#687 02 Janvier 2019 01:57:46
Bonnes année à tou·te·s ! :newyear:
Pour mes dernières lectures de 2018, il y a du très bon et du moins bon. La carte du Temps n'était franchement pas folichon, même s'il y avait quelques twists un peu sympas. Le style très pompeux et alambiqué qui se voulait inspiré des romans du XIXe siècle partait d'un bon sentiment mais l'exécution était plus que moyenne, et les personnages étaient à peu près tous insupportables (et je ne parle même pas des personnages féminins sans aucune espèce d'intérêt.) Bref, c'était vite lu et ce sera vite oublié.
Heureusement, cette déception a été effacée par ma toute dernière lecture de 2018 (ou ma première de 2019, c'est selon) à savoir The long way to a small angry planet de Becky Chambers, que j'avais commencé il y a quelques mois par hasard puis laissé de côté. Je l'ai repris pour de bon cette fois-ci, et c'est un vrai coup de coeur :pink:. L'intrigue en elle-même est assez linéaire, l'équipage du Wayfarer doit se rendre d'un point A à un point B et vit des aventures sur la route, mais ce roman est moins intéressant pour son intrigue que pour ses personnages qui sont tous incroyablement attachants :pink: L'équipage du Wayfarer est un assemblage disparate d'espèces variées, qui ont toutes leurs coutumes, leurs besoins, leurs spécificités culturelles, et qui doivent néanmoins cohabiter au sein d'un espace réduit et le font à peu près sans accroc. J'ai eu de grosses réminiscences de la série Firefly à la lecture, ce qui n'a naturellement rien gâché (Kizzy particulièrement est une sorte de Kaylee survitaminée :P). Le roman retrace la traversée de la galaxie par le Wayfarer en une série de petits épisodes plus ou moins reposants selon que les personnages rencontrés sont plus ou moins amicaux, et l'on en apprend plus, au fur et à mesure sur l'organisation du monde, les alliances politiques, les différentes espèces qui peuplent cette galaxie. Et on ne peut que saluer l'imagination de Becky Chambers et la diversité de son univers, qui donne une place à toutes les espèces quel que soit leur système de croyances, et qui nous fait paraître tous ses personnages incroyablement vivants et tangibles (même lorsqu'il s'agit d'intelligences artificielles désincarnées ou de grosses limaces :P.) Mention spéciale aussi aux petites romances qui se dessinent par ci par là, et qui sont toutes touchantes et uniques (je ne crois pas qu'il y ait une seule relation hétérosexuelle entre deux êtres humains dans ce roman et franchement, ça ne m'a pas manqué.). Bref, j'ai refermé ce roman avec l'envie de passer plus de temps en compagnie de tous ces personnages et la sensation d'avoir terminé un livre doudou.
Pour la suite, je change complètement d'ambiance, avec The Blade Itself de Joe Abercrombie (depuis le temps qu'il est dans ma PAL) mais au pire, si le choc est trop violent, je me tournerai vers quelque chose de plus soft :lol: