#3 19 Août 2015 16:44:03
Je suis en train de le lire finalement.
La critique qui avait l'air très argumenté n'en a pas la chanson finalement.
Ce n'est peut-être pas le roman du siècle mais avec une lecture des 100 premières pages très attentive, une consultation dans le dictionnaire et quelque recherches que je constate que l'argumentation était creuse.
Peut-être la honte et la frustration de ne pas avoir saisie le sens.
Je sais que peu de personnes on aimé ce premier opus de la saga et je le comprends. J'ai pu (heureusement) lire sur ce sujet des chroniques beaucoup mieux faites et plus honnêtes en la défaveur de ce livre.
Il est assez difficile de rentrer dans l'histoire, il faut attendre avec patience que les éléments d'explications viennent à nous. C'est très instructif sur le côté nébuleux et non fondé de l'histoire. On constate clairement que l'Histoire n'est pas un domaine scientifique exacte mais littéraire comme il a été défini aux XVème siècle, si mes souvenirs ne sont pas trop mauvais. Et qu'il est facile d'entretenir la confusion sur les faits.
Donc quelques petites précisions si vous trouvez un jour cette fameuse critique je mets en blanc car je dévoile un peu trop l'intrigue:
Ari Mackenzi n'est pas spécialiste en sciences occultes qui ne sont qu'une infime partie de son domaine que représentent les sectes (qui englobes les dérives des confréries, des cultes religieux, les rassemblement sataniques...). Le fait qu'il s'intéresse plus particulièrement aux sciences occultes lui permet de savoir plus facilement où chercher les renseignements et réagir quand il voit un objet qui lui parait sortir de l'ordinaire.
Il n'est nullement écrit qu'il ne connaît pas le terme d'astrolabe, l'auteur nous explique justement à nous profanes, ce que c'est. Effectivement la façon dont c'est raconté peut porter à confusion, si on veut être tatillon
Il n'est pas question que de franc-maçonnerie mais d'autres loges qui peuvent être confondues entre elles. Pour info, Henri Loevenbruck fait partie de la ligue de l'imaginaire avec les écrivains Giacometti et Raven (dont l'un d'eux appartient à la franc-maçonnerie), il a donc des sources fiables.
L'auteur prend la peine de préciser en début de livre que c'est une fiction: cela signifie qu'il a pris de sérieuses libertés avec la réelle histoire pour coller avec son intrigue. Seul le carnet de Villard de Honnecourt existe vraiment. A la fin du livre il prend la peine de citer ses sources.
Pour moi une fiction est inspirée de la réalité et ouvre e champ des possibles: c'est le travail de l'écrivain pour nous permettre d'accéder aux rêves...
Voilà. Je continue donc sereinement ma lecture et voir si ma curiosité va être d'avantage piquée afin de partir me cultiver un peu plus. ;-)
