[suivi lecture] marmeline

Ah oui effectivement faut être douée quand même !!! C'est la tendinite de la liseuse !! :lol::lol:

En fait, je n'ai pas lu tant que ça : quelques heures à lire dans l'avion - 3 à l'aller, 3 au retour, et à partir de la 2e semaine de vacances, entre 1/2h et 1h le soir avant de dormir. Vraiment rien d'extraordinaire. Juste de quoi dévorer 3 ou 4 e-books de la grosse OP.
Je me suis aperçue que je commençais à avoir de la tendinite dans le pouce quand j'ai repris le boulot, et le premier soir j'ai pu constater que c'était vraiment la position dans laquelle je tenais la liseuse qui sollicitait cette articulation-là ! Je pense que c'est la couverture qui ajoute un peu trop de poids et d'épaisseur, il faut que je l'enlève pour bouquiner à la maison. Je suis assez soigneuse pour ne pas l'abîmer, je remettrai la couverture pour les déplacements.

Bref, parfois j'ai l'impression que mon corps se ligue contre moi : entre mes yeux et mes mains, la moindre défaillance me rappelle que ce sont des outils indispensables non seulement pour mon boulot, mais aussi pour tous mes loisirs préférés - lire, broder, tricoter, écumer Internet pour faire ma généalogie… Heureusement que j'aime aussi la randonnée, histoire de bouger un peu ! :ohlecon:

Tu rigoles, mais je peux te dire que je flippe un peu quand j'ai les yeux trop fatigués le soir pour pouvoir lire ou broder ou tricoter, je me retrouve complètement dépourvue !

Hello femmesdelettres :-)
Ces jours-ci, je ne lis pas grand-chose faute de temps, mais j'ai entamé Les dragons de la cité rouge d'Erik Wietzel. Je l'avais acheté lors de la grosse OP en pensant qu'il plairait à ma fille - le premier chapitre mettait aux prises un mercenaire ami d'un dragon avec une bande d'espèces de zombies.

Finalement, je ne sais même plus si elle l'a lu, mais pour l'instant j'aime assez. C'est un peu alambiqué par moments, les zombies ont en fait à peu près disparu, mais en échange il y a bien d'autres ennemis à pourfendre, de la magie à affronter, et le personnage du dragon me plaît bien.

En fait, comme j'ai reçu deux tomes des Conquérants de l'Impossible de Philippe Ebly (encore merci Tal ! :-) ) et aussi deux livres sur la traduction, j'ai un peu lâché la lecture électronique. Quand j'ai cinq minutes, soit je me documente sur le métier, soit je retombe en enfance ! Et vu que j'ai plutôt beaucoup de boulot (pour changer), je passe plus de temps à entretenir mes petites douleurs sur mon clavier qu'avec la liseuse ! :lol:

Super polis, super courageux, super débrouillards pour des ados - ils sont censés avoir quoi, 17 ans ? Gamine, ça me faisait rêver, l'idée qu'à 17 ans je pourrais moi aussi aller traverser la région en marchant sac au dos. Et qu'on me considérerait comme une adulte. Bref… :sifflote:
Et ils sont surtout super inconscients, pour se lancer dans des expérimentations toutes plus folles les unes que les autres après cinq minutes d'explications ! :lol:

Mais j'aime toujours, notamment parce que l'auteur n'a pas cherché à expliquer tous les détails de comment tel ou tel truc est possible alors que ça défie les lois de la physique telle qu'on la connaît - je suis dans …et les Martiens invitèrent les hommes, par exemple, et il esquisse simplement le système de propulsion du vaisseau, en trois phrases c'est torché que c'est de l'antigravitation et basta. Ça ressemble un peu à la réalité, mais en vrai c'est aussi proche du monde réel que les romans de fantasy qui débordent de magie et de dragons à toutes les pages. De l'authentique SF, quoi.
Et justement, avec les Martiens, je trouve ça particulièrement mignon de (re)voir l'idée qu'on pouvait se faire de la planète rouge il y a 30 ou 40 ans et qui a servi de base à un bon gros délire. Et même si les scientifiques avaient une certaine avance sur le commun des mortels, ça permet de mesurer un peu le chemin parcouru en matière de connaissances sur notre système solaire, mine de rien.
D'une manière générale, c'est un truc que j'aime beaucoup dans la SF un peu datée, parce qu'on y trouve des choses que les auteurs ont imaginées avec beaucoup d'avance sur leur temps, mais parfois, on a fini par y arriver, ou presque, ou même en mieux (ou en pire, au choix) !