Journal d'un jour

Bonjour, voilà il y a quelques temps j'ai écrit une petite histoire commencée avec une amie , qui n'est pas sur livraddict. ( Je ne sais pas si cela vous intéresse mais nous n'avons que 13 ans )
Je ne suis pas sûre de faire une suite ... J'attends vos commentaires 


Cher journal,
Moi, Abby TAYLOR, la future reine du bal du lycée (enfin… j’espère), a aujourd’hui eu la pire et la meilleure fête d’anniversaire qu’il puisse être. Pourtant, avec mon carré plongeant châtain, mes yeux verts comme l’émeraude dont je suis fière, ma silhouette élancée et mon teint mat, je n’aurais dût passer qu’un excellent moment. Ce qui ne fut pas le cas. Je préparais ma fête d’anniversaire : 16 ans. MES 16 ans. Un jour mémorable. Mes parents étaient partis, j’en avais profitée. Je descendis à la cave pour chercher les quelques boissons (avec plus ou moi d’alcool …) à installer sur la table du salon. J’avais invité Scott Brown, celui qui faisait rêver toutes les filles du lycée. Mais moi, la seule personne de la gent féminine pour qui il craquait, ne le considérait que comme mon meilleur ami. À son plus grand désespoir. Par contre, celui que je n’avais pas osé inviter était celui qui me manquait le plus. Laël Smith… En rêvant de lui, de ses cheveux en brosse brun foncé, de ses yeux bleus perçants, je grimpais par grandes enjambées les escaliers grinçants. La salle de bain était maintenant toute proche. Avant d’y parvenir, la sonnette retentit. « Plus qu’à tout redescendre », pensais-je. Ça ne pouvait être qu’Asuka et Amanda, pressées de commencer la fête. Quand je leur ouvris la porte, elles étaient surexcitées :
« - Poulette ! Me lança Asuka en s’avançant sur le seuil de la porte. On est là pour T. P. O. T. Y !
- T.P.O.T.Y ?
- The Party of The year !
- Ouais c’est ça … allez, entrez, dis-je à Amanda et sa compère. »
Elles prirent d’instinct la direction de ma chambre. Quand elles furent déjà en haut des escaliers et moi, en bas m’apprêtant à les suivre je leur dis d’un ton ironique :
« - Si vous cherchez ma chambre c’est au premier ! Au cas où … ! »
Quand je les rejoignis, elles étaient toutes les deux déjà installées sur mon lit deux places en scrutant chaque recoins de ma chambre. Asuka avait l’air de cacher quelque chose. Elle regardait Amanda d’un air complice. DING DONG. C’est surement mon meilleur, Scott. Il avait dit qu’il viendrait quand il serait revenu de chez sa grand-mère. Amanda et Asuka rigolèrent comme des folles … Elles me cachaient quelque chose ... Elles me dirent en un grand sourire d’aller ouvrir. Je suis bonne pour redescendre les escaliers … DING DONG !
« - Oui, oui j’arrive Scott ! 30 secondes ! »
Arrivée au rez-de-chaussée, je vérifiai que j’étais toujours aussi bien habillé pour recevoir mon invité, Scott. Je lissai ma robe et ouvris : « SURPRISE ! »
C’est quoi cette super blague ?! Ce n’etait pas Scott, c’etait Laël ! Laël à MON anniversaire ! OH, trop bien. Heureusement que je me suis maquillée et ai mis ma plus belle tenue. Devant ma tête ébahie, j’oublie de saluer mon inviter surprise. Celui-ci devient rouge écarlate, baissa son petit visage d’ange, se qui me permit de voir le haut de son crâne couverts de cheveux brun foncé. Il sortit les mains de son dos pour me montrer un magnifique petit bouqué aux couleurs d’arc-en-ciel. Trop mignon …
« -Euh … Abby, j’avais pensé que sa te ferai plaisir … que je vienne … Mais, heu … Si tu veux je peux repartir si ça t’embête … je voulais juste te faire un petit bonjour. Marmonne-t-il timidement.
- Non, non ! reste ! Dis-je d’un ton qui me trahissais moi-même. Entre, entre ! »
Il me tendit le bouquet que je lui pris pour le sentir tout en lui faisant la bise. J’aurai tellement voulu que ne se soit autre qu’un simple petit bisou sur la joue... En fait Laël et moi on se tourne autour depuis pas mal de temps à présent sans jamais rien s’avouer. J’aimerai biens lui dire : Laël, j’aimerais qu’on soit plus que de simples amis. Mais j’ai juste trop peur de la réaction de Scott, parce que lui aussi m’aime, bien que ce ne soit pas mon cas. Il s'est pourtant contenté de la situation meilleure amie que l’on entretient en de bons thermes. Je sais que si Laël et moi on en venait à conclure, il ne supporterait pas et je le perdrais peut-être bien. Alors j’essaie de me contenir …
J’invitai Laël à aller dans le salon. Il s’installa sur le canapé.
J’avais l’impression d’apercevoir des bruits de pas. Asuka et Amanda. Elles devaient essayer de descendre les escaliers à pas de velours je suppose. Laël ne les avait pas remarquées. Il me fixait toujours avec autant d’intensité. J’ étais presque certaine que c’étaient elles qui avaient fait venir Laël à ma porte. Je remarquai qu’elles s’étaient posées, dans l’angle des escaliers. On voit tout de là-haut ! Elles étaient en train de mettre leur bouche en cœur, ce qui était assez éloquent. Asuka me montra ses deux index qu’elle collait l’un contre l’autre pour les faire se rencontrer. On aurait dit que ses doigts échangeaient un baiser. Je me détournais de celles-ci pour mieux contempler Laël. Il avait l’air vraiment impressionné de se retrouver dans ma maison. J’essayais d’entamer une discussion avec lui sans me jeter sur sa personne.
« - Tu veux quelque chose à boire Laël ? Je vais appeler Asuka et Amanda elles doivent être dans ma chambre si tu veux . » ( Je savais pourtant qu’elles étaient dans les escaliers à nous observer … )
- Oui, appelle les. Et si tu à sa je veux bien un whisky-jus d’orange.
- Je vais chercher les filles et je t’apporte ça juste après. Attends-moi ici s’il te plaît. »
Il acquiesça en me souriant de toutes ses dents. J’en profitai pour regarder brièvement ses lèvres … Elles sont… Waouh. À croquer. Je montais les escaliers le plus vite que mon corps me le permettait pour rejoindre Asuka et Amanda. Je les sermonnai tout en me disant intérieurement que c’était tout de même grâce à elle que Laël était ici.
«- Ecoute chérie, me dit Asuka, pas la peine de nous crier dessus, on sait que tu es super contente qu’on est fait ça. Il n’y a qu’à te voir le regarder. Et puis si on l’a invité c’est pour toi, alors bon … on peut se permettre de regarder si vous … euh … discuter toujours ou si vous…
- STOP ! j’ai compris, j’ai compris ! Bon allez j’ai dit à Laël que j’allais lui chercher à boire. Vous pouvez descendre please .
- Pas de soucie poulette, me lance Amanda. On va lui taper la causette. Va lui préparer ton élixir d’amour ! Allez, allez ! Tu peux disposer ! »
N’importe quoi celle-ci. J’allais préparer sa boisson à Laël le temps que les filles le rejoignent. Ensuite, je vais retrouver mon inviter dans le salon. J’avais à peine franchi la porte que celui-ci me dévorait des yeux. C’était gênant … je m’assis à côté de lui. Il essayait de me prendre la main. Je ne me dérobai pas. Après tout, Scott n’était pas là …
Il n’y avait que les filles, lui et moi dans ce salon … J’entendais encore lointainement Amanda et Asuka parler de je-ne-sais-quoi. J’avais l’impression que tout cela était à des kilomètres de moi. Et là, tout se produisit en un éclair. Les lèvres de Laël vinrent se coller au miennes, un baisé des plus divins … si vous saviez ! Ces lèvres étaient douces. Laêl m’embrassait délicatement puis avec fougue, j’étais perdue dans cet incroyable mélange de peur et d’envie. L’envie qui me taquinait et me faisais me reprocher de lui. Nos corps se touchèrent. J’entendis lointainement Amanda et Asuka s’éclipser, je les entendis ouvrir la porte puis … Une voix. Une voix masculine …
« - Abby !
C’était une voix chevrotante, pleine de sanglots. Je me retournais gênée … À ma plus grande stupéfaction, c’est mon …
Scott, c’est Scott !
Je me détournai de Laël, celui-ci afficha une mine déçue par notre baiser avorté. J’aurais voulu recommencer. Mais Scott … Je me repris en main, me rassis convenablement sur mon canapé et baissa mon tee-shirt qui je le remarquais était soulevé jusqu’à mon nombril. Je passai ma main dans mes cheveux, essayant de faire l’effet d’une brosse avec mes doigts et affichai un grand sourire à Scott, même s'il n’était pas vraiment de rigueur en cette circonstance.
- Tu te fous de moi Abby ?! la voix de Scott était devenue colérique, plus aucun tremblement ne s’y faisait entendre. Tu m’invites pour que je te regarde avec lui … ?
- Oh ! Asuka interrompit de justesse les propos de mon ami, qui je l’espérais l'étai toujours.
- Va t’en Asuka ! Il reprit son discours en s’adressant à moi derechef. Tu m’as invité pour m’infliger ça ? Regarde où sa nous mène : je suis mal et TU est mal. Il insista sur le « TU » en me montrant du regard.
Oui, j’étais mal pour le coup !
Je me sentis dans l’obligation d’intervenir :
- Bon Scott, écoute … Je sais que tu …
Il m’interrompit pour me lancer violemment :
- « Je » quoi, hein ?
- Je voulais dire que je savais que tu es triste et que je m’excuse de t’infliger la réalité aussi directement mais j’avais … (J’essayais de peser chaque mot que je pourrai à présent formuler. ) J’avais … Oubliée que tu viendrais …
- Oh ! Tiens donc ! Maintenant tu oublie que tu m’a invité ! Lamentable Abby.
- Écoute-je m’excuse mais je te l’ai déjà dit, tu ne serais que mon amis tu vois, notre relation est, euh, platonique tu vois … Je baffouillé ébormement. J’avais l’air très idiote ainsi.
- Et quand tu m’as embrassé la dernière fois ?
- MAIS JE T’AI JAMAIS EMBRASSEE !
Il disait ça pour mettre un mur entre Laël et moi. Celui-ci vins me souffler à l’oreille qu’il savait que c’était faux. Le mur qui se construisait, il était entre Scott et moi actuellement.
Une seconde voix, féminine vint interrompre notre dispute qu’y était, sur le fait très violent.
- Abby, tu viens chercher mes valises chérie .
Ma mère. Elle rentrait déjà ! Mince ! Un silence de mort s’abatis sur le monde qui se trouvait dans ma demeure.
- Abby ?
Je vis une valise verte franchir le seuil de la porte. Ma mère avec. Elle avait pour le coup, choisis son jour pour rentrer ! Dos à moi, Laël, Scott et les filles elle posait délicatement ses bagages, qui me fils décupler la vivacité de mon activité cérébrale. Celui-ci ce bloquait en me répétant comme un vieux disque : « Je suis mal, je suis mal, je suis mal, je suis mal, je suis mal … Elle se tourna vers moi et le sourire qui semblai s’être formé sur son visage s’affaissa aussi rapidement. Elle tournait la tête et regardée ma maison comme une scène de crime : le whisky, Scott, Laël, Les filles. Elles faisaient de gros yeux. Je sentais la peur augmenter en un éclair ma mère prononça :
- Là, t’ es mal Abby. Très mal …

Voilà, un terme à la mode. Mal je l’étais plus que tout à présent !

J'éspère que sa vous à plu !
Et je ne suis pas sûre d'une suite je vous rapelle ...