Le Monde des Ténèbres

 
  • Tybo

    Livraddictien débutant

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    #1 06 Février 2014 16:00:29

    Bon, alors je vais m'atteler à vous écrire un petit roman!
    Bwaha!
    mais d'abord :
    -Ce monde est le monde des ténèbres, tiré du Jeux de rôle du même nom, c'est pour ça que j'en fait pas un vrai roman et que je le publie pas, je suis pas sûr que les éditeurs du JDR accepteront, donc en le publiant ici, tout le monde est content (surtout moi, parce que cet univers est génial!)
    -C'est une réalité alternative de notre monde, ou tout est plus... sombre... xD. C'est à dire que le surnaturel existe, et manipule son environnement depuis des milénaires. Résultat, le monde est d'inspiration très gothique (les appartements récents ont toujours des gargouilles fiché sur les façades (c'est qu'un exemple)).
    -Comme mon histoire se passe en France (je donne pas encore de location dans ce que j'ai écrit, mais c'est dans le Vaucluse, là d'où je viens). Et la grande différence entre la France de là-bas, et celle d'ici, c'est qu'il n'y as pas de petit village, ou vraiment peu. Tout les villages ont été abandonné dans le courant des années 50-60, et seulement une poignée par région ont tenu bon.
    -Le surnaturel existe, mais ça, faut le découvrir (toutes les créatures ont eu des siècles pour se cacher... donc bon :D)

    et c'est tout.

    J'attends vos commentaires, pour voir si je dois continuer ou non!

    Dernière modification par Tybo (13 Février 2014 15:05:57)

  • Tybo

    Livraddictien débutant

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    #2 06 Février 2014 16:00:46

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Automne

       


        « Alors, comment allez-vous aujourd'hui? »
        Elle prit une grande inspiration.
        « Bien, répondit-elle simplement.
        -Je sais que ce n'est pas facile pour vous, enchaina-t-il. Mais je pense qu'en y mettant un peu de bonne volontés, nous pourrons vraiment nous mettre à travailler, et faire quelque chose de productif. »
        Elle soupira discrètement.
        Cela faisait bientôt 13 ans qu'elle voyait le même psychologue, et la mort du Dr Kezast ne présageait vraiment rien de bon. Le nouveau docteur, Gellard, semblait compétant, bien que peut-être un peu trop jeune. Mais il avait été celui qui avait hérité de son dossier, et comme c'était leur premier rendez-vous, elle n'avait pas encore de réelle raison de lui en vouloir.
        Élise n'était pas folle.
        Enfin, de son point de vue à elle.
        Elle souffrait d'hallucination visuelle. Normalement, lors d'une pathologie quelconque incluant ce petit inconvénient, il y avait toujours deux-trois autre symptômes, incluant lésions cérébrales, schizophrénie, et autres afflictions plus grave.
        Mais pas elle.
        « Je vois donc que le travail de mon prédécesseur, continua Dr Gellard, se contentait surtout sur votre soutien moral. Comment jugerais vous son aide?
        -Ben... fit une Élise pensante. À part me gaver d'antidépresseur, d'anxiolytique et de somnifère, il ne pouvais pas faire grand chose... Personne ne sait pourquoi je vois ce que je vois. Qu'importe les examens, qu'importe les spécialistes, personne ne sait. Mais ça n'empêche pas de me pourrir la vie copieusement.
        -Vous avez des hallucinations en ce moment? »
        Élise prit une petite pause, fixant le docteur de ses yeux verts.
        « Vraiment? C'est ça votre question?
        -Votre dossier ne spécifie pas la nature exacte de vos visions. Mon défunt collègue n'a que vaguement décrit vos hallucinations étant ''Sous Contrôle''. Mais j'aimerais en savoir plus. »
        La jeune femme prit une très longue inspiration.

    X        X        X

        Par où commencer?
        Depuis ses 11 ans, elle voyait des choses. Des choses impossibles.
        La première fois qu'elle en avait parlées à sa mère, celle-ci n'avait pensé qu'à une sorte de blague. De mauvais goût, certes, mais juste une blague.
        Sa fille venait de lui dire que le visage du voisin n'était plus le même.
        Il était pourtant la même personne. Toujours aussi gentil avec les autres voisins, promenait toujours son berger allemand, et il venait toujours jouer à la partie de poker que le père d'Élise mettait en place, une fois par moi.
        Mais son visage n'était plus le même.
        Il n'avait pas vraiment changé, il avait le même nez, les mêmes yeux, le même petit sourire en coin qu'il faisait à la mère d'Élise, les mêmes pattes d'oies.
        Mais, elle voyait aussi autre chose. Le visage ondulait légèrement, et d'autre choses apparaissaient. C'était toujours fugace, et toujours très dérangeant.
        Il ne prit pas longtemps avant qu'Élise commence à en avoir peur. Puis à en faire des cauchemars. Les visages n'étaient pas vraiment supposé faire ce genre de choses. Et pour une jeune fille, s'en était trop.
        Mais elle continua à en voir. Encore et encore.
        Ces gens avec le visage ondoyant.
        A l'école ou elle allait. Quand elle se promenait avec ses parents et ses grands frère. N'importe où...
        Et le plus étrange, c'est que cela ne semblait pas être dû au hasard. Quand une personne n'avais pas le visage qui changeait, elle ne l'avait jamais, et quand une autre avait le visage ondoyant, à chaque rencontre avec Élise, elle continuait à l'avoir.
        Après deux ans où la jeune fille s'était littéralement refermé sur elle-même. Sachant que personne d'autre ne pouvais, ni ne devais, voir ce qu'elle voyait, elle avait compris rapidement qu'en parler aux gens autour d'elles n'allait rien apporter de bon.
        Jusqu'à une petite soirée passé en famille, dans un restaurant du coin.
        Elle avait prit l'habitude de toujours regarder le sol, afin de ne pas croiser le regards d'aucune des personnes qu'elle voyait différemment. Plus pour elle que pour les autres.
        Mais quand le serveur vint lui apporter la glace que ses parents lui avait pris car ''Elle avait été une parfaite petite fille'', elle leva les yeux plein de remerciement pour le jeune homme qui avait apporté la montagne de chantilly et de crème glacée saveur chocolat et vanille.
        Et elle n'aurait pas dû le faire.
        Le serveur était naturellement imposant, grand et plus épais que la moyenne, et son visage avait une dureté qui mettait mal à l'aise quand il fixait qui que ce soit. Mais il était doué dans son travail, car il avait un sourire qui enchantait toute personne qui le voyait.
        Mais pas Élise.
        Elle voyait le Serveur, elle voyait son sourire.
        Mais tout ce qu'elle voyait, c'était des centaines de dents, aussi pointues que des aiguilles, et aussi noire que du charbon.
        Elle hurla.
        Le lendemain, sa mère décida d'aller au fond du comportement de sa fille, et ainsi, 13 ans de thérapie, de piqûre, de test.
        Pour ne rien déceler.

    Dernière modification par Tybo (12 Février 2014 15:25:39)

  • Tybo

    Livraddictien débutant

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    #3 06 Février 2014 16:01:22

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    La session avec le docteur Gellard venait de se finir.
        Elle passa en vitesse devant un autre patient, une personne qui portait un visage ondoyant. Elle serra les point, évita de crier, et fila à grande enjambée vers la sortie.
        Élise ne savait pas vraiment quoi penser de son nouveau psy. Il semblait compétent. Mais pour elle, cela ne comptait pas vraiment. Personne ne pouvait l'aider réellement. Au mieux, on pouvait faire en sorte que les dégâts de ces hallucinations ne soient pas trop important. Avec les antidépresseurs, elle pouvait avoir un travail. Avec les somnifères, elle pouvait avoir de bonne nuits, plus trop constellé des cauchemar qui avait hanté son adolescence.
        Mais ce qui la terrifiait encore plus, c'est que cela ne changerais pas.
        Elle était perdue dans ses pensées, pendant tout le trajet du retour. Conduire sa voiture était devenu tout un art avec elle. Elle ne regardait aucun piéton, aucun autre conducteur. Se focalisant uniquement sur les panneaux et les différents feux qui gouvernent les routes. C'était le seul moyen pour elle de ne pas avoir de fâcheux réflexes et de rentrer volontairement ou non dans une autre personne.
        Elle se dépêcha de se garer avant de trottiner impatiemment jusqu'à son immeuble, perdu au milieu d'une forêt d'autre immeuble aussi sombre que les gargouilles qui dominaient les toits.
        Elle était si pressé qu'elle ne regarda pas son courrier, et monta les escaliers deux par deux jusqu'au quatrième étage.
        Arrivé devant la porte de son appartement, elle poussa un grand soupir.
        Enfin tranquille.
        Pour quelqu'un qui voit des choses impossibles, et qui apparaissent uniquement sur des personnes, être seul était une véritable bénédiction.
        Elle débloqua ses trois serrures, s'engouffra dans son appartement, remettant consciencieusement chacun des loquet en place, et soupira une nouvelle fois.
        Mais quand elle alluma la lumière de son petit salon, le petit sourire qui l'accompagnait chaque fois qu'elle se trouvait seule disparu.
        Il y avait un homme assis dans son fauteuil, et il la regardait avec un grand sourire. Et, bien entendu, cet homme avait le visage ondoyant.
        « Je vous en prit, détendez vous, fit-il d'une voix douce et réconfortante. Je promet sur mon nom de ne rien vous faire! Je veux juste parler. »
        Élise glissa ses mains dans ses poches, s'agrippant à la bombe au poivre que toute personne devait posséder dans cette foutue ville. Elle finit à se détendre assez pour continuer à respirer tranquillement.
        Et elle regarda le nouveau venu.
        Il était en costume-cravate, mais ne semblait pas le moins du monde conscient de la position à avoir avec ce genre de tenue. Il était littéralement avachi sur le fauteuil, ce qui détendit un peu plus Élise. Personne ne pouvait se relever rapidement de ce genre de position, s'il tentait quoique ce soit, elle lui enverrait une grande rasade de spray dans les yeux, puis lui exploserais la lampe très moche que sa mère lui avait donné. Ou le cendrier qu'un de ses amis lui avait offert, malgré le fait qu'elle ne fumait pas. Elle n'était pas vraiment décidée.
        « Comment êtes-vous rentré? Finit-elle par demander. La serrure n'était pas forcé, et je suis sûre d'avoir bien tout verrouillé en partant.
        -Oh, oui, tout était bien fermé! Fit-il avec un petit sourire. Mais c'est pas vraiment de ceci que vous devriez vous préoccuper.
        -Oui, c'est plus de savoir comment je vais vous botter le cul et vous maîtriser le temps que les flics arrivent!
        -Non, non plus. C'est plus de ce que j'ai à vous offrir que vous devriez vous préoccuper.
        -Et qu'est-ce qu'un voleur peut bien m'offrir?
        -Voleur? Oh, non ma chère! Je peux me payer quinze fois ce qui se trouve dans cet appartement, et cela ne me gênerais pas vraiment question finance. Non, je veux vous parler de finir de vous enlever le voile.
        -Ok, fit Élise après une grande inspiration. Vous êtes dingue, je vais aller vers le téléphone, et appeler la police, ils sauront s'occuper de vous.
        -Vous ne voulez pas savoir ce qu'il y as derrière ces... commença-t-il en se redressant prestement de sa position avachi. Comment déjà? Visage ondulant? Ah! Non, Ondoyant! C'est ça! »
        Élise fut bien forcer de marquer une pause. Personne ne savait comment elle appelait ses visions, personne sauf elle, Dr Kezast, et...
        « C't'enfoiré de Psy à la noix vous à dit quoi! Hurla-t-elle lorsque ses pensées arrivèrent à cette conclusion.
        -Oulala! Fit l'homme en mettant ses deux mains devant lui. Pas besoin de s'énerver! Oui, certes, il a parlé à d'autre personne de votre dossier, ce qui constitue une sorte de viol de votre intimité, mais... Euh, non, je comprends pourquoi vous êtes en colère. Mais demandez-vous une chose, si je peux vous aider, cela ne vau-t-il pas le coup?
        -Personne ne peux m'aider. Répondit Élise froidement. Personne ne comprends ce que j'ai, comment pourrait-on m'aider?
        -Parce que les autres n'ont pas toutes les pièces du puzzles. Lui répondit l'homme en basculant sa tête d'un côté. Ils pensent qu'il y à quelque chose d'anormal avec vous. Mais en fait, la vrai question, c'est ''Qu'est-ce qu'elles ont de spéciales, ces personnes qu'elle voit différemment?'' Et moi, j'ai la réponse.
        -Vous avez 25 secondes pour me la donner.
        -Mmmh, je peux même faire mieux que ça, je peux te montrer directement ce que tu désire vraiment voir, mais attention! Tu ne pourra en parler à personne, sinon, tu regrettera de m'avoir rencontré. Je te donne une Lune de cette vérité, et après, on avisera. Alors, qu'en dis-tu? Lui demanda-t-il en se levant, puis en lui tendant la main.
        -Je ne connais même pas votre nom, lui fit-elle.
        -Aldric
        -Et comment je sais que vous ne mentez pas? »
        Le dénommé Aldric ne lui répondit rien, se contentant de sourire. Après douze seconde de réflexion, Élise se dit qu'elle ne risquait pas grand chose, et en agrippant de sa main gauche le spray au poivre, elle serra la main de cet étrange personnage, prête à agir.
        Mais elle ne fit rien.
        Elle regarda fixement Aldric, bouche-bée.
        « Bienvenue dans un merveilleux monde de folie » lui dit-il, tout en la fixant de ses yeux jaunes.

    Dernière modification par Tybo (12 Février 2014 15:25:04)

  • Fildediane

    Tourneur de pages compulsif

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    #4 06 Février 2014 23:15:24

    Quoi c'est tout tu t'arrêtes là ! Rhoooo ! Je veux la suite !!!! J'adore :yeah:
  • Tybo

    Livraddictien débutant

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    #5 10 Février 2014 14:57:11

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Elle n'eut rien le temps de demander.
        Rien sur ses yeux, rien sur les petites écailles qui remplaçaient ses patte d'oies, rien sur la couleur improbablement rouge vif que ses cheveux avaient, rien sur les fines dents pointues qui trônaient au milieu d'un divin sourire.
        Et elle n'eut pas le temps de demander comment cela se faisait-il qu'elle voyait sa forme normale et son autre forme à la fois, mais plus l'ondoiement dont elle s'était finalement un peu habituée.
        Et la raison à cela ne fut rien d'autre que trois violent coup à sa porte d'entrée. Qui réussirent cependant à la détacher momentanément de sa contemplation.
        Mais, alors qu'elle s'engagea entre le sofa et la commode pour se diriger vers la porte d'entrée, Aldric la prit fermement par le bras.
        « Non! » fit-il de la tête, tout en gardant la bouche fermée. C'était vraiment étrange, son simple geste avait autant de poids que s'il lui avais dit avec toute la fermeté dont il pouvait faire preuve, les dents devaient en être responsables...
        Aldric marcha sur le sofa afin de passer au dessus, retombant sur le parquet sans faire le moindre bruit, et sans laisser aucune trace sur le tissu noir du sofa.
        Il regarda par le judas, et ferma les poings alors que trois autre coup résonnaient.
        Il ne perdit pas de temps, rejoignis Élise qui était restée au même endroit, ne sachant pas vraiment ce qu'il se passait. Il lui prit le bras, et l'entraina vers le fond du salon, dans le petit couloir où l'on pouvais accéder à sa chambre et à la salle de bains.
        Une fois qu'il eut fermé la porte donnant sur le salon, elle se permit enfin de chuchoter.
        « Qu'est-ce qu'il se passe?
        -Oh, rien. Dit-il en fermant les deux autres portes. Juste des foutus Écarlates qui ne respectent pas le traité... Ils viennent certainement pour te tuer.
        -Pardon? Répondit Élise, légèrement choquée.
        -Attends, on en parleras après. Pour l'instant... »
        Et il se mit à chuchoter à la porte du salon, qui finit par s'ouvrir d'elle-même.
        Et ce n'était plus le salon qu'il y avait de l'autre côté.

    X        X        X

        Quand elle finit de choisir la première question qu'elle allait poser, Aldric avait fait le même tour de magie pour les deux autres portes, qui donnaient donc maintenant toutes trois sur un paysage diffèrent, gardant pourtant la même saveur.
        A travers la porte du salon, elle voyait un petit chemin, qui serpentait pendant une dizaine de mètres avant de disparaître en prenant un virage sur la droite. Mais ce qui était le plus choquant, c'était les deux mètres cinquante de broussailles et de ronces touffues qui bordaient le chemin.
        Les deux autres portes donnaient directement sur un enchevêtrement de ronces, ne donnant aucun signe de petit chemin.
        « 1 sur trois... commenta Aldric. Pas de bol... »
        Il sorti un petit miroir de la poche intérieure de son costume, lécha son pouce, et posa le miroir par terre.
        Puis il avança sur le chemin de terre.
        Avant de revenir aussitôt.
        « Ce que je vais faire est stupide, dangereux, et franchement stupide. Déclara Aldric alors que la porte derrière lui se refermait. Mais en temps désespéré, mesure désespéré... »
        Élise avait des dizaines de choses à dire, mais voyant le regard affolé de cette personne qui n'était pas vraiment une personne et qui semblait vouloir lui sauver la vie, elle préféra ne rien dire pour le moment.
        Elle le regarda rentrer dans ce qui était la porte de la salle de bains, avant de revenir, comme il l'avait fait juste avant, et la porte se referma naturellement, comme avant.
        Les bruits venant de la porte d'entrée devenait de plus en plus fort, on ne faisait pas que taper à la porte, on essayer carrément de la défoncer! Elle se remercia intérieurement d'être légèrement paranoïaque, ses trois serrures allait leur donner du temps. Même si elle ne savait pas vraiment ce qui était pire.
        Sans dire un mots, Aldric s'avança vers Élise, et mis ses deux mains sur ses épaules.
        « Bon, je vais te porter, mais c'est simplement parce que je ne laisse pas de trace de pas pour l'instant. Comme ça si tu ne touche pas le sol, tu ne peux pas laisser de trace, et ils ne pourront pas nous pister. On vas rentrer là-dedans, fit-il en désignant la porte avec sa tête. Et je vais te demander de fermer les yeux, de penser très fort à quelque chose, n'importe quoi.
        -N'importe quoi? Demanda-t-elle, un peu surprise.
        -N'importe quoi! »
        Puis sans faire de cérémonie, il se pencha, et la prit sur son épaule comme un sac à patate. Et elle se remercia intérieurement de ne porter que des pantalons.
        Puis, ils s'engagèrent dans les ronces.

    X        X        X

        Comme lui avait demander Aldric, Élise était en train de penser très fort, tout en fermant les yeux.
        Sa première pensée était de l'ordre de ''Bon dieu! Je connais ce gars ni d'Ève, ni d'Adam, il est clairement pas normal, il me dit que des gens essaie de me tuer et qu'ils savent ou j'habite, et pourtant je le laisse me transporter d'une manière franchement pas gracieuses, et en plus dans un endroit qui ne peut exister. Je comprends un peu mieux sa petite phrase de « Splendide folie ». Et c'est lui qui doit me convaincre du fait que je ne suis pas folle...''
        Puis, le reste de ses pensée furent surtout sur le fait très probable qu'elle venait de chuter tout au fond du gouffre que seules les personnes que l'on peut qualifier de ''mentalement perturbée'' connaissent.
        Et cela lui prit bien vingt minutes.
        Au bout de ce petit moment, où elle était arriver à la conclusion qu'elle pouvait très bien être dans un coma en train de rêver à des choses impossible et que c'était pas étonnant vu la manière dont tout se passait, Aldric la reposa par terre.
        « Je peux ouvrir mes yeux? Demanda-t-elle en reprenant son équilibre.
        -Bien sûr, lui répondit l'homme d'une voix las.
        -Tout vas bien?
        -Non... mais ce n'est pas de ta faute. C'est juste moi qui suis stupide.
        -Oh... ça je ne sais pas vraiment... »
        Elle prit quelques seconde pour regarder autour d'elle. Elle se trouvait dans un environnement qui ressemblait beaucoup à ce qu'elle avait vu au travers de sa porte de salon, petit chemin de terre comprit, le soleil était faiblard, et c'est étrange, mais il lui semblait que...
        « Pourquoi les ronces semblent un peu plus sombre qu'il y as 10 seconde? Et si ça ne vous gêne pas, vous pourriez me dire où l'on se trouve?
        -Un endroit où tu ne devrais pas être, quelque part de trop dangereux pour quiconque y rentre seul, ou avec un humain.
        -C'est pas franchement rassurant... Et en plus, ça ne réponds pas à ma question.
        -Mais c'est la vérité. Bon, on peut continuer à discuter, mais on le fait en marchant. »
        Et comme sa dernière phrase fut ponctué par la sortie une dague effilé de l'intérieur de son costume, Élise ne voulut pas vraiment discuter. Elle voulait même fuir à toute jambe, mais ne savait pas vraiment où aller, donc autant rester avec celui qui savait probablement comment sortir. Elle remarqua qu'elle ne percevait plus le côté humain de l'homme, (mais, ''Homme'' était-il vraiment applicable pour lui?, se demanda-t-elle furtivement). Elle ne voyait que le visage avec les yeux jaunes, les cheveux qui avait la couleur du magma et, maintenant qu'elle voyait bien, avec seulement quatre doigts qui portait de très belles griffes aussi effilés que la dague.
        L'Homme-Dragon lui prit la main avec celle qu'il avait encore de libre, et Élise remarqua que le touché n'était pas si affreux que ça, les petites écailles piquait légèrement la main d'Élise, mais les griffes semblait être assez bien contrôlé pour ne pas la tailladé. Et Aldric commença à marcher sur le sentier, entrainant la jeune femme bien malgré elle.
        « Ici, c'est la Haie, fit Aldric sans qu'elle ne lui pose de question. C'est... un peu compliqué à expliquer. C'est psycho-actif, ou un truc dans le genre, sa réponds aux sentiments, et comme on est tout les deux apeurés, ça prends cet aspect lugubre. Oh, et c'est aussi ce qui sépare notre monde de l'autre monde.
        -Le pays des morts? Demanda-t-elle sans relevé le côté ''tout les deux apeurés''.
        -Oh, ça serait génial ça! Fit-il en grimaçant. Non, j'ai bien peur que ça soit plus terrible. Enfin, différemment terrible, car je ne sais pas vraiment comment est le pays des morts, jamais allé... Non, après la Haie, Arcadia se trouve. Le pays des Gardiens, du Beaux Peuple, des Autres. »
        Il ne fallu pas grand chose à Élise pour comprendre que ce n'était pas une bonne chose, le petit spasme que venait de faire la main du mini-Dragon la renseigna bien.
        Si quelqu'un d'armé, qui savait ouvrir des portes entre les mondes, et qui ressemblait à un dragon de légende avait peur de quelque chose, il y avait de grande chose pour que ça soit vraiment méchant.
        « Normalement, personne de rentre ici sans préparation, continua Aldric. Trop dangereux, seul les désespéré ou les fous rentre... Ah!! OUI! Hurla-t-il soudainement»
        Elle ne savait pas vraiment la raison de son soulagement, mais cela ne pouvait être qu'une réelle bonne nouvelle. Elle regarda ce qui pouvait donner autant de joie au gros Lézard, et ne vis qu'une arche de branche, aussi banale que pouvait être une branche.
        Mais elle n'eut pas vraiment le temps de demander quoi que ce soit que Aldric lança un « Je veux passer! » à la branche.
        Et un passage vers un monde plus engageant s'ouvrit.

    Dernière modification par Tybo (12 Février 2014 15:23:20)

  • Tybo

    Livraddictien débutant

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    #6 10 Février 2014 16:41:29

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    X        X        X

    Bon, il ne fallait pas se mentir, engageant n'était pas vraiment le terme.
    Elle ne savait pas vraiment comment la magie qu'utilisait l'écailleux marchait, mais apparemment il fallait forcement une sorte de porte pour pouvoir faire un lien entre cette ''Haie'' et le monde normal.
    Et la porte que la magie avait choisie pour le retour était celle qui donnait sur les poubelles.
    L'odeur les pris directement par les narines. Élise fit une petite grimace, mais Aldric sourit de toutes ses dents.
    Et il en avait plein!
    D'ailleurs, le visage humain était aussi revenu, et cela eut pour effet de détendre légèrement la jeune femme. Car quand on ne sait pas vraiment si le cerveau a décidé d'appréhender la réalité de manière inventive, en montrant des portes qui donnent sur des chemins bordé de ronces, et des gens avec plus d'écailles que de points noirs, on est content lorsqu'une partie de ce même cerveau essaie de montrer quelque chose de naturel.
    En parlant de l'homme, ou presque, il ne prit pas une seule seconde de repos, attrapa le bras d'Élise fermement, et se dirigea le long du chemin qu'employait les éboueurs pour débarrasser les poubelles. Il sorti un téléphone d'une poche intérieure. Ce qui poussa la Femme à se demander ce qu'il pouvait bien avoir d'autre dans les poches de son costume, entre les dagues, les miroirs et tout le reste.
    « Ouais? Fit Aldric ne donnant qu'une moitié de conversation à Élise. C'est moi. Envoi un message à la Reine. Oui, je sais, j'aurais du t'écouter. Non, je n'avais pas de renfort, mais les Écarlates n'avaient aucune raisons de connaître son existence! Oui, je sais, mais désolé, je suis pas encore à ce point paranoïaque, surtout envers les gens qui disent nous protéger! Bon, fait-le, j'arrive avec le colis! Grimaça-t-il avant de raccrocher brutalement.
        -C'est moi le colis? Fit l'humaine.
    -Oh... euh... oui. Désolé, c'est une habitude. Normalement ce dont je m'occupe ne parle pas vraiment...
    -Des morts? C'est de moins en moins encourageant!
    -Mais non! S'emporta le mini-Dragon. Je fais dans le transport d'objet d'arts! Pas de morts! Pourquoi tu voudrais que je transporte des morts! Mais surtout, dans quelle société veux-tu qu'on ai besoin de quelqu'un qui transporte des morts!
    -Une société avec des gens qui ne veulent pas avoir à enterrer ses morts dans leurs jardins? »
    Aldric grommela un ''mouais'', avant de tomber dans un silence total. Il s'approchait de l'entrée de l'immeuble, avec l'appartement d'Élise se trouvant au 4éme étages, leur poursuivant avaient certainement essayer de les suivre en prenant l'un des chemins magique, ou en essayant de deviner où le chemin magique allait déboucher.
    « Non, ils peuvent difficilement nous avoir suivi dans la Haie, fit Aldric plus pour lui-même qu'autre chose. Ils sont pas stupide à ce point... Enfin, ça change rien, on vas prendre ma voiture, elle est par-là, annonça-t-il en montrant la direction opposé à l'entrée du bâtiment »
    Élise ne dit pas un mots, même après que la cinquantaine de mètres qui séparait le drôle de couple de la voiture de l'homme furent franchie.
        Mais lorsqu'elles prit place dans la voiture, elle ne tint plus.
    « Bon, maintenant qu'on es en relative sécurité, que les gens qui veulent me tuer ne me trouveront plus et qu'on as un peu de temps devant nous, je veux des réponses!
    -Ok. Lui répondit l'Homme-Dragon, sachant qu'il n'allait pas vraiment pouvoir y couper. Que veux tu savoir?
    -Tout!
    -Oh... Ben, c'est simple... Au début, il y as eu le big-bang, toute la matière contenu dans une tête d'épingle à exploser et...
    -C'est pas le ''Tout'' que je demandais. Lui fit sèchement la jeune femme »
    Aldric prit une grande inspiration, démarra la voiture et lui expliqua.
    « J'étais humains. Il y as une vie de cela. Et ne m'interromps pas, ou on vas en avoir pour huit plombe... Enfin bref, un jour, c'était en été, mais je sais plus vraiment la date, l'année par contre si, c'était en 89. J'avais 19 ans, j'étais en prépa science-po sur Aix, et je passait un été relativement tranquille ici, sur Apt, dans ma famille. Mais cet été-là, il y avait quelque chose de pas normal.
    Je faisait des cauchemars. Mais pas des cauchemars normaux, bêtes. Ils étaient prenant, vraiment dérangeant. J'ai jamais eu une grande imagination, et mes rêves reflétait bien ça. Mais là, pendant deux semaine... Je rêvais qu'une créature faites d'ombre, de fumée et roche plus brûlante que le soleil me pourchassait dans une immense étendue désertique. Il y avait tellement de crevasse que j'arrivais toujours à me cacher pour reprendre un peu mon souffle. Mais la créature revenait toujours à l'attaque, me débusquait et me chassait à nouveau.
    Et le pire, c'est que je savais, je le sentait, mais elle aurait pu m'avoir quand elle le voulait. C'était plus un jeux de chat et de souris qu'autre chose. Enfin bref. Mes pires deux semaines de nuits de toute mon ancienne vie.
    Puis, une soirée, mes parents était parti voir un film, ''SOS Fantôme 2''... Je m'en rappelle encore de ce foutu titre... Enfin bref, j'étais resté pour travailler, même si avec mes nuits agité, j'étais plus fatigué après m'être couché que avant...
    J'étais dans ma chambre, essayant de comprendre un livre qu'un ami m'avais recommandé. Quand tout bascula.
    J'avais jamais été franchement intéressé par toutes ces choses fantastique, et même futuriste. Mais quand mon miroir a explosé, et que trois créatures pas plus grande qu'un chien en sont sorti, avec plus de pattes d'araignée que je ne pouvait compter. J'ai tout de suite revu mon jugement.
    Je crois que j'ai réussi à en étaler une par terre, à coup de chaise. Mais les deux autres m'ont maîtrisé, ou paralyser, je sais plus vraiment...
    Puis elle m'ont fait passer à mon tour par l'endroit où elles étaient arriver. C'était pas un grand miroir, mais j'y suis passé quand même.
    Et elle m'ont apporté devant leur maître.
    Le Molosse d'Ombre et de Cendre.
    Et c'était la première fois que je rencontrais une Vraie Fée. Et franchement, j'espère que c'était la dernière.
    Je ne sais pas combien de temps je suis resté avec ce Monstre, à me faire poursuivre, à me faire chasser et ramener à sa tanière. À lui donner à manger des lézards plus grands que moi. Mais j'ai réussi à m'échapper.
    Je suis retourné sur Apt.
    Mais 20 ans était passé ici...
    Puis j'ai trouvé d'autre gens comme moi. Et ils m'ont expliqué tout.
    Les Fées existent. Mais pas à la Disney, elles ont pas une petite baguette, des ailes toutes mimi et ce genre de connerie. Ce ne sont pas des rêves, mais plutôt des véritables cauchemars, aussi puissant que des dieux. Et dès fois, Ils s'ennuient, alors ils kidnappent des humains, pour s'amuser avec eux. Certains restent avec eux jusqu'à leur morts. Une fraction réussi à s'échapper.
    Et on se regroupe, et on essaie de se reconstruire et de se protéger.
    Et toi, tu peux nous voir, enfin... nous apercevoir. Sans pour autant qu'on te l'autorise. Donc tu es une sorte de menace pour une partie d'entre nous. L'autre partie, elle voudrait plutôt savoir comment tu peux nous voir. Pourquoi...
    Je travaille pour cette seconde partie.
    Et désormais, Toi aussi. »

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    Dernière modification par Tybo (12 Février 2014 15:22:21)

  • Tybo

    Livraddictien débutant

    Hors ligne

    #7 12 Février 2014 14:51:21

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Il fallut un peu de temps à Élise pour encaisser le coup.
    Les Fées existent et sont en fait des créature monstrueuses.
    Les gens aux visages ondoyants ne sont que des victimes.
    Et surtout, Elle, qui se trouve être dangereuse pour eux.
    « Pourquoi vous êtes différents? Je veux dire, vous ne ressemblez pas vraiment à un humain derrière votre magie.
    -Arcadia vous change. Littéralement... Chacun à sa manière, on reviens tous avec un physique plus vraiment humain. Cela dépends de ce que tu faisais, de comment tu étais traité, voir même de ce que tu y mangeais. Deux personne qui subissent exactement les mêmes choses ne sortiront pas avec les mêmes traits. C'est un peu Chaotique.
    -Et tu es un Dragon...
    -Draconique, c'est le terme qu'on emploi. C'est un Kith, une sorte de famille. Il y as plein de famille, et chacune est associé à un Aspect. Une plus grande famille. Mon aspect est celui des Beaux Gens, et mon Kith est Draconique.
    -C'est quand même vachement bien codifié...
    -Notre manière de trouver un peu de réconfort. Chaque Changelins peut savoir comment un autre Changelin à été traité, dans les grandes lignes, grâce à l'Aspect.
    -C'est à dire?
    -C'est à dire que c'est trop personnel. Les Aspects et les Kith, ils sont pour nous. Pas pour les Ensorcelés.
    -Ensorcelés?
    -Les humains qu'on autorise à voire au-delà du masque. Tu en es une maintenant, avant, t'étais simplement une gêne.
    -Vraiment sympa à entendre... Et donc je peux voir n'importe lequel d'entre vous sous sa vrai forme maintenant? Les visages ondoyant sont partis?
    -Oui.
    -Et pourquoi tu as dis que je travaillais pour ton groupe tout à l'heure? Finit-elle par demander. Je travaille pas pour toi, donc je vois pas pourquoi je travaillerais pour eux...
    -Oh, si maintenant, tu travaille pour moi, lui dit Aldric en souriant de toute ses dents, et en profitant d'un feu rouge pour la fixer dans les yeux. Et tu n'as pas vraiment le choix. Tu me dois une faveur.
    -Pardon? Fit Élise, légèrement choqué. Je ne dois rien du tout à personne!
    -Je t'ai enlevé le voile, je t'ai permis de voir notre 'Mien', notre vrai visage. Tu me dois une faveur, c'est comme ça. Et crois moi, ce serait pas une bonne chose de me la refuser.
    -Les menaces maintenant? Lui demanda-t-elle d'une voix grave. Je ne réponds pas vraiment bien aux menaces. J'en ai pas eu souvent, mais c'est une chose que je suis sûre.
    -Je ne menace pas. Notre Accord est passé, si tu refuse de faire ta part du travail, le Wyrd veilleras à ce que tu paye ta trahison. Je ne ferais rien. Le Wyrd, c'est le nom qu'on donne à notre magie, et dans ce cas précis, le petit don que je t'ai donné se retournera contre toi. Tu pensais que voir les visages ondoyant était une mauvaise chose? Crois-moi, tu connais rien de la véritable horreur. Et comme en plus, il faudra être sûr que tu ne puisse rien dire à personne, je ferais en sorte que cette sanction dure jusqu'à la fin de ta vie. Tu ne feras plus que des cauchemars. Et notre Mien? Tout les Changelins te terroriseront jusqu'à ce que ta santé mentale explose sous la torture. »
    Aldric avait annonçé cela tout en gardant le ton le plus neutre possible, ne jetant pas de coup d'œil à la jeune femme assise juste à côté de lui. S'il l'avait fait, il aurait pu voir Élise se tasser de plus en plus dans son siège au fur et à mesure qu'il dévoilait ce qui allait lui arriver si elle essayait de s'enfuir de la toile d'araignée où elle venait d'atterrir.
    l'esprit d'Élise marchait un peu trop bien pour son propre bien, se qui détourna son attention du Changelin se trouvant à côté d'elle. Si elle l'avait regarder, elle l'aurais rapidement remarquer qu'il prenait son pied.
    Littéralement.
    Les yeux légèrement révulsé, il essayait tant bien que mal de garder toute son attention sur la route. Une fois que la vague intense dont il avait été victime fut passé, il reprit le dialogue d'une voix plus douce.
    « Mais, ceci, c'est dans le cas où tu refuse de m'aider. Je ne suis pas vraiment un monstre, et je ne fais rien de dangereux. Je travail dans le monde de l'art. Au pire, tu devras venir m'aider à superviser le déplacement d'un objet d'art, ou m'aider à boucler un Deal. Enfin, c'est ce que moi je te demanderais. Les autres, je sais pas ce qu'ils te feront faire.
    -Ça ne me plait quand même pas vraiment d'être devenu l'esclave de quelqu'un... Comment ça les autres? Demanda-t-elle avec un trémolo de peur dans la voix.
    -Ben, je ne suis pas vraiment seul au monde. Il y a deux autre personne dans mon petit groupe, et on partage tout ensemble. Même si on as jamais eu d'Ensorcelé, je pense qu'ils ne rechigneront pas l'occasion de t'utiliser.
    -Utiliser? Fit-elle en détachant les syllabes. Je suis vraiment devenu un objet alors... Et si je fais pas ce qu'on me dit comme un gentil petit esclave, ma vie est finis... J'aurais vraiment préféré qu'on me laisse tranquille dans ma pseudo-folie. Parce que obéir à tout les caprices d'une bande de monstre... »
    Concentrait comme elle l'était sur sa frustration et sa colère grandissante, elle n'avait pas remarqué que Aldric et elle venait de traverser la moitié de la ville, et était arrivé dans l'ancienne zone industrielle, largement abandonné par les diverses société qui avaient laissé leur bureau et leur hangar vide, ouvert aux SDF et à la rouille.
    « Et en plus, le panorama vaut franchement le coup. Commenta-t-elle. Non, franchement, je suis tellement heureuse des choix de merde que je fais que je suis pratiquement prête à mettre le pot d'échappement de cette foutue voiture dans ma bouche, et laisser les gaz me tuer! »
    Le Changelin ne dit pas un seul mot, sachant bien que l'énervement que la jeune femme ressentait allait forcement partir lorsqu'elle rencontrera ses deux collègues. Il prit une petite télécommande et ouvris un portail qui donnait sur une série de bureau qui était vacant depuis au moins 20 ans, au vue de la peinture écaillé et des divers déchets.
    Il alla se garer à côté d'une fourgonnette qui était tellement bien entretenue qu'elle piquait un peu les yeux dans cet environnement, et une petite 206 qui semblait être de troisième mains, mais qui hurlait à tout ceux qui voulait entendre qu'elle aussi était bien traité.
    D'ailleurs, elle avait tellement été prise par les divers événements qu'elle était rentré dans la voiture que le Draconique lui avait pointé du doigt sans même vraiment la regarder.
    C'était une une BMW, toute neuve et resplendissante.
    Elle ne savait pas vraiment ce que cela voulais dire. D'accord, le petit groupe de monstre travailler dans l'art. Mais ça pouvait dire des dizaines de choses!
    Et puis, si ils avaient autant d'argent, pourquoi il viendrait se mettre dans un endroit si... si... si triste! Voir même carrément effrayant!
    Mais elle n'eut pas le temps de se dire quoique ce soit d'autre, car elle avait suivie machinalement Aldric et ils venaient d'arriver devant la porte du bâtiment où apparemment, leur petit groupe devait vivre. La porte était une de ses grandes portes en acier renforcé, sans poignée, ou le déverrouillage se faisait uniquement avec la clef, et après, une barre permettait de tirer la porte. Élise ne savait pas grand chose question structure de porte, mais cela devait largement valoir les trois pauvres verrous de portes qui devait se trouver sur le sol de son appartement à l'instant même.
    « On as tout fait refaire à l'intérieur, expliqua le Draconique en cherchant ses clefs. Tout confort, assez isolé, c'est parfait pour nous. Et en plus, tu vois ça? Fit-il en pointant un étrange tag dessiné sans grand style juste à côté de l'entrée, là ou tout le monde peut le voir. C'est le signe comme quoi cet endroit est une zone d'hospitalité. Aucuns Changelins ne peut faire usage de ses pouvoirs ou de la force contre un autre Changelins sous ce toit. Et celle qui est responsable du respect de la loi, c'est marqué ici, l'espèce d'arbre sans aucune feuille. La Reine de l'Automne »
    Il avait dit cette dernière chose avec tellement de fierté qu'il était vraiment difficile de ne pas esquisser un sourire. Surtout quand, comme Élise, on était nouveau dans ce monde et qu'on ne comprenait pas une chose sur deux.
    Mais elle n'eut pas vraiment de poser de question que la porte s'ouvrit en grand, avant même qu'Aldric finisse d'étancher sa fierté.
    « Au lieu de faire le tour du propriétaire à l'extérieur, vous feriez mieux de rentrer, vous serez tout deux bien plus en sécurité. »
    La femme qui venait de leur ouvrir la porte était belle.
    Il n'y avait pas vraiment d'autre mots pour la décrire, elle avait une peau noire splendide, des traits très fin et harmonieux, et des courbes à faire tourner toute les têtes. Élise ne pouvait pas être décrite comme moche, c'était indéniable. Mais à côté de la nouvelle venue, elle pouvait plus être décrite comme belle. Et ça, ce n'était que son apparence humaine.
    En tant que Changelin, c'était encore plus impressionnant.
    Aldric avait dis qu'il faisait parti de l'Aspect des Beaux Gens, mais n'avais pas vraiment expliqué ce dont elle pouvait rencontrer comme différents physique. Elle ne savait pas vraiment comment son Aspect s'appelait, mais cela ne changeait en rien l'impression qu'elle eut en voyant son Mien.
    Sa peau gardait la même teinte, mais le noir était beaucoup plus sombre, aussi sombre qu'une nuit sans lune et sans étoiles. Et en plus, des lignes rougeâtre apparaissaient et disparaissaient partout sur sa peau, comme si elle était un immense morceau de charbon donc l'intérieur brûlait intensément.
    Ses cheveux étaient couleur cendrée, et surtout long.
    Très long.
    Vraiment très long.
    Et il flottait tout autour d'elle, porté par un courant invisible.
    Cela en valait pratiquement la peine d'être devenue esclave.
    « Je crois que tu lui as taper dans l'œil. Lança Aldric à la nouvelle venue. Élise, voici une de mes collègues, Gen. Gen, comme tu as pu le deviner, c'est celle qui peut voire à travers le Masque. T'as prévenue la Reine?
    -Pas encore, je voulais t'engueuler avant de faire le bon rapport. Erz' vas bientôt passer, elle iras porter le message. »
    à chaque fois que la dénommée Gen ouvrait la bouche, une petite lumière pouvait se faire voir au fond de sa bouche, comme si il y avait vraiment un brasier au fond d'elle.
    Splendide folie, hein! se dit Élise.

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    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Après que Gen les aient fait rentrer, et ait bien prit soin de fermer la porte tout en regardant avec un brin de paranoïa si d'autres personnes étaient dans le coin, elle tint sa parole.
    « Non mais t'es vraiment le pire abruti que la terre ait portée! Hurla-t-elle. Et c'est franchement un exploit au vu des spécimens que je rencontre tout les samedi soirs! »
    Cela continua pendant au moins 10 bonne minutes, pendant lesquelles Gen servit un café à Élise, tout en continuant à hurler à plein poumons.
    Elle lui reprocha, ben...
    Un peu tout ce qu'il avait fait pendant l'heure et demi qui venait de se passer.
    Mais Élise n'écoutait que d'une seule oreille, regardant le lieux de vie de ce petit groupe de Changelin. Et c'était...
    Décevant.
    Quand on voit des créatures qui ressemblait à des Dragons et à un Feu en train de Couver, on s'imagine plein de chose. Mais certainement pas à une vie plutôt normale.
    Ils avaient totalement refait l'intérieur du bureau. Le rez-de-chaussé était séparer en deux partie, l'une était une grande salle vide, donnant sur l'entrée et vers un grand entrepôt. Quand à l'autre, c'était simplement leur salle à manger/cuisine.
    Gen venait de réussir à tirer les vers du nez à Aldric, usant aussi bien de menace que de lui rappeler qu'il devait toujours dire la vérité avec elle. A cause de leur ''Serment du Groupe de Verre''. Élise ne savait pas du tout ce dont ils parlaient, mais voir que le Draconique ne trouvait absolument rien à redire devant Gen était vraiment quelque chose d'incroyable.
    Un Dragon maté par des Flammes. Tellement Poétique.
    « Bon, tu m'as assez énerve pour la journée, finit par conclure Gen. Vas transporter le truc que Nico à fait, et tu ne reviens pas pour aujourd'hui. Je m'occuperais de transmettre le message à la Reine. » Puis, une fois qu'Aldric fut parti de la salle à manger, Gen se servit aussi un grand bol de café, s'assit à côté d'Élise, et se mis à parler.
    « Je suis franchement désolé pour tout ce qu'il t'as fait voir. S'excusa-t-elle.
    -C'est pas franchement la chose qui m'as le plus dérangée, d'apprendre que vous existez. Ça a plutôt été un soulagement, de savoir que je n'étais pas vraiment folle. C'est le côté ''Je suis votre esclave'' qui me gêne vraiment.
    -Pardon?
    -Aldric me l'as dit. Si je vous désobéi, je peux dire adieu à ma santé mentale, à mes nuits relativement tranquille et à ma vie en générale.
    -Oh, je vais vraiment devoir lui botter le cul à celui-là... fit Gen en sirotant une large portion de son café. Non, t'es loin d'être notre esclave. Si Aldric à fait au moins une petite partie bien, c'est t'expliquer comment on devient ce que l'on es. On as tous été esclave. Et on ne veux pour rien au monde faire subir la même chose à qui que ce soit.
    -Mais, il as dit que...
    -Il à dit ça pour te faire peur. Coupa Gen. Ouvrir les portes dans la Haie, te permettre de voir à travers nos Masque, ça coûte un petit quelque chose pour nous. Un petit truc magique qu'on appelle Glamour. Et lorsqu'on commence à plus en avoir en nous, sa deviens franchement désagréable. Et l'Abruti n'as rien trouvé de mieux que te faire peur.
    -Je vois pas le rapport, confessa Élise.
    -Les émotions des humains sont une grande source de Glamour. Très grande sources. Quand quelqu'un ressent une émotion, si elle est assez forte. On peut s'en nourrir. Et manque de bol, l'émotion de notre Court, c'est la peur. C'est plus facile pour nous de nous nourrir de peur plutôt que d'une autre émotion.
    -Ok, je comprends un peu mieux. Mais ça ne l'excuse pas pour autant...
    -T'en fais pas, je vais trouver un moyen de le forcer à te rembourser ce qu'il t'as fait.
    -Oh... merci...
    -T'es notre allié, dans le même bain que nous, ou presque. Mal te traité est la chose la plus stupide à faire. Mais notre petit Dragon n'es pas franchement connus pour sa grande intelligence... Et autre chose, quoiqu'il arrive, ne rentre plus Jamais dans la Haie. Même si tu risque de mourir si tu ne le fais pas. »
    Élise fut un peu choqué par le ton qu'avait employé la Changeline. Aldric avait bien dit que c'était stupide d'y rentrer, parce que dangereux, mais il n'avait pas vraiment dit grand chose de plus.
    « Pourquoi? Finit-elle par demander.
    -Les humains normaux ne sont pas sensé s'y trouver. La Haie ne fait rien quand on es Changelin, mais quand on es humain... Elle à des effets... Particulier. » Et devant le regard insistant de l'humaine, Gen continua. « Premièrement, elle enlève tout inhibition, bien pire que l'alcool, c'est comme si on avait un autre point de vu. Et secondement, quand on es pas sur un chemin...
    -Oui? Insista Élise.
    -Ben, tu as remarqué les ronces?
    -Oui.
    -C'est pas vraiment des ronces normales. Elles peuvent s'accrocher aux cheveux, aux vêtements, et érafler la peau normalement. Mais pour les humains, elles peuvent aussi... Ben, enlever une partie de leur âme.
    -Pardon?
    -Non, ne t'en fais pas, tu n'es pas resté assez longtemps pour que cela t'aie affectée! Il faut rester dans les ronces des heures pour qu'elles commencent à enlever des parties de toi...
    -Mon Âme? Vraiment? Donc, elles existent vraiment? Et, pourquoi vous n'êtes pas affecté?
    -Oh, plein de théories. L'une d'elle est que la Haie nous reconnais en tant qu'enfant du Wyrd, et nous laisse tranquille. L'autre est qu'on as déjà perdu notre âme, et donc, comment veux-tu que la Haie nous la reprenne?
    -Vous n'avez plus d'âme? C'est possible?
    -Ben, oui, mais je doute fortement que ça soit le cas pour tout les Changelins, je pense que cette dernière théorie à été faites par des personnes qui se voyaient surtout comme des aberrations.
    -Et ce n'est pas votre cas?
    -Tutoie moi, sinon, t'en prends une... Et, même si je donnerais tout ce que j'ai pour être humaine, ça sert à rien de se plaindre de l'instant présent, autant faire avec ce que l'on as. Et il faut pas se mentir, il y as des côté franchement cool à être Changelins...
    -C'est à dire?
    -Ben ça dépends, on peut trouver une dizaine de Changelins qui n'ont aucun pouvoir en commun, c'est assez vastes... Bon, nos Aspects et nos Kith nous donnent un petit truc en plus, qui peuvent être franchement très utile, et après on à ce qu'on appelle les Contrats et les Accords.
    -Oui, les Accords... ou comment faire des contrats avec de très petites lignes... lui répondit Élise avec rancœur.
    -Je comprends pourquoi t'es pas franchement emballée par le fait d'être notre alliée. Mais ne t'en fais pas, on es protégé par notre Reine, donc tu risque pas vraiment d'être blessé tant que tu es ici. Et on ne te demanderas jamais de risquer ta vie pour nous. Et puis, ce qu'Aldric n'as pas dit, c'est que nous aussi on doit t'aider quand tu en as besoin...
    -Ah?
    -Oui, fit Gen avec un sourire. On es alliées, on es dans le même bain... je te l'ai dit! Et puis, il y as peu de chance pour que tu nous demande des choses impossible... comme je l'ai dis, nos pouvoir touche vraiment à tout... »
    Élise fut bien forcer de demander quelques exemples.
    Et la réponse lui confirma une chose.
    Sa vie allait être beaucoup plus intéressante.

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    Dernière modification par Tybo (12 Février 2014 15:21:33)

  • Sia

    Super-Livraddictienne

    Hors ligne

    #8 12 Février 2014 15:01:18

    Je rappelle que le double-post n'est pas toléré car il engorge inutilement le forum. Merci, à l'avenir, d'y prêter attention. Pour faire des messages moins longs, il suffit d'inscrire le texte entre deux balises spoiler, ainsi : [spoiler]Texte [/spoiler*](en supprimant l'astérisque).

  • Fildediane

    Tourneur de pages compulsif

    Hors ligne

    #9 13 Février 2014 23:39:54

    Ah oui et beaucoup plus intéressante comment ? Je crois qu' il va falloir que je patiente un petit peu... J'aimerai bien voir Nico entrer en scène...  Mais je patiente... Promis je ne te harcelerais pas...  Quoique :-P
  • Tybo

    Livraddictien débutant

    Hors ligne

    #10 14 Février 2014 15:48:19

    Et ben, il faut simplement que d'autre personne m'encourage pour que je continu!
    sinon, je vais un peu encombrer le forum pour rien...