[Suivi lecture] Elsinka

 
  • FloXy

    A moitié noyé sous sa PAL

    Hors ligne

    #1871 05 Octobre 2018 19:14:40

    Bah tant qu'à faire, autant qu'il y ait du sexe toutes les 2 pages justement ! XD
    Non ? :chaispas:

    @Cachaleau : je suis surtout jaloux de ta barbe. Elle est bien cotonneuse.
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

    Hors ligne

    #1872 05 Octobre 2018 23:18:01

    MyFloXyBabY a écrit

    @Cachaleau : je suis surtout jaloux de ta barbe. Elle est bien cotonneuse.


    Cette jalousie est bien naturelle. Le petit plus: elle est super efficace pour tout dépoussiérage.

  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

    Hors ligne

    #1873 09 Octobre 2018 10:34:50

    @ My : Je te dirai ça ! :D Bonne journée et bonne lecture ! ^^
    @ Mermaid : Ne te force pas, si tu n'es pas emballée, y a suffisamment à lire comme ça ^^ Bonne journée et bonne lecture !
    @ Cachal_eau : Oui, j'avais vraiment envie de voir plusieurs "visages" du Japon. Bon, il me manque le Sud, et surtout Okinawa, mais ce sera pour une prochaine fois ^^ Je suis effectivement en pleine lecture balzacienne, je suis contente de retrouver enfin mon cher Balzac :heart: Bonne journée et bonne lecture !
    @ MyFloXyBabY : :lol::lol::lol:

    ------------------------------------------------------------------

    Bonjour à tous,

    En ce moment, c'est la course. Ce week-end, je suis allée en province pour un mariage, et cette semaine, c'est notation des classeurs des élèves, alors même pas le temps de manger tranquille ^^''

    Je vais néanmoins enfin rattraper mon retard et vous évoquer mes dernières lectures :

    One Piece, tomes 34 et 35, d'Eiichiro Oda

    <image>

    <image>

    Résumé (qui spoile le moins possible) : Ces tomes mettent un terme au Davy Back Fight, nous emmènent à Water Seven, où Luffy est en quête d'un charpentier pour réparer son bateau, et entament parallèlement l'histoire de Robin.
    Mon avis : Incroyable, mais vrai, je me suis enfin remise à One Piece, après plus de dix ans !!! Entre Fullmetal Alchemist et maintenant cette série, il faut croire que le Japon m'a reboostée. Et c'est un vrai plaisir de voir qu'il y a toujours autant d'action et d'humour dans l'univers d'Eiichiro Oda. Je suis contente, par ailleurs, d'en apprendre davantage sur Robin, qui est un personnage que j'apprécie beaucoup.

    Robinson, de Laurent Demoulin

    <image>

    Présentation de l'éditeur : Robinson est une île sauvage.
    Robinson est un monde.
    Robinson est un Sisyphe heureux.
    Robinson est un enfant autiste.
    Son père, universitaire, évoque avec délicatesse et subtilité son expérience de la paternité hors norme, où le quotidien (faire les courses, prendre le bain, se promener) devient une poésie épique. Détonantes scènes décrites dans leur violence et leur scatologie les plus crues : Robinson ne parle pas, ne se contient pas, il s'exprime dans les mêmes gestes faits et refaits, avec cependant la même joie et le même intérêt, s'achevant dans les fèces le plus souvent.
    Ainsi Robinson est un adepte de Paul Valéry : «Le monde est menacé par deux choses : l'ordre et le désordre.»
    À cette vie au présent, unique unité de temps comprise par l'enfant, le père répond par une attention de chaque instant et ses soins constants, un humour sans faille et une éponge toujours prête. Avec intelligence et pudeur, ce père nous décrit ces microscènes dans une langue précise et maîtrisée, que son fils, privé de parole, ne saura appréhender. Peut-être est-ce là la seule raison d'être de ce texte tissé entre eux : Robinson ne le lira jamais.
    Mon avis : C'est un livre au ton humoristique, et pourtant ce livre ne fait pas rire. On ressort au contraire de notre lecture avec un cœur lourd comme les pierres. C'est aussi un livre au style très soutenu, presque précieux, et en même temps il y est sans cesse question de caca - oui, oui, vous avez bien lu. Le narrateur dit avec humour qu'il pourrait faire un tome 2 sur les pipis de Robinson, c'est pour vous dire. Bref, ce livre sur la relation d'un père avec son fils autiste est très paradoxal, il ne laisse pas indifférent, et nous remue les tripes.

    Actuellement, comme Cachal_eau l'a remarqué, je lis :

    Le Lys dans la vallée, de Balzac

    <image>

    Présentation de l'éditeur : Félix de Vandenesse souffre de la réserve d’Henriette de Mortsauf à qui il voue depuis son adolescence un amour total ; il tue pourtant cette femme en l’idéalisant, en lui imposant une pureté contre laquelle elle se révolte au moment de son agonie. Le Lys dans la vallée est le roman des désirs qui se croisent et des lettres qui ne parviennent pas à créer un véritable échange. Dans une longue confession épistolaire destinée à sa fiancée Natalie, Félix fait le récit de cet amour.
    Le Lys dans la vallée est le roman de toutes les ambiguïtés. La blanche Henriette est aussi un stratège machiavélique qui apprend à Félix l’art du pouvoir. Roman écrit sous la Monarchie de Juillet, par un auteur qui prône une réforme de l’aristocratie tout en la défendant, Le Lys dans la vallée laisse entrevoir la critique de la Restauration dans une scène de la vie privée.


    Bonne journée et bonne lecture à tous !

    Dernière modification par Elsinka (09 Octobre 2018 10:35:59)

  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

    Hors ligne

    #1874 11 Octobre 2018 18:29:36

    @ Shesarebel : Contente que le tome 1 t'ait plu, c'est vraiment une chouette série ! Bonne lecture !
    @ Thecatlady : Ah, donc tu as lu l'histoire de Nami ? :D C'est mon personnage préféré, avec Zoro. Bonne lecture !

    --------------------------------------------------------------------------------

    Bonsoir à tous !
    Ma vie, en ce moment, c'est un TGV qui ne marque aucun arrêt, ou presque. Vivement les vacances !

    Depuis mon dernier message, j'ai fini de lire Le Lys dans la vallée de Balzac.

    <image>

    Mon avis : C'est un très beau livre, comment pourrait-il en être autrement, avec un écrivain pareil ? mais ce n'est pas le Balzac que j'ai préféré, c'est même sûrement, de tous ceux que j'ai lus, et j'en ai quand même lus pas mal, celui que j'ai le moins aimé. Il est vrai que son style est différent des autres. Ça m'a perturbé au début, j'avais l'impression de lire le livre de quelqu'un d'autre. Ce roman se rattache clairement plus au romantisme ; on ne nous parle pas tant de la société de l'époque que de sentiments : "Lorsqu'une vie ne se compose que d'action et de mouvement, tout est bientôt dit ; mais quand elle s'est passée dans les régions les plus élevées de l'âme, son histoire est diffuse." Malgré tout, en filigrane, transparaît une critique de la Restauration, mais j'aurais aimé que cela soit mis davantage en avant. J'ajouterai que la nature a un rôle très important, c'est presque un personnage à elle toute seule.  Sinon, pour en revenir au style plus proprement dit, l'emploi de la première personne et de la forme épistolaire fait que Balzac a essayé de respecter scrupuleusement la manière d'écrire de son personnage principal, et c'est ce qui à mon avis était le plus perturbant. Le fait que ce soit Félix qui raconte explique d'autant plus le développement de l'expression des sentiments. J'ai assez peu accroché à ce personnage, par ailleurs, ainsi qu'à Mme de Mortsauf, même si sur la fin, j'ai bien cru que j'allais pleurer tant elle m'inspirait de la pitié ! "Oui, vivre ! dit-elle en me faisant lever et s'appuyant sur moi, vivre de réalités et non de mensonges. Tout a été mensonge dans ma vie, je les ai comptées depuis quelques jours, ces impostures. Est-il possible que je meure, moi qui n'a pas vécu ?" Cela dit, le personnage le plus insupportable reste clairement M. de Mortsauf.

    Je pense que le prochain Balzac que je lirai sera La Peau de chagrin.

    En attendant, j'ai lu deux autres mangas, les tomes 3 et 4 de Silver Spoon d'Hiromu Arakawa :

    <image>

    <image>

    Mon avis : Ce manga aborde la vie dans un lycée agricole à Hokkaido. Le tome 3 évoque plus précisément les vacances d'été du jeune Yûgo, qui refuse de retourner chez lui, étant en froid avec sa famille, et qui décide donc de travailler pour la ferme de la famille d'une de ses camarades. J'ai trouvé ce tome moins "documentaire" que les précédents, et c'était agréable. C'était également sympa de rencontrer le frère du héros ; cela a permis de développer l'histoire personnelle de celui-ci. Le tome 4 aborde la fin des vacances d'été et la reprise des cours avec la venue de l'automne. Il était un peu moins enthousiasmant que le troisième, mais l'humour restait bien présent et j'étais super contente de voir plein de petites références à la ville de Sapporo, que j'ai visitée cet été.
    D'ailleurs, je tiens à dire qu'il y a mensonge. XD Dans le parc Odori, devant la tour de télévision de Sapporo, il n'y a pas en été de jolies colombes, mais une armée de vilains corbeaux trop flippants haha !

    <image>

    Un exemple de pages qui m'ont fait sourire :

    <image>

    Je conclurai sur une citation du roman Robinson de Laurent Demoulin, que j'ai oublié de poster et qui m'avait interpelée :

    Bien entendu, songé-je ensuite, pas plus qu'un autre, je ne crois au bonheur. Je sais, comme tout un chacun, qu'il s'agit d'une chimère ; longtemps exploité par les religions, qui le promettaient dans l'au-delà, le bonheur, en tant que concept, a été récupéré assez récemment par les marchands de grille-pain, de canapés, d'ordinateurs, de shampoings ou d'automobiles, qui vous garantissent la jouissance ici-bas.


    A la revoyure !

  • FloXy

    A moitié noyé sous sa PAL

    Hors ligne

    #1875 11 Octobre 2018 18:47:58

    Elsinka a écrit

    Je conclurai sur une citation du roman Robinson de Laurent Demoulin, que j'ai oublié de poster et qui m'avait interpelée :

    Bien entendu, songé-je ensuite, pas plus qu'un autre, je ne crois au bonheur. Je sais, comme tout un chacun, qu'il s'agit d'une chimère ; longtemps exploité par les religions, qui le promettaient dans l'au-delà, le bonheur, en tant que concept, a été récupéré assez récemment par les marchands de grille-pain, de canapés, d'ordinateurs, de shampoings ou d'automobiles, qui vous garantissent la jouissance ici-bas.


    En effet, on a peut-être meilleur temps d'apprendre à rester parfaitement malheureux ou même à envisager la proposition de Céline :

    Il faudra endormir pour de vrai, un soir, les gens heureux, pendant qu’ils dormiront, je vous le dis, et en finir avec eux et avec leur bonheur une fois pour toutes. Le lendemain on en parlera plus, de leur bonheur, et on sera devenu libre d’être malheureux tant qu’on voudra.

  • Melody Pond

    Lecteur-express

    Hors ligne

    #1876 12 Octobre 2018 17:12:05

    Coucou !
    Suite à ton passage sur mon suivi, je te rends la politesse et que vois-je ?? One PIece ! :heart:
    Je la trouve incroyable cette série, elle ne s’essouffle jamais ! J'attends la sortie du prochain tome avec grande impatience. =)

  • unchocolatdansmonroman

    Mécène des éditeurs

    Hors ligne

    #1877 14 Octobre 2018 16:22:02

    Super ton overdose de mangas, ça t’a fait du bien apparemment ;)
    Je ne réponds surtout pas à la discussion sur le bonheur, c’est tellement subjectif ! J’espère ne jamais me faire éliminer dans mon sommeil toutefois :)
    Bon dimanche miss
  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

    Hors ligne

    #1878 14 Octobre 2018 19:55:33

    @ thecatlady : J'adore la partie avec Crocodile. :D Le personnage de Vivi, je l'aime beaucoup aussi, en fait. Bonne lecture !
    @ FloXy : J'aime bien ta BD ^^ Après, comme dit choco, la conception que l'on se fait du bonheur reste subjective. Le bonheur tel qu'on nous le vend en ce moment, c'est un bonheur individualiste, qui part du postulat que pour être heureux, il faut se changer soi. Moi, je pars du principe que je ne peux pas dire que je nage dans le bonheur, alors que le malheur est partout autour de moi, ce serait égoïste à mon sens, et je refuse de renoncer à changer le monde, condition nécessaire à l'atteinte du vrai bonheur selon moi - même si faire de son mieux pour aller le mieux possible me semble également important pour panser les plaies du monde, du moins éviter une trop forte hémorragie, enfin je ne sais pas si je suis très claire, et ça fait peut-être un peu arrogant de dire ça, mais bon ^^ J'ai toujours trouver courageuses ces personnes qui sourient quoi qu'il arrive, même quand en fait rien ne va dans leur vie, et même si ça fait un peu cucul de dire ça, elles m'ont toujours transmis une partie de leur courage. Moi, je ne sais pas sourire comme ça. Mais bref, s'il faut "apprendre à rester malheureux", pour moi, c'est au sens où il faut apprendre à se soucier du monde et non simplement de nous-même. J'ajouterai que dans un monde où l'argent est roi, rien ne peut être stable, et donc je me sens dans une insécurité permanente qui est incompatible avec le bonheur.
    @ Melody Pond : Oui, c'est vraiment une super série ! Je l'ai mise entre parenthèses très longtemps, car j'empruntais à l'origine les tomes, et je n'ai plus pu les emprunter ensuite. Mais je suis contente de la reprendre enfin, du coup ^^ J'espère que je pourrai vite avoir le tome 36. Bonne fin de journée !
    @ choco : Oui, je suis contente de me remettre enfin aux mangas ^^ Plein de bisous !

    --------------------------------------------

    Bonsoir à tous !
    Plus qu'une semaine, et ce sera les vacances ! Je suis crevée, faut que je me force à m'endormir à des heures raisonnables. J'ai tenu tout le mois de septembre, mais alors depuis le début du mois, c'est l'anarchie. :goutte:
    Demain, j'ai une formation sur les élèves autistes. M'enfin, trois heures de formation sur un tel sujet, ça me semble vraiment superficiel...

    Ceci étant, j'ai un peu lu depuis mon dernier message.

    Petit pays, de Gaël Faye

    <image>

    Présentation de l'éditeur : En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
    Mon avis : Ce roman m'a été prêté par une collègue et amie. J'ai mis du temps à rentrer dans ce livre, bien qu'il soit intéressant, bien écrit, et finalement plutôt émouvant, sans faire dans le larmoyant. Il m'a manqué un petit quelque chose d'indéfinissable. C'est un roman que j'ai trouvé d'autant plus intéressant que je déplore souvent de ne pas connaître grand chose de l'Afrique. J'ai toujours eu l'impression que ce continent était le grand oublié. Dans ce roman, il est question de la fin de l'enfance, une enfance qu'aura vainement cherché à préserver le père du narrateur, en maintenant ses enfants à l'écart de la politique. Lorsqu'il y a la guerre, et même pire que la guerre, il n'est plus possible d'être enfant. Les noms de certains personnages sont par ailleurs vraiment ironiques : Pacifique part au front, et se conduira en boucher pour venger sa famille ; Innocent sera celui qui arrachera définitivement le narrateur à son enfance en lui faisant commettre l'irréparable. Ce roman évoque aussi la douleur de l'exil : "A l'OCAF, les voisins étaient surtout des Rwandais qui avaient quitté leur pays pour échapper aux tueries, massacres, guerres, pogroms, épurations, destructions, incendies, mouches tsé-tsé, pillages, apartheids, viols, meurtres, règlements de comptes et que sais-je encore. Comme Maman et sa famille, ils avaient fui ces problèmes et en avaient rencontré de nouveaux au Burundi - pauvreté, exclusions, quotas, xénophobie, rejet, boucs émissaires, dépression, mal du pays, nostalgie. Des problèmes de réfugiés." Cet exil n'est jamais facilité, et ce roman le rappelle crûment :
    "Quand Maman a reposé le combiné, elle était pétrifiée, ses dents claquaient, ses mains tremblaient. Papa l'a prise dans ses bras pour la calmer. Elle s'est très vite ressaisie, elle a demandé à Papa de composer un autre numéro, puis un autre et encore un autre...
    Durant des jours et des nuits, ils se sont relayés au téléphone, essayant de joindre les Nations unies, l'ambassade de France, de Belgique.
    - Nous n'évacuons que les Occidentaux, répondaient froidement les interlocuteurs.
    - Et aussi leurs chiens et leurs chats ! hurlait Maman en réponse, hors d'elle.
    Au fil des heures, des jours, des semaines, les nouvelles qui nous parvenaient du Rwanda confirmaient ce que Pacifique avait prédit quelques semaines plus tôt. Partout dans le pays, les Tutsi étaient systématiquement massacrés, liquidés, éliminés."
    Ce mépris de l'Occident, le narrateur le paiera, en étant rejeté par sa mère, qui voit en lui l'incarnation de ces Français qui ont abandonné son peuple. En somme, Petit pays, n'est pas une claque littéraire, de mon point de vue, mais il aborde des thématiques intéressantes et j'ai passé un bon moment.

    Le Maître des livres, tome 1, de Shinohara Umiharu

    <image>

    Présentation de l'éditeur : À la bibliothèque pour enfant "La rose trémière" vous êtes accueillis et conseillés par Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu'il peut laisser paraître, c'est un professionnel de premier ordre. Aujourd'hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu'il leur trouvera le livre salvateur.
    Mon avis : C'est un manga sympathique, quoiqu'un peu moralisateur. Il est composé de plusieurs petites histoires qui s'enchaînent, avec comme fond commun l'univers de la bibliothèque et avec des personnages récurrents, ma foi plutôt sympathiques, qui servent de lien à l'ensemble. Chacune de ces histoires délivre une forme de morale, ce dont je me serais passée, et le tout est finalement assez plat ; j'espère que la suite sera plus dynamique et offrira davantage de rebondissements. J'ai néanmoins aimé la façon dont est abordé le métier de bibliothécaire, et les références à diverses œuvres littéraires, qu'il s'agisse de L'Île au trésor de Stevenson ou du "Prince heureux" d'Oscar Wilde.

    Après le Burundi et le Rwanda, après le Japon, j'ambitionne de voyager en Chine :

    <image>

    Présentation de l'éditeur : Comment parle-t-on d'amour en chinois ? A travers les récits de quatre générations de femmes d'une même famille, nous découvrons un témoignage bouleversant sur la vie réservée aux Chinoises par l'Histoire. Des unions arrangées pour compatibilité révolutionnaire aux jeunes filles d'aujourd'hui pour qui le mariage n'est plus une fin en soi, ces femmes racontent le sentiment amoureux, l'attente, les souffrances et la perte, la solitude. La politique, l'Histoire sont là, mais bien davantage tout ce dont on ne parle pas d'habitude : les secrets qui se transmettent d'une génération à l'autre, les sentiments, les passions, les désirs. Et tout le poids du non-dit, qui brise ici les tabous en se révélant au grand jour. Un jeu de miroirs où société chinoise et domaine de l'intime se répondent pour esquisser une histoire amoureuse des femmes chinoises : combien elles ont changé dans leur manière de concevoir les relations sexuelles, les sentiments et la famille, et comment l'amour, envers et contre tout, peut résister et survivre à l'Histoire.

    J'ai remarqué que personne n'a encore commenté ce livre. C'est bien dommage, il m'a l'air vraiment intéressant !

    Dernière modification par Elsinka (14 Octobre 2018 22:32:51)

  • vuhj

    Tourneur de pages compulsif

    Hors ligne

    #1879 14 Octobre 2018 20:06:07

    Bonne lecture ! Ton nouveau livre a l'air intéressant, je guette ton avis :)
  • FloXy

    A moitié noyé sous sa PAL

    Hors ligne

    #1880 15 Octobre 2018 00:53:19

    Je ne dirais pas que le bonheur est subjectif (ni objectif) parce que c'est un concept.
    Chacun a beau chercher à s'accomplir à sa façon, il semble qu'on puisse dégager quelques normes invariantes de ce qui caractérise un accomplissement reconnu. C'est marrant qu'Elsinka évoque un sentiment d'insécurité parce que la sécurité est justement un des prérequis et effectivement il ne se porte pas au mieux à notre époque incertaine.

    Bien sur on vit dans une société de consommation matérialiste dans laquelle le marketing cherche à nous faire prendre des vessies pour des lanternes donc peut-être que le bonheur s'apprend et que l'apprentissage commence par arrêter d'essayer d'être heureux (et oui on y revient).

    Et peut-être que je devrais arrêter de lire autant de choses sur le bonheur parce que ça ne m'a pas rendu plus heureux =D
    Mais bon ça ne m'a pas rendu plus malheureux non plus. Ça m'occupe au moins. Peut-être que c'est en questionnant le bonheur tel un philosophe tordu que je suis encore le plus heureux. :grat:
    D'ailleurs contrairement à l'idée reçue la plupart des philosophes s'intéressent très peu au bonheur en fait. Ils n'y croient pas ou alors le relèguent dans la psychologie ou le développement personnel.


    En tout cas c'est dur de ne pas se laisser abattre par la misère du monde en effet Elsinka mais c'est une autre histoire. Je pense qu'il ne faut pas réduire le bonheur à un sentiment, c'est plutôt une attitude qui nous porte même lorsque l'on est en empathie avec la souffrance d'autrui ou simplement lorsqu'on expérimente la nôtre.
    Faites moi confiance. J'ai beaucoup d'expérience. ;)

    N'empêche qu'un bon livre, c'est quand même presque le bonheur :)
    Malheureusement il y a les mauvais livres. Et amazon. Décidément, le bonheur n'est nulle part ! :euhnon: