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Si tu regardes trop longtemps l’abîme, l’abîme aussi regardera en toi.
                                                                                                      Friedrich Nietsche

J’avais découvert R.J Ellory avec son tout premier roman Papillon de nuit, il n’y a pas si longtemps que ça !!! Après ce coup de cœur, je me devais de réitérer la rencontre entre cet auteur et moi, ce fut donc Les Assassins.
L’auteur nous plonge dans le microcosme des tueurs en série, ces tueurs qui fascinent le monde de la criminologie, à la lisière du bien et du mal, la frontière est tellement fine pour basculer dans la folie, nous sommes loin des crimes passionnels, ces hommes tuent pas besoin viscéral, l’homme est un loup pour l’homme,  Ellory nous conduit dans une enquête de façon subtile, nous suivons donc celle-ci par le biais de Ray Irving, policier à la « crim » de NY, c’est un homme solitaire, qui meure à petit feu suite au décès de celle qui l’aimait.
Sa hiérarchie lui met une telle pression, qui elle-même la reçoit de l’administration de la ville, le  manque de moyen est évident et malgré tous ses efforts Ray a toujours un temps de retard sur ce tueur, « Le commémorateur » c’est comme ça qu’il le nomme, celui-ci est un sorte de copycat, il copie des crimes  de tueurs en série à la date anniversaires de ces crimes, tout un programme !!!!
Sa rencontre avec Karen Langley, journaliste et surtout femme de caractère va être déterminante  dans son enquête et dans sa vie, elle lui permet de rencontrer John Costello, un enquêteur du journal  NY City Herald, cet homme va aider Ray sur cette série de meurtre…
John est un homme mystérieux, doté d’une intelligence et d’une mémoire or du commun, celui-ci a été victime d’un tueur en série et y a réchappé par miracle.
Ce livre est passionnant, il vous sera difficile de le lâcher tant l’action est ininterrompue…. Que dire de plus si ce n’est que j’ai adoré ce livre et que je me languis de lire une œuvre de R.J Ellory…

Extrait :
Bien des années plus tard , un homme du nom d’Harvey Louis Carigan reconnu coupable de pas moins de cinquante homicides, s’entendit poser une question simple :
-« Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ? »,
sa réponse
- « Un être humain »     Page 107

-« Vous savez ce qu’il avait dit à Green ?? »
Irving fit non de la tête
-« Tuer une femme, c’est comme tuer un poulet. Dans les deux cas ça couine. »
-« Il m’a tout l’air d’un génie » Page 118

J'irai voir ton avis ;) , j'avais lu que tu avais eu du mal avec le début !!

Oui mais juste le début parce qu'après les 100/150 premières pages ca devient beaucoup mieux et maintenant que je l'ai fini je peux dire que j'ai bien aimé ;-)