[Topic unique] Des trésors dans vos livres - Citations

Nous avons parlé du livre. Le bonheur de vous retrouver soudain proche de quelqu’un avec qui vous pensiez ne partager aucun point commun, grâce à une infime chose.

Chaque librairie avait sa propre couleur, et je m’en étais enfin rendu compte.

Mais je crois que tous les grands lecteurs ont à un moment ou à un autre de leur vie croisé le chemin d’un livre, qui leur a fait vivre une expérience inoubliable.

S’y connaître ou non, ce n’est pas ça le plus important. Si on part sur ce chemin-là, alors moi aussi je pourrais dire que je n’y connais pas grand-chose. Non, le plus important, c’est de rencontrer un livre qui va vous prendre aux tripes.

Saviez-vous que la plupart des personnes qui se suicident se tirent une balle en pleine tête, quand elles en ont la possibilité ? Pas dans le cœur, non, en pleine tête. C’est l’effroi que suscite notre propre personne. Nous ne supportons pas la culpabilité qui est la nôtre. Nous parvenons à pardonner à tout le monde. À nos ennemis, aux traîtres, aux êtres qui nous trompent. Mais il nous est impossible de nous absoudre nous-mêmes. Nous nous cassons les dents sur ce que nous sommes.

Chaque matin nous nous levons, pensait-il, nous vivons notre vie, toutes ces bagatelles, le travail, l’espérance, la sexualité. Nous nous figurons que ce que nous faisons est important et que nous le sommes tout autant. Nous nous croyons stables, tout comme l’amour, la société, les lieux où nous demeurons. Nous le croyons parce qu’il nous est impossible de faire autrement. Mais parfois nous nous immobilisons, une brèche s’ouvre dans le temps, et c’est à cet instant que nous comprenons : nous ne voyons jamais que notre reflet dans le miroir.
Puis, petit à petit, les choses nous reviennent, le rire d’une inconnue dans le vestibule, certains après-midi après la pluie, l’odeur de la toile humide, des iris, de la mousse vert foncé qui tapisse les pierres. Et nous nous remettons en chemin, comme nous l’avons toujours fait et comme nous le ferons toujours.

The funny thing about sadness, though, is that you can’t really run away from it. Not forever.
And another funny thing about sadness is that once you stop running from it, it gets a lot less scary.

When I held that box, when I sat there with my mom, I knew who I was. It was a feeling I didn’t know I needed until I had it and someone tried to take it away.
I guess maybe sometimes you don’t know you lost something until you find it again.

It’s no biggie. I’m a weirdo. And not everyone knows that’s a good thing, yet, is all.

Do you understand? To keep holding on, I had to let go. But I wasn’t really letting go. I was just … changing my grip. So I could hold on better.

Sometimes it isn’t the world that changes. It’s us.