'il a inventées. Les notes prennent parfois une place énorme dans les pages ! Bon, ça ne m'a pas vraiment donné envie de lire d'autres mangas, vu que j'ai aimé tout en ayant l'impression que ce n'est pas un exemple ultra-représentatif du genre…
- J'ai lu un livre très original et passionnant en allemand :
Deutsch sein, und schwarz dazu de
Theodor Michael, une autobiographie d'un métis allemand-camerounais né dans les années 20 à Berlin. Il a eu une vie carrément romanesque, passant de la misère noire (sans jeu de mot) et des cirques « exotiques » au journalisme et à un poste de haut fonctionnaire, en passant par le cinéma et le théâtre, avec un enchaînement de catastrophes et de coups de chance qui lui ont notamment permis de survivre à la Seconde guerre mondiale. Évidemment, le grand intérêt de ce récit est de faire connaître l'histoire coloniale de l'Allemagne, qui a eu malgré sa brièveté des conséquences non négligeables - et on constate que la situation des « personnes de couleur », en français dans le texte, n'est pas vraiment allée en s'améliorant, même après la guerre. Je savais que l'Allemagne avait « possédé » le Cameroun par une copine d'internat au lycée, sans plus, mais je n'avais jamais réfléchi à la suite. À découvrir, vraiment.
Maintenant que les vacances approchent, je vais prendre dans ma PAL un pavé, j'hésite encore entre la
Trilogie martienne de Robinson, mon dernier
Andrea Schacht que j'ai à peine commencé, ou mon vieux
Schätzing (Limit) jamais terminé, qu'il faudrait que je reprenne du début parce que je me souviens que les multiples intrigues qui s'imbriquaient nécessitaient un minimum de suivi pour s'y retrouver. Et puis j'ai été sélectionnée pour un partenariat e-book, donc la liseuse sera du voyage aussi, si ça se trouve !
Et surtout, il va falloir que je fasse un tour sur le formulaire de l'ABC pour mettre à jour mes progrès des 3 derniers mois ! :pink:
En attendant, un bel été à tous :)