@ Julie27 : Merci, notamment pour tous ces noms. Si tu as d'autres idées, je suis preneuse. Je prends tout !! lol
@ My : C'est vrai que c'est difficile de trouver du temps pour soi avec ce métier. J'essaye de trouver du temps pour faire autre chose, car je trouve que ça fait du bien au moral, mais du coup, je suis souvent fatiguée. D'ailleurs, je pense que c'est à cause de la fatigue, mais depuis la rentrée, j'ai mon œil gauche qui me fait des trucs bizarres (c'est comme si je voyais le reflet de ma pupille). Ça n'arrive pas tout le temps, mais en particulier quand je n'ai pas assez dormi. Je n'ai pas encore trouvé le temps de consulter, d'ailleurs... Sinon, parmi les trucs que je fais en parallèle, je me suis remise à écrire, je suis contente ! Bon, pendant les vacances, je n'ai rien écrit pour le coup, mais j'ai quand même sacrément avancé, et surtout, je suis contente de ce que j'ai écrit, ce qui n'est pas une mince affaire. ^^ Bisous et bonnes lectures !
@ choco : Ah moi, en fait, je n'écoute pas spécialement ce qui passe à la radio, j'écoute beaucoup en podcast, du coup je choisis la plupart du temps mes sujets. ^^ Bon, un soir, j'écoutais un podcast où un mec lisait du Baudelaire, il avait une voix tellement douce que c'était une vraie berceuse !! Mais comme je ne voulais pas m'endormir sur mes écouteurs, je les ai enlevés. Du coup, après, j'étais de nouveau trop réveillé, dommage lol ! Bisous et bonnes lectures !
@ lemillefeuilles : Il faut vraiment que je le lise, ce roman :heart: Bonne soirée et bonnes lectures !
@ vuhj : C'est justement pour mes collégiens que je le lis. ^_^ C'est dans le cadre d'un défi lectures avec une autre classe de 6e et des CM2. Ce sont les instit qui ont choisi les livres.
MyFloXyBabY : Oki, je note la référence :D Bonne soirée et bonnes lectures !
Bonsoir à tous !
Depuis mon dernier message, j'ai eu quelques petits bonheurs, comme un déjeuner chez une amie, hier, avec un repas extrêmement diététique composé d'une pizza et d'une galette des rois. =D J'ai également eu le plaisir de refaire du Qi Gong hier. :heart:
Aujourd'hui, je devais voir une autre amie, mais elle était trop malade pour sortir. Ce sera pour une autre fois ! Du coup, j'en ai profité pour bosser, lire et faire mes courses lol J'ai enfin fini un paquet de copies que je ne pouvais plus voir en peinture lol J'ai appris dans l'une des copies qu'Ulysse se bat à l'aide de Pokemon... Sauvez-moi, je suis au bord du désespoir... :trinquent: Et c'est ma meilleure classe de 6e ! Que m'ont réservé les autres ? j'ai peur...
Niveau lectures, j'ai fini un roman hier soir et un autre il y a quelques heures.
Le premier d'entre eux m'a permis d'avancer dans mon challenge Une toile de Mondrian, en lisant enfin un auteur africain, et plus précisément un auteur ivoirien. Du coup, me voilà à 20 nationalités différentes sur ma carte ! :D
<image>
Résumé : Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d'années et il retrace son itinéraire d'enfant-soldat de l'Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone. Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d'un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions. 'Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes les choses qu'il a créées ici-bas.' Telle est la maxime favorite du jeune Birahima pour justifier l'avalanche de malheurs qui s'est abattue sur lui depuis sa naissance. [Fiche LA]
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce livre. Je pense que je peux même parler de coup de cœur. Je le trouve d'une très grande richesse, au point qu'une fois le livre refermé, j'ai eu du mal à trouver le sommeil tant il continuait de me faire cogiter. Je me suis même surprise à rallumer la lumière pour noter certaines analyses que j'avais faites au creux de ma petite cervelle. Le fait d'avoir un narrateur enfant me faisait craindre le pire, ayant eu une mauvaise expérience avec Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris, mais je trouve que l'auteur exploite bien cela. J'ai ainsi été frappée par le mélange de naïveté et de perspicacité de ce narrateur. La terrible réalité dépeinte dans le livre apparaît de façon d'autant plus crue à travers ce regard naïf, alors même que par certains aspects, le narrateur apparaît comme bien plus intelligent que la foule d'adultes qui l'entoure. J'ai eu en fait le sentiment que se superposaient deux Birahima : celui venant de débarquer au Liberia, et celui ayant passé trois ans à tenter de survivre, ces deux Birahima étant chacun symbolisé par une des devises qui reviennent comme de véritables leitmotiv : "Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes les choses qu'il a créées ici-bas", et "Allah ne laisse jamais vide une bouche qu'il a créée". Sa quête, qui est de retrouver sa tante, le confronte à une violence qui confine à l'absurde, et à laquelle il résiste grâce à beaucoup d'humour. J'ai lu dans certains commentaires que ce qui avait gêné plusieurs lecteurs, c'était le côté répétitif de ce roman, mais à mon sens, les répétitions ne sont pas une maladresse de style et participent au contraire de la richesse du livre d'Ahmadou Kourouma. Ces répétitions mettent l'accent sur le côté absurde du monde dans lequel vit Birahima, un monde qui n'est pas si éloigné de l'enfer, un monde où se côtoient des Tantale et des Prométhée, dont le supplice est toujours recommencé, un monde où on survit tant bien que mal, où les enfants sont privés de leur liberté : il faut devenir un monstre ou mourir dans la misère. Le monde qui nous est présenté est comme la scène d'une tragédie, où les hommes, femmes et enfants ne peuvent rien faire d'autre que jouer le rôle qui leur est attribué - et à ce sujet, je trouve que le motif du Theatrum mundi est vraiment omniprésent, notamment par l'intermédiaire de la récurrence du costume, qu'il s'agisse de celui de Birahima, qui se retrouve sans cesse affublé d'une tenue de parachutiste trop grande pour lui, ou qu'il s'agisse des tenues de religieux dont se revêtent les "grands bandits" africains. Birahima parviendra finalement à reconquérir une forme de liberté en devenant le conteur de sa propre histoire, et donnera ainsi du sens à sa quête absurde. Il pourra choisir de raconter ce qu'il veut raconter, de ne pas raconter ce qu'il ne veut pas raconter : "Les mines et la rivière où on lavait le minerai, c'était le bordel au carré. Je refuse de les décrire parce que je suis un enfant de la rue et je fais ce que je veux, je m'en fous de tout le monde". A son tour, en devenant conteur, il deviendra un dieu capricieux, totalement libre de faire ce qu'il veut de sa création - et à mon sens, cela donne une résonance toute particulière au titre du roman, qui met non seulement l'accent sur la noirceur du monde dans lequel vit Birahima, mais qui met également en valeur le choix narratif de l'auteur. Par ailleurs, j'ai été frappée par le fait que les enfants-soldats dépeints par le narrateur lors de ses "oraisons funèbres" se sont tous retrouvés dans cette situation parce qu'il n'y avait pas ou plus l'école pour les "sauver", alors que le salut de Birahima se manifeste en quelque sorte par le surgissement inattendu de dictionnaires, qui hantent d'une certaine façon le texte, comme une sorte de refrain.
Bon, je ne vous cache pas que le deuxième livre que j'ai lu ne m'inspire pas autant. ^^
<image>
Résumé : C'est officiel. Margot tient la lettre entre ses mains. Elle est admise au collège du Parc des Grands Pins. Enfin elle sera collégienne, elle sera grande. D'abord, les préparatifs. Il faut acheter le carnet de correspondance, se munir de photos d'identité, il faut des photocopies des certificats de vaccination. Enfin elle doit décider comment s'habiller pour ce premier jour : jean et surtout pas de cartable ! Le premier jour arrive. Tout le monde a un cartable et beaucoup de filles sont habillées en jupe Malgré cette déconvenue, Margot se retrouve dûment intégrée dans une classe et comme elle est pleine de bonne volonté et qu'elle rêve d'être populaire, elle est volontaire pour être déléguée de classe provisoire. Margot est consciencieuse, bonne élève, habitée par plein de bonnes intentions. Elle va devenir déléguée élue par la classe, et elle veut être responsable. Elle veut que sa classe chahuteuse et plutôt nulle devienne une classe exemplaire. Alors elle organise, elle entreprend. Mais rien ne marche comme prévu et les dépenses d'énergie se retournent souvent contre elle. Alors elle tempère. Un voyage à Rome de toutes les sixièmes renforce des amitiés. Puis une grève des profs providentielle fait vivre une belle journée à la sixième de Margot. Une journée où tous ensemble ils vivent à leur goût.
Mon avis : J'ai lu ce roman dans le cadre de mon travail, puisqu'il a été choisi parmi d'autres pour le défi lectures CM2-6e. C'est un livre sympathique et bien écrit, qui évoque une période de notre vie avec réalisme. Pour certaines choses, on voit qu'il a pas mal vieilli, car j'ai dû aller chercher sur Google-est-mon-ami la signification de certains sigles ! Mais pour d'autres choses, il faut bien avouer qu'il reste d'actualité.
Pour ma prochaine lecture, je ne me suis pas encore complètement décidée, mais je lirai sûrement Un cadavre dans la bibliothèque d'Agatha Christie.
<image>
Résumé : Le colonel Bantry est contrarié : une jeune femme, vêtue d'une toilette tape-à-l'œil, a été retrouvée étranglée dans sa bibliothèque. Cruelle énigme pour la police. Heureusement, le manoir des Bantry est situé non loin du village de miss Marple. Cette sympathique vieille dame pleine de bon sens permettra-t-elle, une fois de plus, de dénouer toute l'affaire ? Publié pour la première fois en 1946, Un cadavre dans la bibliothèque est la plus célèbre enquête de Miss Marple.
Si oui, ce serait mon premier Agatha Christie avec Miss Marple. ^^
Et vous, que lisez-vous ?