Bonjour tout le monde!
J'ai terminé
Mange, prie, aime d'Elizabeth Gilbert. J'aime beaucoup ce genre d'histoires, où le personnage principal se cherche, que ce soit autobiographique ou pas. En l'occurence, j'ai apprécié cette lecture mais ce ne fut pas le coup de coeur que j'espérais.
Au début, j'ai eu du mal avec Liz: lorsqu'elle nous explique pourquoi elle a décidé de partir voyager pendant un an et comment se déroulait sa vie jusque là, cette personne m'a tout simplement agacée. Elle est hyper influençable, se pose beaucoup trop de questions, accorde beaucoup trop d'importance aux convenances et se lamente sans cesse. Petit à petit, sa personnalité change - c'était un peu le but du voyage - mais cette nouvelle personne m'a laissée très indifférente. Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle: je n'ai ressenti aucune pitié ou compassion dans ses moments diffciles, je n'ai pas souri dans ses moments heureux.
De plus, le voyage est concentré sur la découverte de la foi religieuse, sur le fait de se sentir proche d'un Dieu au quotidien. Ceci ne faisant absolument pas partie de ma vie, j'ai trouvé certains passages assez longs et les émotions ressenties par Liz au cours de son voyage initiatique n'ont pas su m'atteindre. Je pense qu'il faut vraiment être croyant ou du moins très ouvert à ce genre de sujets pour vibrer autant que Liz. Voilà pour les points négatifs!
Passons maintenant aux positifs :) Ce livre nous apprend pas mal de choses sur les cultures italienne, indienne et balinaise. J'ai vraiment pris plaisir à suivre Liz dans les différents lieux et dans ses échanges avec les personnes qu'elle rencontre. Ce livre est aussi une pépite pour les amoureux des mots et des langues étrangères. J'ai fait des études de langues avec de nombreux modules de traduction et de linguistique. Je suis toujours fascinée quand je découvre que des langues a priori complètement différentes ont des racines communes. Liz nous donne quelques cours d'etymologie tout le long de son voyage et c'est un vrai régal!
Je recommanderais ce roman aux lecteurs en quête de spiritualité, aux envies de voyage et aux amoureux des mots.
Aujourd'hui je commence
Le nom du vent, le tome 1 de la Chronique du tueur de roi, de Patrick Rothfuss en lecture commune avec Gwenlynn. Tenez-vous bien, il s'agit d'un roman de fantasy médiévale! A priori pas du tout mon genre de prédilection, mes essais avec la fantasy ont toujours été désastreux mais je persévère et vu tous les avis positifs sur cette saga, j'ai bon espoir de découvrir enfin un type de fantasy appréciable :D
Ce soir nous allons à l'ouverture du festival du polar de Hambourg et cette ouverture n'est autre que la soirée anniversaire des 10 ans de publication de Sebastian Fitzek! J'ai réussi à convaincre chéri (non-lecteur) de m'accompagner après lui avoir prouvé avec la bande-annonce que ce n'est pas une lecture publique classique mais un vrai show avec des effets de son et lumière ;) Par contre, comme le placement est libre, il m'a juste demandé de ne pas m'installer au premier rang puisqu'il aimerait éviter que l'auteur lui pose une question sur ses livres (Fitzek est en général très communicatif avec son public) dont il connaît seulement le prix. Une rétrospective des 10 dernières années et la présentation du dernier Fitzek nous attendent donc ce soir. Je vous raconterai tout cela demain :)
D'ailleurs, la programmation du festival est plutôt pas mal cette année. Demain, il y a Arnaldur Indriðason et Yrsa Sigurðardóttir en début de soirée, ensuite Karin Slaughter (malheureusement complet), jeudi Marc Elsberg et Arne Dahl, vendredi Charlotte Link et Michael Tsokos, samedi Nele Neuhaus, et ce ne sont que les auteurs que je connais au moins de nom. Au total, 37 auteurs participent. C'est dommage qu'il n'y ait pas un pass pour toute la semaine, parce qu'à 14,50€-24,50€ par auteur ou par thème, la plupart des gens ne choisissent qu'une soirée.
Êtes-vous déjà allés à une lecture publique? Comment avez-vous trouvé cela?