[Hervé Jubert] Le tournoi des ombres (28/11 - 20h)

  • vagabounda

    Hervé Jubert

    Hors ligne

    #71 28 Novembre 2013 20:51:59

    Si le dosage est bon, tout va bien. Un livre est un cocktail. Comme dirait John Dee : secouez sans frapper.
  • Carolivre

    Lecteur professionnel

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    #72 28 Novembre 2013 20:52:15

    Concernant encore une fois le côté érudit des livres, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de références latines, à commencer par Sequana. Avez vous une formation classique, une curiosité immense ou un bon dictionnaire?
  • vagabounda

    Hervé Jubert

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    #73 28 Novembre 2013 20:56:24

    J'ai une formation classique, effectivement. 13 ans de collège jésuite à Reims. Histoire de l'art à Paris. J'ai fait du latin, du grec. J'ai bossé avec des archéologues. Mais j'ai tout oublié. Beaucoup de choses en tout cas. Le cerveau est poreux. L'érudition, c'est du bluff. L'écrivain est souvent un menteur (ou un magicien, dans le meilleur des cas) LE truc important : attraper le lecteur, l'emmener ailleurs.
  • LeCoindAudrey

    Passionné du papier

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    #74 28 Novembre 2013 20:57:42

    Pour vous justement, quel est le meilleur moyen d'attraper le lecteur ?
  • Carolivre

    Lecteur professionnel

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    #75 28 Novembre 2013 20:58:13

    vagabounda a écrit

    J'ai une formation classique, effectivement. 13 ans de collège jésuite à Reims. Histoire de l'art à Paris. J'ai fait du latin, du grec. J'ai bossé avec des archéologues. Mais j'ai tout oublié. Beaucoup de choses en tout cas. Le cerveau est poreux. L'érudition, c'est du bluff. L'écrivain est souvent un menteur (ou un magicien, dans le meilleur des cas) LE truc important : attraper le lecteur, l'emmener ailleurs.


    Ah oui, quand même (pour les jésuites!)

  • Koré

    Marin sur les mers du savoir

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    #76 28 Novembre 2013 20:59:13

    vagabounda a écrit

    J'ai une formation classique, effectivement. 13 ans de collège jésuite à Reims. Histoire de l'art à Paris. J'ai fait du latin, du grec. J'ai bossé avec des archéologues. Mais j'ai tout oublié. Beaucoup de choses en tout cas. Le cerveau est poreux. L'érudition, c'est du bluff. L'écrivain est souvent un menteur (ou un magicien, dans le meilleur des cas) LE truc important : attraper le lecteur, l'emmener ailleurs.


    Il y a au moins quelques heures de  lecture de  votre coté je pense. Alors oui peut être pas de l'érudition à.proprement.parler mais au moins une solide base culturelle

  • vagabounda

    Hervé Jubert

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    #77 28 Novembre 2013 21:01:36

    Pour attraper le lecteur (à mon avis), il faut le tromper. Réussir, grâce à l'écriture (rythme, style, vocabulaire) à lui faire croire que ce qu'il a entre les mains est vrai. La fameuse suspension d'incrédulité. ça dépend beaucoup de l'énergie que l'auteur aura mis dans l'écriture. Je suis très attaché à un conseil que Ed Mac Bain (auteur du 87 ème district, série fleuve qui a inspiré énormément de séries télés) donnait aux écrivains amateurs qui lui demandaient comment on fait. Sa réponse : écrivez avec de l'esprit et du coeur.
  • Mortuum

    Insomniaque des livres

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    #78 28 Novembre 2013 21:02:52

    Bonjour,
    J'arrive un peu à la bourre et je n'ai lu que Blanche ou La Triple Contrainte de l’Enfer pour le moment et j'ai adoré. Je trouve ce roman très riche, d'où ma question : d'où vous vient l’inspiration de l’ambiance et des personnages ?

    Dernière modification par Helran (28 Novembre 2013 21:03:25)

  • vagabounda

    Hervé Jubert

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    #79 28 Novembre 2013 21:05:32

    Salut Helran. Blanche est venu de pas mal de trucs. L'érudition, dont on parlait. Les personnages, qu'on doit considérer comme vivants quand on écrit. Mais surtout, je vois les livres comme des films. Voilà. J'aurais dû être réalisateur. C'est raté.
  • vagabounda

    Hervé Jubert

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    #80 28 Novembre 2013 21:07:39

    Sinon, la question de l'inspiration chez l'écrivain est simple et complexe à la fois. On sort les antennes. On chope des infos, dans les livres, à la radio, dans les rêves... On se dit : là-dedans, il y a un livre. Creusons.