#1 01 Février 2015 18:41:10
<image>« Ce livre est une pierre posée sur le fragile édifice de la mémoire de la Shoah. » Michel Cymes
Les médecins ont été parmi les premiers malades atteints de la Peste Brune : à Auschwitz, à Dachau, à Buchenwald ou à Strasbourg, les pires atrocités ont été commises par ceux qui avaient prêté le serment d'Hippocrate. Si le nom de Mengele est encore connu, il ne faut pas oublier les actes et les victimes de Rascher, Clauberg, Heim et Hirt : c'est à cet exercice de mémoire que nous convie Michel Cymes, qui jette son regard de médecin d'aujourd'hui sur une facette moins connue de la barbarie nazie, les expérimentations médicales pratiquées sans consentement sur les détenus. S'appuyant sur de nombreux témoignages ainsi que sur une documentation récente voire inédite, révélant des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à entendre, Michel Cymes raconte avec franchise et passion comment Hippocrate est descendu aux enfers.
Fiche BBM du livre
J’ai lu ce livre parce que la seconde guerre mondiale est une période qui m’intéresse et qu’il n’existe pas beaucoup de livres grand public sur ce sujet. Je l’ai aussi lu parce qu’il est écrit par un de mes animateurs préférés Michel Cymes. Ses émissions m’ont aidé dans mes études. Mais pour tout dire, j’avais prévu de l’acheter mais pas tout de suite mais il y a eu une polémique ici à Strasbourg à cause d’une phrase dans ce livre et j’ai voulu connaitre la vérité.
C’est un livre difficile à critiquer puisque ce n’est pas un roman mais un témoignage sur les médecins des camps de la mort. Enfin, si on peut appeler ça des médecins vu les expériences barbares qu’ils ont menées.
Dans le prologue, il écrit qu’il a fait ces recherches pour essayer de comprendre comment des médecins qui ont pour vocation des vies sont finalement devenus des experts de la mort. Je ne pense pas qu’il ai trouvé la réponse et je ne pense pas l’avoir trouvé non plus.
Une chose est sûre c’est que je ne suis pas ressorti indemne de cette lecture. C’est une lecture difficile parce que l’on parle de toutes les expériences inhumaines menées dans ces camps. Mais ce qui m’a le plus choqué, c’est le fait que ces monstres ont pu continuer à exercer après la guerre, enfin ceux qui n’ont pas été tué ou qui ne sont pas suicidé.
Et au-delà de ce documentaire, j’ai surtout lu plus que le livre d’un médecin, c’est le livre d’un petit-fils de déporté que j’ai parcouru.
Quant à la polémique qui sévit ici en Alsace, elle n’a pas lieu d’être puisque qu’on lui reproche d’avoir écrit quelque chose qu’il n’a pas écrit, non il a simplement rapporté les paroles de quelqu’un.
C’est donc un livre difficile à lire, il faut avoir le cœur bien accroché mais je ne regrette pas de l’avoir lu parce ce livre enrichit mes connaissances sur un sujet très peu évoqué dans les livres d’histoire.